Discussion:Vies parallèles/Article de qualité

Dernier commentaire : il y a 3 ans par Gemini1980
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Cet article a été promu comme Article de qualité en vertu de ce vote.
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Article promu au terme du premier tour.

  • Bilan : 12 pour, 0 bon article, 0 attendre, 0 autre(s) vote(s).
  • Commentaire : au moins 8 votes  Article de qualité et (pour) / (pour + bon article + attendre) = 100 % > 90 %

Gemini1980 oui ? non ? 19 janvier 2021 à 23:51 (CET)Répondre

Vies parallèles

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Proposé par Sijysuis (discuter) 19 décembre 2020 à 18:15 (CET).Répondre

Bonjour, l'article a été travaillé principalement grâce à l'aide du très riche appareil critique des Vies parallèles publiées en 2001 d'après la traduction d'Anne-Marie Ozanam aux Éditions Gallimard. Il a ensuite été enrichi selon les conseils et avis d'Ursus et d'Eunostos que je remercie ici.

La postérité de l'ouvrage est si riche que plusieurs sections pourraient à loisir être développées, mais sans doute au détriment d'un certain sens de la synthèse propre à un article encyclopédique.

D'avance, merci pour vos remarques et vos propositions d'amélioration, Sijysuis (discuter) 19 décembre 2020 à 18:15 (CET)Répondre

Format : Motivation, signature.

Article de qualité

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  1.   Article de qualité Relu et approuvé. Ο Κολυμβητής (You know my name) 20 décembre 2020 à 19:23 (CET)Répondre
  2.   Article de qualité Article de belle tenue ; décerner le label à un habitué des lieux est un plus appréciable ! --Le Silure (discuter) 23 décembre 2020 à 22:18 (CET)Répondre
  3.   Article de qualité Très bel article. Je relève que, malgré Shakespeare et le cinéma, les aspects traduction et héritage me semblent abordés avec un point de vue assez francophone. J'estime toutefois ce biais défendable et compatible avec le label. Borvan53 (discuter) 26 décembre 2020 à 23:15 (CET)Répondre
  4.   Article de qualité article fouillé et documenté sur l'ensemble des Vies, vue comme une œuvre unique. Les paragraphes sur la postérité font découvrir beaucoup de choses. Ursus (discuter) 31 décembre 2020 à 11:15 (CET)Répondre
  5.   Article de qualité Je change mon vote.--Promauteur1 (discuter) 31 décembre 2020 à 12:09 (CET)Répondre
  6.   Article de qualité Après relecture, label mérité. --Verkhana (discuter) 3 janvier 2021 à 10:23 (CET)Répondre
  7.   Article de qualité en faisant mon mea culpa pour avoir « aggravé » l'aspect autocentré francophone dans le domaine des lettres classiques (voir discussions ci-dessous  ) mais il convient de reconnaître l'énorme travail que représente une œuvre à la fois très ancienne et très importante, une référence quasi-incontournable pour tous les auteurs, à certaines époques, et qui continue d'accompagner nos lectures sans qu'on soit toujours bien conscients de cette ombre portée… Un article de qualité ambitieux, donc, et un pari brillamment tenu pour que rien ne soit complètement oublié ni rien trop lourdement appuyé — FLours toujours 3 janvier 2021 à 16:24 (CET)Répondre
  8.   Article de qualité Article qui me semble bien sourcé, bien développé et très bien illustré...--Maleine258 (discuter) 8 janvier 2021 à 10:51 (CET)Répondre
  9.   Article de qualité Article de grande qualité, passionnant et très agréable à lire, l'érudition étant bien « dosée », le style élégant et l'iconographie choisie. Bravo pour ce gros travail qui enrichit l'encyclopédie ! --Marlaguette (discuter) 8 janvier 2021 à 12:21 (CET)Répondre
  10.   Article de qualité pour un travail à la mesure de l'œuvre de Plutarque. — Arcyon [Causons z'en] 11 janvier 2021 à 14:17 (CET)Répondre
  11.   Article de qualité du très bon boulot : bien fouillé, analysé, documenté, sourcé, structuré et iconographié al dente. Bravo   ! — 🌍Ruyblas13 [Pour discuter, m'écrire ✍ ✉] 13 janvier 2021 à 21:29 (CET)Répondre

