Discussion:Jean-Pierre Petit/archive1
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Proposition de contenu par Jean-Pierre Petit
modifierMessage de Jean-Pierre Petit, ancien directeur de recherche au Cnrs.
- J'ai lu le texte évoquant ma trajectoire de scientifique. Cela me place dans une situation délicate. A titre contribution à la discussion j'ai rédigé le texte ci-après :
Jean-Pierre Petit , né en 1937 est un ancien directeur de recherches au CNRS
Il est titulaire d'un diplôme d'ingénieur dans le domaine de l'aviation à l'École Nationale Aéronautique de Paris, promotion 1961. Après un passage de six mois à la Société d'Etude de la Propulsion par Réaction ( l'ex SEPR devenue SEP ) où il travaille comme ingénieur d'essai de fusées à poudre. Il entre en 1965 à l'Institut de Mécanique des Fluides de Marseille où il construit un générateur MHD imulsionnel délivrant des mégawatts de courant électrique pendant quelques centaines de microsecondes. L'année suivante il est le premier à réussir à faire fonctionner un générateur MHD bitempérature de manière stable. Il présente ces travaux au colloque international de Varsovie en 1967 où ces travaux le font immédiatement connaître de la communauté scientifique oeuvrant dans cette spécialité. Ce succès, confirmé par d'autres équipes, amènera par la suite les responsables à décider de situer un colloque international suivant dans son laboratoire de Marseille. En 1967, avant ce travail réussi personne n'avait été capable de faire fonctionner un générateur MHD "hors d'équilibre", où la température électronique excède de beaucoup la température du gaz ( d'un facteur de l'ordre de deux ) et où le paramètre de Hall dépasse une valeur critique sans que ne se développe au sein de ce même générateur, en quelques microsecondes une instabilité d'ionisation, ou "électrothermique", découverte par le théoricien Vélikhov en 1964.
Il publie en parallèle des travaux théoriques sur le sujet, à l'Académie des Sciences de Paris précisant la valeur du paramètre de Hall critique sur de large gammes de températures ( du domaine "coulombien" au domaine "non-coulombien" ). Peu satsifait par l'ambiance qui règne dans son laboratoire auquel il sera de facto enchaîné s'il poursuit dans le domaine de la recherche expérimentale il décide de se reconvertir, sous le parrainage du mathématicien et académicien André Lichgnérowicz, au "tout théorique". Il publie alors grâce à l'appui de ce dernier, qui les présente pendant de nombreuses années, une suite de comptes rendus à l'Académie sur des sujets divers. Il est d'abord réaffecté par le Cnrs au laboratoire de Dynamique des Systèmes Réactifs, toujours à Marseille. Là, il rédige les travaux théoriques initiés pendant les douze derniers mois de son séjour à l'Institut de Mécanique des Fluides de Marseille, aujourd'hui disparu, de même que le laboratoire précédemment cité. Ses travaux théoriques se situent dans le câdre de la théorie cinétique des gaz. Il est le premier, ce qui constitue une partie de sa thèse, soutenue en 1972, l'Académicien Evry Schatzman étant le président de son jury, à développer la théorie cinétique des plasmas bitempératures. Ce travail sera publié en ex-URSS, dans la revue des Ingénieurs de Minsk, sur recommandation de Velikhov, puis aux Etats-Unis ( Pergamon Press ) et enfin, avec le Pr. Darrozes au Journal de Mécanique français, devenu par la suite the European journal of Mechanics.
Son intérêt se tourne alors vers l'astrophysique et la cosmologie. Il publie de nombreux articles sur le sujet, toujours sous la houlette du mathématicien André Lichnérowicz. Techniquement, il reprend les travaux initiés par le prix Nobel Chandrasekhar, qui traite le milieu galactique comme un fluide non-collisionnel auto-gravitant ( équations de Vlasov et de Piosson couplées ), en leur appliquant un formalisme tensoriel (tenseurs dyadiques), la nouvelle approche se traduisant par des calculs beaucoup plus compacts et élégants.
- En 1972, après avoir été titularisé au Cnrs il demande à être transféré à l'observatoire de Marseille où il travaillera et publiera avec son directeur, Guy Monnet avec qui il a sympathisé. Toujours grâce à ces techniques il retrouve l'instabilité de Jeans ainsi que les modèles newtoniens découvertes en 1934 par Milne et Mac Crea et les unvers tournants de Goedel (publications avec G.Monnet). La même année tous deux présentent un modèle de galaxie fondé sur une solution elliptique de l'équation de Vlasov à un colloque international sur la dynamique des galaxies à Bures sur Yvette.