Bon article

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  Bon article Je trouve que dans l'état actuel, il mérite ce label qui démontre un article bien riche mais voir en discussion les problèmes pour l'AdQ.--Promauteur1 (discuter) 28 décembre 2020 à 23:55 (CET)Répondre

Attendre

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Neutre / autres

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Remarques du Silure

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Bonjour Sijysuis !

Il semble que mon [pas clair] soit lui même... pas très clair. La phrase « Ce primat de l'éducation permet à Plutarque de distinguer deux modèles : la nudité athlétique grecque (le gymnase provenant du grec γυμνός / gumnos, « nu ») scandalise à Rome ; le rôle du père comme éducateur est bien plus net à Rome » me choque par l’inadéquation qu'il semble y avoir entre le début (Plutarque distingue...), qui est important, et les jugements des romains, qui sont secondaires, mais qui sont pourtant mis en avant. Je propose : « Ce primat de l'éducation permet à Plutarque de distinguer deux modèles : d'une part la nudité athlétique grecque (le gymnase provenant du grec γυμνός / gumnos, « nu ») — qui scandalise à Rome —, et d'autre part le rôle du père comme éducateur — nettement plus valorisé à Rome — ».

Bien à toi, --Le Silure (discuter) 23 décembre 2020 à 21:48 (CET)Répondre

Merci pour ta lecture attentive et les remarques justes. D'accord, je corrige donc en ce sens. Sijysuis (discuter) 23 décembre 2020 à 21:51 (CET)Répondre
J'explique mes deux autres balises : un événement qui est à la fois la cause (donc début) et l'épilogue (donc fin) de quelque chose, c'est bizarre ; on se demande un peu d'où sort « le point de vue bourgeois » ? Ce n'est sûrement pas le peintre qui se définit comme bourgeois, mais un critique (un peu marxiste sur les bords ?). Il conviendrait peut-être d'attribuer l'appellation, à moins que ça soit classique (je ne suis pas très versé en histoire de l'art). --Le Silure (discuter) 23 décembre 2020 à 22:15 (CET)Répondre
Dernier point : je suis un peu dubitatif envers les citations en ouverture de paragraphe (ça ne me paraît pas trop relever du style encyclopédique) mais c'est plutôt une question de goût. --Le Silure (discuter) 23 décembre 2020 à 22:17 (CET)Répondre
Bonnes remarques : la source mentionnait curieusement épilogue et cause à la fois, mais sans... épiloguer. Si on considère la chronologie d'Hollywood, on peut trancher en gardant juste l'épilogue. Pour « bourgeois » j'ai attribué le terme à son auteur François Lissarague, dont le cursus et les publications ne me donnent pas l'impression qu'il soit marxiste, mais sait-on jamais ? Enfin, ces citations sont un choix personnel, donc discutable. Si d'autres avis vont dans ton sens, je tâcherai de mieux les intégrer au corps de l'article. Sijysuis (discuter) 23 décembre 2020 à 22:29 (CET)Répondre

Remarques de Promauteur1

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Bonsoir   Sijysuis :

L'article est très bon mais j'hésite à accorder le label ultime et cela pour la condition qu'il pourrait être plus complet. Je sais que wikipédia est assez synthétique mais je pense que les Vies de Plutarque peuvent être ultérieurement agrandies, tout en évitant l'exégèse scientifique, je ne réclame pas ça. Je sais que pour l'édition Quarto et CUF, une introduction décortique chaque vie par les sources, les manquements, les affirmations, les manuscrits utilisés, pour chaque biographie. On pourrait éventuellement faire la même chose ici, je pense que plusieurs études sont consacrées à une vie précise, on pourrait en faire une sorte de synthèse, à l'image que je pratique dans les Œuvres morales. Pas d'érudition complexe mais une analyse, un peu comme un résumé et une contextualisation voir l'état du texte. Dans l'état actuel, cet article est très bien mais la section postérité est la plus grande de toute, je veux que les sections sur la composition soient au même niveau. Et même si je sais que les ouvrages ne sont pas facilement accessibles ou en anglais, Plutarque fut très étudié. On pourrait étendre la connaissance, sans tomber dans la complexité, un Adq parfait pour moi serait Alexandre le Grand.

C'est d'ailleurs aussi problème avec les Moralia, que j'ai remanié, travail en cours, si quelqu'un est inspiré, et qui sont très liées par plusieurs façons aux Vies, les articles se complètent, que ce soit les sources et les influences, il faut là aussi combler les manques, mais je sais malheureusement que les Moralia n'ont pas une bibliographie très étendu. C'est à creuser. Après, vu les informations nombreuses, il sera difficile de segmenter les articles Vies, Moralia et Plutarque.--Promauteur1 (discuter) 28 décembre 2020 à 23:53 (CET)Répondre

Bonjour Promauteur1, faut-il ici développer chacune des Vies ? J'avais posé la question ici. Ce qui en ressortait c'était qu'un « résumé de chacune des Vies serait long et fastidieux pour une utilité limitée ». Je pense que tu proposes autre chose, qui serait plutôt présenter les diverses analyses de chaque Vie. Je peux commencer ce travail, mais il me semble hors d'atteinte dans la durée du processus de labellisation. Sijysuis (discuter) 29 décembre 2020 à 15:35 (CET)Répondre
  Promauteur : Cela signifierait 48 synthèses, pour 48 vies. Comment faire ceci en évitant l'exégèse scientifique et l'érudition complexe ? J'ai regardé les Moralia et les indications qui proviennent de l'édition CUF, je ne suis pas certain que ces éléments aident à la compréhension. Les critères d'un AdQ mentionnent :l'article traite le sujet en totalité et [...] ne néglige aucun fait ou élément majeur. En l'état, le contrat me semble rempli et je trouve ce vote sévère. Sijysuis (discuter) 29 décembre 2020 à 18:22 (CET)Répondre

  Sijysuis :. Je pense que tu as raison et je change mon vote en AdQ, l'article le mérite. Par contre, pour les Moralia, peut être que cette présentation traité par traité est un peu surchargé, mais je le justifie par la nature des traités, radicalement différents dans leurs thématiques, statuts et typologies, les Vies étant toutes des biographies, pour la plupart complètes.--Promauteur1 (discuter) 31 décembre 2020 à 12:09 (CET)Répondre

Remarque d'Ursus

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Oups, j'ai cliqué sur le contrôle des renvois :

  • L'article comporte 7 liens de renvoi bibliographique erronés :
  • Entrée #BertiMorcilloPetrovic2008 appelée par la référence [129] (chercher)
  • Entrée #KnippschildGarcia2013 appelée par la référence [130] (chercher)
  • Entrée #KnippschildGarcia2013 appelée par la référence [131] (chercher)
  • Entrée #BertiMorcilloPetrovic2008 appelée par la référence [132] (chercher)
  • Entrée #KnippschildGarcia2013 appelée par la référence [133] (chercher)
  • Entrée #BertiMorcilloPetrovic2008 appelée par la référence [137] (chercher)
  • Entrée #BertiMorcilloPetrovic2008 appelée par la référence [139] (chercher)

Ursus (discuter) 29 décembre 2020 à 16:36 (CET)Répondre

  Ursus : Oops, c'est réparé, merci ! Sijysuis (discuter) 29 décembre 2020 à 17:57 (CET)Répondre

Remarques de Verkhana

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Un passage du RI me laisse perplexe : « Une Antiquité historicisée ne peut plus servir, comme auparavant, de modèle commode, et la sociologie comme la philosophie limitent la portée de l'exemple de "l'homme illustre" ». Je ne pas très bien quelle partie de l'article est ici résumée. --Verkhana (discuter) 29 décembre 2020 à 21:58 (CET)Répondre