- En 1977, Guy Monnet ayant quitté la direction de l'observatoire de Marseile pour aller diriger celui de Lyon, il publie son premier travail sur les univers jumeaux, ignorant qu'Andréi Sakharov a publié des articles sur le sujet dix ans plus tôt, avec l'idée clé de l'opposition de flèches du temps. Il utilise, toujours à travers la théorie cinétique, un modèle newtonien. Ses travaux relativistes des années suivantes étendront ces résultats sur des bases géométriques.
- En 1975 il commence à travailler avec le mathématicien Bernard Morin, professeur à l'université de Strasbourg. Il publiera avec celui-ci deux comptes rendus à l'Académie des Sciences de Paris, toujours présentés par A.Lichnérowicz, sur le retournement de la sphère, sujet-vedette en géométrie. Il publiera seul un modèle original de retournement du tore et montrera que la surface de Boy peut être décrite à l'aide d'une famille de méridiens elliptiques ce qui permettra ultérieurement à Apéry, un élève de Morin, de construire la première équation implicite, du sixième degré, décrivant cette surface. Un modèle à méridiens elliptiques, inventé par lui, constitué par des fils métalliques soudés sera pendant 25 ans exposé dans la salle pi du Palais de la Découverte.
- A l'aide d'une méthode semi-empirique, avant que l'équation du 6° degré ne soit construite par Apéry il publie avec Jérôme Souriau, fils du mathématicien Jean-Marie Souriau la première représentation paramétrique de la surface, d'où sont issues toutes les images de synthèse de l'objet produites à ce jour. La chose est aisément reconnaissable à trois "faux-plis" présents près du pôle dûs à une imperfection de la représentation semi-empirique déduites de mesures effectuées par Jérôme Souriau sur une maquette qu'il avait construite de ses mains
- En janvier 1979 il publie avec le mathématicien Bernard Morin dans la revue Pour la Science un long article comportant de nombreuses illustrations en couleur, intitulé "le retournement de la sphère" qui reste la référence en la matière, au plan international. Le retournement du tore inventé par lui, qui passe par un revêtement à deux feuillets de la bouteille de Klein y figure en bonne place sur deux pleines pages.
- En 1975 il éprouve le besoin d'effectuer des recherches en MHD, inspirées par le dossier ovni et la lecture de textes d'origine non identifiée reçus dès 1967 par les Espagnols qui lui ont été transmis par son collègue Viton, témoin d'ovni ( qui ne s'en cache nullement ). Il publie alors, toujours grâce à Lichénrowicz, fort intéressé par cette idée, une série d'articles consacrés à ce qu'il appelle un "aérodyne MHD". Ces articles sont pudiquement intitulés "convertisseurs MHD d'un genre nouveau". Le premier article présente un modèle d'aérodyne fonctionnant en régime d'effet Hall fort et le second une machine à trois solénoïdes fonctionnant en combinant l'induction et une ionisation pulsée.
- S'il n'est certes pas le premier à avoir proposé la MHD en tant que moyen de propulsion il est le premier à émettre l'idée qu'une machine puisse évoluer dans l'air à vitesse supersonique et même hypersonique sans créer d'ondes de choc ni de turbulence. Il initie, dans les locaux de l'observatoire de Marseille avec l'appui de son directeur, Yvon Georgelin des recherches de MHD en milieu liquide ( eau acidulée ) . Parmi ces recherches la co-découverte de "l'accélérateur pariétal", développé aux Etats Unis à la même époque dans un effort de recherche qui s'enfoncera vite dans l'ombre des "black programs".
- Il monte avec l'aide de son collègue et ami Maurice Viton un certain nombre d'expériences, qui feront l'objet de communications scientifiques, en particulier au VIII° colloque international de MHD de Moscou. Dans un premier temps Viton et lui réalisent la première annihilation d'un sillage turbulent derrière un obstacle cylindrique à l'aide d'un champ de forces de Laplace. En basse pression ils démontrent l'efficacité du confinement pariétal d'un plasma par inversion du gradient de champ magnétique Ils montent ensuite une expérience de simulation en milieu aqueux qui nécessite la mise en oeuvre d'un champ magnétique de 2 teslas. Ils sont ainsi les premiers à opérer l'annihilation d'une vague d'étrave, devant une maquette cylindrique, simulation hydraulique de l'abbihilation d'une onde de choc détachée, en supersonique. Cette expérience sera en fait réalisée par Viton seul, car à la suite de la chûte du lourd électro-aimant au momenu où il receptionnent la machine il fera un long séjour à l'hôpîtal et mettra de nombreuses années à récupérer de cet accident du travail, qui le lassera partiellement invalide, bénéficiaire d'une pension dérisoire dont il a pu se débarrasser lors de son départ en retraite, le versement de celle-ci étant alors impérativement assujetti à la fourniture "d'un certificat de non-décès".