Cela correspond à la postérité « contemporaine » : Foucault, Girardet notamment. Le RI est encore très court par rapport au reste de l'article, je vais le reprendre à la marge, dans quelques jours, pour clarifier ce point. Sijysuis (discuter) 30 décembre 2020 à 00:48 (CET)Répondre
  Verkhana : j'ai développé le RI qui est sans doute plus complet maintenant. Pour la sociologie, cela renvoie principalement à Bourdieu et Passeron ; pour la philosophie à Foucault et ses émules ; pour l'Histoire, à Jaurès et Raoul Girardet. Penses-tu que l'on doive mentionner ces noms dès le RI ? Sijysuis (discuter) 30 décembre 2020 à 10:06 (CET)Répondre
La reformulation du RI est plus claire même si on peut discuter certaines interprétations. Passeron et Foucault disent que tous les humains ne sont pas des grands hommes de Plutarque, ils ne disent pas (en tout cas dans le contenu de l'article Wiki) que Plutarque a raconté des sornettes. La phrase sur Bourdieu tend plutôt à donner raison à Plutarque en validant son modèle comparatiste. La section sur Jaurès, à mon avis, fait un peu de hors sujet sur l'histoire économique et n'indique pas clairement en quoi Jaurès se réfère au modèle biographique de Plutarque, j'ai trouvé un passage qui semble assez bien convenir : « À Plutarque, Jaurès demande de léguer l'expérience qu'il avait de l'individu, la conception de la force morale de l'homme qui lutte pour un idéal »Vincent Auriol et al., "Ils ont fait la République : Jean Jaurès", PUF, 1962. Le grand homme plutarquéen de Jaurès serait Robespierre, Jean Ehrard, "Entre Marx et Plutarque : le Robespierre de Jaurès" in Images de Robespierre: Colloque international de Naples, 27-29 sept. 1993, Vivarium, 1996, qu'on peut citer. --Verkhana (discuter) 30 décembre 2020 à 15:22 (CET)Répondre
Merci beaucoup   Verkhana : je viens d'ajouter ces références qui éclairent bien le propos. Sijysuis (discuter) 2 janvier 2021 à 09:25 (CET)Répondre

Au fait, pour la réception internationale de Plutarque, hors France et pays anglophones, je viens de découvrir une opinion de Goethe qui recoupe certains points de vue français. Lettre de Goethe à Eckermann, 1998:72, il doit exister une traduction française : [1] Sophia Xenophontos et Katerina Oikonomopoulou, Brill's Companion to the Reception of Plutarch, Brill, 15 août 2019 [2] --Verkhana (discuter) 3 janvier 2021 à 10:35 (CET)Répondre

Je viens de feuilleter quelques pages, et il faudra sans doute que je me procure l'ouvrage prochainement — pas uniquement pour illustrer la postérité des Vies parallèles — pour Plutarque en général. Je vais voir ce que je peux en faire à partir de la version disponible sur Google books. Merci en tous cas, Sijysuis (discuter) 3 janvier 2021 à 10:45 (CET)Répondre
Bonjour Verkhana   J'ai finalement consacré une courte section à l'influence des Vies parallèles sur Goethe en utilisant notamment l'ouvrage que tu m'as conseillé. Sijysuis (discuter) 4 janvier 2021 à 09:15 (CET)Répondre
Bonjour Sijysuis   Oui, ç'aurait été dommage de le manquer. --Verkhana (discuter) 4 janvier 2021 à 19:46 (CET)Répondre

Pour la postérité théâtrale de Plutarque, il vaut peut-être mieux renoncer à l'exhaustivité : la valeur n'attend pas le nombre des volumes et Sophonisbe, Sertorius, Agésilas n'ajoutent pas grand-chose à celle de Corneille, ni Alexandre à celle de Racine. Peut-être peut-on faire exception pour La Mort de Pompée qui a ses admirateurs [3], d'autant que la scène de Jules César devant la tête de Pompée est fort bien représentée dans l'iconographie. --Verkhana (discuter) 4 janvier 2021 à 23:05 (CET)Répondre

Dans l'espace allemand, Bertolt Brecht est cité aussi comme lecteur de Plutarque, on en trouverait des échos dans La Résistible Ascension d'Arturo Ui (mais plutôt à travers Shakespeare), dans Mère Courage et ses enfants (un chant de l'aumônier évoque la mort de Jules César) et dans deux œuvres mineures mais intéressantes, Le Procès de Lucullus et Les Affaires de Monsieur Jules César. En général, sa vision serait assez typique du climat de critique des "grands hommes". --Verkhana (discuter) 5 janvier 2021 à 04:36 (CET)Répondre
Et Coriolan (Brecht) (en), aussi à travers Shakespeare [4] --Verkhana (discuter) 17 janvier 2021 à 11:00 (CET)Répondre
Merci, je viens d'ajouter brièvement Corneille. Pour Brecht c'est effectivement plus délicat : les sources que je trouve sont liées à sa relecture de Shakespeare. L'AdQ en allemand sur Les Affaires de Monsieur Jules César relativise les emprunts à Plutarque, mettant plutôt en avant ceux à Salluste et Suétone. Sijysuis (discuter) 17 janvier 2021 à 11:55 (CET)Répondre

Remarque de FL

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Tristan, Molière, Sorel… et les autres
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Bonjour Sijysuis  

Pour la « blague » (quoique… et il y a la beauté hilarante des vers dans l'avalanche de la citation complète), j'ajouterais que dans La Folie du sage, tragi-comédie étonnamment « shakespearienne » de Tristan L'Hermite (1644), Plutarque est le dernier cité lors de la « crise de folie » du personnage principal (acte III, scène IV) qui offre à Tristan l'occasion de se lancer dans une énumération délirante de noms d'auteurs classiques :

Reconfrontons encor tous ces auteurs de marque,
Aristippe, Sénèque, Épictète et Plutarque.

On peut en faire quelque chose comme on peut n'en rien faire  

Amicalement, FLours toujours 2 janvier 2021 à 22:17 (CET)Répondre

  • Jacques Madeleine (première édition critique), La Folie du sage, Paris, Librairie Droz, coll. « Société des textes français modernes », , XV-123 p. (lire en ligne)
Bonjour FL et merci ! Je m'étais un peu posé la question, sans trouver de solution satisfaisante, à propos de Chrysale des Femmes savantes :

« Vos livres éternels ne me contentent pas,
Et hors un gros Plutarque à mettre mes rabats,
Vous devriez brûler tout ce meuble inutile,
Et laisser la science aux docteurs de la ville »