- Ayant refusé de se plier à cette demandee il est donc, vis-à-vis du service des pensions du Cnrs, suspendu de paiement et "provisoirement décédé".
- Ces recherches de MHD attire ainsi sur lui l'inimitié de nombreux collègues, qui lui reprochent d'avoir établi un lien, pour eux contre nature, entre le monde des ovnis et celui de la science.
- Convalescent, il devient sous-directeur du Centre de Calcul de l'Université de Provence et monte avec son directeur et ami, Robert Romanetti le "service informatique d'enseignement". Il créera en 1978 le premier logiciel de CAO, comprenant un modeleur déjà sophistiqué, comportant toutes les fonctions des modeleurs modernes, tournant sur des ordinateurs Apple II et Amstrad 6128, avec manipulation de ce qu'il appelle des "objets précalculés", dont il vendra par correspondance 1500 exemplaires. La seule différence entre ce logicel et les produits modernes est que le sien gère au plus trois cent facettes, ce qui permet, au plus, de représenter un objet comme un tore. Il publie à cette époque un ouvrage intitulé "Pangraphe" qui sera point de départ des travaux des futurs développeurs dans le domaine de la CAO. A la fin des années soixante-dix il présente à la télévision une séquence animée, instrumentée à l'aide d'un Apple II ( 2 MZ, 48 K ) qui montre 36 vues enchaînées d'un village, parties cachées éliminées. Comme la souris n'existe pas à cette époque, ces vues sont enchaînés à l'aide d'un "paddle", d'une molette équipant l'ordinateur. A l'époque où le CD-rom n'existe pas encore non plus il échoue dans ses tentatives d'intéresser l'Education Nationale à développer une pédagogie fondée sur la présentation d'animation basées sur "des images précalculées", c'est à dire numérisées. Même échec au ministère de l'Industrie après une rencontre avec Madelin, ministre, qui croit qu'il s'agit d'un ... jouet. Même échec à la Vilette où le respobsable de l'informatique de l'époque lui demande "comment il compte assurer la maintenance d'un tel logiciel". Même échec au Cnrs, où au siège de la société Thomson, à qui il propose d'ajoindre son logiciel au TO7, etc.
- Bien qu'évoluant avec difficulté suite à son accident du travail il est désireux de donner à ses idées de MHD une concrétisation expérimentale. Comme la MHD sous la pression atmosphérique lui paraît hors de ses moyens il se tourne vers l'air en basse pression (une fraction de torr) , ce qui permet d'otenir à la fois de décharges électriques bitempératures et des paramètres de Hall élevés avec quelques milliers de volts et des champ limités à mille gauss, délivrés par des aimants permanents. Il met en évidence la naissance d'arcs HF, qu'il photographie, lors d'expériences destinées à créer une ambiance ionisée autour d'une maquette discoïde. En 1977 il parvient pour la première fois à créer des décharges électriques de forme spiralée, avec fort effet Hall, en régime bitempérature, travail sans précédent connu qui est une fois de plus publié à l'Académie des Sciences de Paris, en étant toujours présenté par A. Lichérowicz.
- Sa contribution la plus importante en matière de MHD bitempérature se situe au début des années quatre-vingt où il parviendra, convalescent, avec du matériel de fortune et dans une chambre de bonne d'Aix-e-Provence à annihiler l'instabilité de Vélikhov par confinement magnétique, travail qui contribue encore aujourd'hui à sa notoriété au delà de l'Oural. Pour certains spécialistes de MHD russe il est "l'homme qui a annihilé l'instabilité de Vélikhov dans une cxhambre de bonne".
- Sans cette découverte les machines MHD actuelles, opérant dans l'air et donc bitempérature, avec fort paramètre de hall ne pourraient fonctionner. Il présente ce résultat au VIII° colloque international de MHD où il se rendra à ses frais, la France ayant abandonné ce type de recherche au tout début des années soixante-dix.
- Après avoir rencontré Pierre Papon, directeur général du Cnrs il parvient à convaincre celui-ci d'initier dans ce cadre des recherches de MHD, axées sur le vol hypersonique sans onde de choc, au grand dam de la communauté scientifique et des mécaniciens des fluides français. A une époque, de pièces en témoignent, des gens d'une commission du Cnrs effectueront même une démarche auprès d'experts étranger, à l'occasion d'un audit. Ceci figure dans mon dossier qui est au archives. La réponse du spécialiste, consulté à propos de ces recherches de MHD ; "I don't see any strangenesse in it. I can testify that this man is in notrmal condition" suggère que le questionnement avait la forme d'une demande d'expertise psychiatrique !