...Si Tristan L'Hermite s'en mêle, cela fait un argument de plus. Mais je vais alors creuser aussi chez Rabelais ou chez Charles Sorel, et tenons-nous au courant ! Amicalement itou, Sijysuis (discuter) 2 janvier 2021 à 23:02 (CET)Répondre
  Sijysuis c'est une très bonne idée. Alors, une mine inépuisable de renseignements, ce sont les trois tomes de
  • Antoine Adam, Histoire de la littérature française au XVIIe siècle — Tome I : L'époque d'Henri IV et de Louis XIII, Paris, Éditions Albin Michel, (1re éd. 1956), 615 p. (ISBN 2-226-08910-1)
  • Antoine Adam, Histoire de la littérature française au XVIIe siècle — Tome II : L'apogée du siècle, Paris, Éditions Albin Michel, (1re éd. 1956), 845 p. (ISBN 2-226-08922-5)
  • Antoine Adam, Histoire de la littérature française au XVIIe siècle — Tome III : La fin de l'époque classique, Paris, Éditions Albin Michel, (1re éd. 1956), 744 p. (ISBN 2-226-08923-3)
Alors voyons… Tome I, p. 192 « Plutarque est le grand fournisseur de Hardy et, après lui, Xénophon, Quinte-Curce et Josèphe. Mais Hardy n'hésite pas à puiser dans Plutarque des histoires qui ne sont pas royales, l'horrible fait-divers de deux pauvres jeunes filles violées par les hôtes de leur père (etc.) » [pour rappel, Alexandre Hardy a écrit environ six-cent pièces de théâtre, dont trente-quatre ont survécu en étant imprimées]
p.313 : Pierre Gassendi « nommait, parmi ses maîtres, Plutarque et Cicéron, Sénèque et Juste Lipse, Montaigne et, par-dessus tous, son cher Charron ». Bon, passons au roman.
p.398 : « Les romanciers exploitent les Moralia de Plutarque et la Cyropédie. Mais surtout Les Éthiopiques d'Héliodore continuent d'être à leurs yeux le modèle parfait et définitif du roman ». Aussi, retour au théâtre et p.431-432 : Pierre Du Ryer « et son groupe » écrivent, de 1628 à 1633, des tragicomédies empruntées aux Moralia de Plutarque. Et de 1640 à 1642, p.553 (pareil).
Et les tragédies, de 1635 à 1642 ? p.544 : « Elles allaient chercher leurs sujets dans Plutarque et dans Tite-Live ».
Plus précis, La mort de César de Georges de Scudéry est « tirée de Plutarque » (p.573).
Ouf ! ça c'était le tome I  
Alors Tome II, eh ben d'abord ça continue pour les romanciers : p.126, « Plutarque a servi à La Calprenède pour Cassandre et pour Cléopâtre, à Chevreau pour Hermiogène, à Le Vayer pour Mithridate ».
Plus important, p.279 : Blaise Pascal « reprochait à Plutarque d'avoir jugé l'homme trop en gros, de ne l'avoir pas vu « si différent qu'il est de lui-même », méchant et vertueux, équitable et injuste, humain et cruel ».
Et c'est tout pour le tome II.
Alors tome III : La Fontaine « fait ses délices de Platon et de Plutarque » (p.21). D'accord. Pareil pour Saint-Evremond p.108-109. Pareil, le cardinal de Retz est « nourri de Plutarque, de Salluste et de Tacite » (p.127 — bâille… qui s'en étonnera ?) Aha ! p.128 c'est mieux : durant la Fronde, Retz « voulut mériter ce titre de chef de parti qu'il avait toujours honoré dans les Vies de Plutarque », donc là le modèle est direct, précis  
Au théâtre, Thomas Corneille « s'appuie volontiers sur Plutarque, sur Tite-Live, sur Justin » (p.251). Le Mithridate de Racine s'appuie sur Appien, Florus, Dion Cassius et Plutarque (p.351) — voilà au moins un auteur classique de renom. Petite précision encore, p.376, sur le fait que Plutarque faisait partie de l'enseignement du jeune Racine à Port-Royal (et non les Tragiques grecs, qu'il étudiera plus tard).
Voilà. Ça en fait. Il y a probablement à prendre et à jeter là-dedans  
Reconnaissons que, de l'inspiration assimilée à la citation directe, il y a un grand écart. Molière et, avant lui, Tristan, se sont amusés à mentionner Plutarque aussi pour la sonorité du nom. Plus près de nous, Florence Foresti ne disait-elle pas, dans un seule-en-scène où elle évoque les temps anciens grecs : « Vous jouerez plus-tard-que » ?
Plus sérieusement, j'espère que ça peut apporter deux-trois petites touches pour parfaire l'article  
Amicalement, FLours toujours 3 janvier 2021 à 15:19 (CET)Répondre
Merci FL, je reste impressionné par tout ceci. J'ai donc ajouté trois pauvres lignes à l'introduction sur la postérité littéraire, tâchant de compenser leur caractère contraint par des notes un peu plus fournies. Je laisse Blaise Pascal en dépit de l'intérêt de la remarque, parce qu'il est vraisemblable qu'il était plus un lecteur des Moralia. Je découvre Hardy, et je pense l'intégrer ultérieurement — le temps de retrouver la Vie dans laquelle il puise ce détail scabreux — et le dernier manque remarquable est sans doute Racine, je m'y attelle. L'exercice est en tous cas très plaisant, mais d'une part la section Postérité est déjà très française, même si un ouvrage paru en 2019 devrait permettre de corriger ceci (voir une section voisine sur cette page), d'autre part la taille même de la section Postérité a suscité des remarques critiques qui ne sont pas dénuées de fondement. Heureux en tous cas d'avoir trouvé chez Charles Sorel que j'apprécie beaucoup une référence directe aux Vies parallèles. Sijysuis (discuter) 3 janvier 2021 à 16:27 (CET)Répondre
  Sijysuis je suis très content que tu aies trouvé cette référence dans le Francion de Sorel, qui est très chouette, en effet  
La présentation très synthétique et claire, d'une seule traite dans l'article, me convient parfaitement. J'aurais été peiné qu'on cite quatre vers de Molière sans en citer deux de Tristan : en référence wikisource, ou en « renvoi » dans l'article dédié (ça marche à 100% pour La Folie du sage : ça m'avait lacéré le cœur de devoir faire sauter la tirade de l'article sur Tristan L'Hermite… mais avec les liens en bleu, ça pèse des mégaoctets  ) ça résout le dilemme.
Avec tout ça, l'article fait environ 118 000 octets : c'est très bien, développé, musclé, sans tomber dans le « lourd ». Un bel exemple de rédaction assimilée des sources et qui va droit au but  
Ceci expliquant cela ou, pour rester lyrique, « le Succès volant au secours de la Victoire »  , je vote favorablement et cela porte le compte à huit ! Bravo !
Amicalement, FLours toujours 3 janvier 2021 à 16:37 (CET)Répondre
Shakespeare et les auteurs élisabéthains
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Bonjour Sijysuis  

Il y a un article « Plutarque » dans le Dictionnaire Shakespeare, p.284-285 :

Alors, d'abord il y a le fait que Thomas North traduit la traduction d'Amyot en 1579 sous le titre The Lives of the Noble Grecians and Romans (p.284). Shakespeare « ne paraît pas s'être servi des œuvres morales », mais il emprunte aux Vies pour ses pièces : Scipion l'Africain dans Titus Andronicus, Thésée dans le Songe d'une nuit d'été, Coriolan pour Coriolan, Alcibiade pour Timon d'Athènes, et bien sûr pour Jules César.

Déception : l'article ne développe pas vers Ben Jonson (pour son Sejanus ou son Catilina)  

Il faudrait regarder de près pour La Mort d'Agrippine de Cyrano de Bergerac : il y a de fortes chances pour que Plutarque ait servi de source — au moins pour le fond, la forme étant très originale, passionnante…

À suivre…

Amicalement, FLours toujours 3 janvier 2021 à 19:28 (CET)Répondre

Ooops, alors dans un premier temps il faut que je traduise Thomas North pour éviter le lien rouge. Sijysuis (discuter) 3 janvier 2021 à 20:21 (CET)Répondre
    Sijysuis (discuter) 3 janvier 2021 à 21:43 (CET).Répondre
  Sijysuis la traduction de Thomas North était déjà mentionnée dans l'article. Un lien en bleu serait bienvenu, c'est certain   d'autant plus que l'article anglais n'est pas d'une rédaction vertigineuse…
J'ai été regarder les articles sur les pièces de Ben Jonson : Plutarque n'est pas mentionné, mais les articles ne s'intéressent pas aux sources du dramaturge. Et pour les autres auteurs élisabéthains, jacobéens, etc. je ne trouve rien de particulier  
Petit aparté (plus positif) sur Alexandre Hardy — l'ouvrage de base sur cet auteur étrange est celui d'Eugène Rigal :
Certes, il date pas mal. Cependant,
  1. il n'a pas été remplacé par un ouvrage plus récent ou plus complet,
  2. il est libre de droits   et on peut le lire en entier sur Gallica.
Amicalement, FLours toujours 3 janvier 2021 à 20:39 (CET)Répondre
D'accord, ça me prendra un peu plus de temps parce que j'ai un sanglier une traduction sur le feu, et c'est très volontiers que je t'invite, si le cœur t'en dit, à compléter ce qui te semble nécessaire dans l'immédiat. Amicalement, Sijysuis (discuter) 3 janvier 2021 à 21:43 (CET).Répondre
  Sijysuis OK pour la traduction du North (qui n'est pas Hagard)  
Pour Hardy, Du Ryer, Thomas Corneille, etc. on peut utiliser Antoine Adam « en gros » : l'influence est générale pour les tragédies historiques romaines.
Amicalement, FLours toujours 3 janvier 2021 à 22:07 (CET)Répondre

Bonsoir Sijysuis  

J'ai ajouté deux-trois petits détails pour Thomas North : coup de chance, Gilles Monsarrat propose une lecture comparée de la Vie de Marcus Brutus dans les traductions d'Amyot, de North et le texte en pentamètres iambiques de Shakespeare  

Amicalement, FLours toujours 4 janvier 2021 à 21:23 (CET)Répondre

Bonsoir FL, bel ajout, la proximité est bien mise en valeur. Amicalement, Sijysuis (discuter) 4 janvier 2021 à 22:37 (CET)Répondre

Remarque de Sijysuis sur le titre

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Bonjour, j'ai entrepris aujourd'hui le renommage de l'article, dont le titre était fautif depuis sa création. Il amalgamait le titre de Plutarque, Vies parallèles, et celui d'Amyot, Vies des hommes illustres. J'ai également ajouté le titre selon Amyot en sous-titre de l'article. Je suis désolé que ce renommage survienne en plein processus de labellisation, mais malgré tout je me dis que mieux vaut tard que jamais. Sijysuis (discuter) 4 janvier 2021 à 15:33 (CET)Répondre

Bonjour Sijysuis  
Juste pour info incidente, dans les deux tomes de Tragédies de Shakespeare aux éditions Robert Lafont, l'ouvrage de Plutarque est toujours mentionné sous le titre Vies parallèles, en effet. Ça n'a pas de grandes conséquences, mais c'est toujours une confirmation pour justifier le renommage.
Question palette de navigation : c'est très bien de développer les personnages présentés, on pourrait ajouter une section « traducteurs » et « postérité » (ou « influences ») — ce serait encore plus performant comme outil  
Qu'en penses-tu ?
Amicalement, FLours toujours 5 janvier 2021 à 08:34 (CET)Répondre
Très bonne idée, au moins pour les traducteurs ça me paraît simple à réaliser. Pour Influences se pose la question de la sélection préalable. Vérifier d'abord que l'article Montaigne ou Shakespeare, ou autre mentionne effectivement l'influence des Vies parallèles, et mettre à jour en conséquence me semble la bonne façon de faire ? Amicalement, Sijysuis (discuter) 5 janvier 2021 à 09:10 (CET)Répondre
Voilà, c'est fait a minima pour les traducteurs ; en revanche en ayant parcouru vite fait quelques palettes similaires, je ne trouve pas cette rubrique Influence, ce qui m'incite plutôt à la prudence. Sijysuis (discuter) 5 janvier 2021 à 09:26 (CET)Répondre
  Sijysuis ce n'est peut-être pas un très bon exemple (vu que c'est moi qui l'ai créé  ) mais dans la palette pour Carlo Gesualdo, il y a une section d'« œuvres inspirées par ». On pourrait créer un volet « adaptations » (ou même deux : « adaptations scéniques » pour Shakespeare, etc., « adaptations cinématographiques »)  
Amicalement, FLours toujours 5 janvier 2021 à 10:11 (CET)Répondre
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