- Les trois laboratoires de mécanique des fluides de la région refusent d'inscrire son étudiant en thèse d'ingénieur-docteur alors que le sujet est "étude de l'annihilation des ondes de choc autour d'un objet immergé dans un courant gazeux supersonique à l'aide des forces de Laplace". Mis sous pression par la DG du Cnrs les trois directeurs menacent "de démissionner en bloc si on leur impose un tel sujet de recherche". A terme, Lebrun devra soutenir sa thèse de doctorat ... à Poitiers, grâce à Coirier, directeur du conseil doctoral de l'université, qui est un de ses amis.
- Ces recherches seront d'abord théoriques. Elles se concrétiseront par une publication à l'European Journal of mechanics, avec Bertrand Lebrun, son thésard et par deux communications, l'une à Tsukuba, VIX° colloque international de MHD et l'autre à Pékin quelque temps plus tard. Dans les deux cas l'abesence de moyens financiers l'empêcheront de se rendre à ces deux colloques. Au milieu des années quatre-vingt Papon charge Combarnous, directeur du département Sciences Physique pour l'Ingénieur de créer un axe de recherche expérimental représentant la concrétisation de ses idées, développées sur le plan théorique avec son étudiant Bertrand Lebrun sur de simples ordinateurs Mac Intosh. Comme une seule machine est incapable à elle seule de gérer un tel calcul, tous deux en utilisent huit, Lebrun fait la navette en moto entre les différentes unités avec sa moto en transportant les données sur une disquette 3 pouces. Une première en matière de "calcul partagé".
- Selon ses instructions une expériences est montée au CORIA, dépendant de l'université de Rouen, dans le laboratoire du professeur Valentin. Hélas, au moment où démarre cet effort de recherche, suite à des élections présidentielles, le Cnrs change de direction. Le nouveau Directeur Général, Feneuille, issu de l'équpe dirigeante des ciments Lafarges ne montre aucun intérêt pour la MHD, pas plus que Charpentier, successeur de Combarnous.
- Des pression sont exercées qui lui interdisent toute direction des recherches qui seront conduites à Rouen. Il lui est signifié que son thésard "ayant travallé avec lui" ne pourra trouver place dans aucun laboratoire.
- En 1986 il jette l'éponge après vingt ans de lutte en décidant d'abandonner la MHD. Privées de ses directives les recherches de Rouen périclitent rapidement alors qu'il se déclare convaincu que cette expérience ( comme toutes celles qu'ils a faites dans sa carrière ) aurait marché au premier essai, ayant été au préalable bien maîtrisée au plan théorique.
- Il a fait l'erreur, pendant ces quelques années de come-back en MHD de ne pas demander l'accord écrit de sa hiérarchie au Cnrs ( Papon, directeur général, Combarnous, directeur du départelment Science Physique de l'ingénieur, lequel lui avait déclaré en 1983 "que le fait qu'il fasse des recherches de MHD à l'observatoire de Marseille ne posait à la maison aucun problème" ). Il prévoit que la répression ne va pas tarder à s'abattre sur lui et se lance dans des travaux de cosmologie en développant à marche forcée un modèle de cosmos à constantes variables, inspiré par les documents reçus par les espagnols. Un des éléments-clés est une relation indiquant que le produit du rayon R de l'univers par le carré de la vitesse de la lumière doit être une constante. Il découvre en quelques mois que cette contrainte assure l'invariance de l'équation d'Einstein.
- Ces travaux aboutissent rapidement et sont soumis en 1987 à la revue Modern Physics Letters A. Il est alors averti par son ancien directeur et ami, Yvon Georgelin que le nouveau directeur, James Lequeux, qu'il ne connait pas mais qui ne l'estime guère envisage de le faire exclure de l'Observatoire de Marseille. Il tente de parer le coup lui en présentant ses travaux. Mais Lequeux, qui n'y croit pas, envoie à la direction générale du Cnrs une lettre fatidique, qui se trouve dans son dossier de chercheur, portant cette simple phrase "les travaux de J.P.Petit n'intéressent en rien l'Observatoire de Marseille". Jean-Claude Charpentier, directeur du département sciences physiques pour l'ingénieur, successeur de Michel Combarnous lui écrit "je mets fin à votre affectation à l'Observatoire de Marseille. Vous serez désormais géré comme chercheur isolé", ce qui n'est rien d'autre qu'une exclusion en bonne et due forme, au passage formulée par un homme qui n'a pas l'Observatoire "dans sa juriction", puisque celui-ci dépend du département "sciences de l'univers" du Cnrs et non de celui qu'il est censé gérer. Mais quelques jours plus tard parvient la nouvelle de l'acceptation des deux premiers articles de cosmologie par la revue Modern Physics Letters A. Le Cnrs, saisi, doit le réintégrer aussitôt dans son laboratoire d'affectation.
- Dans les années qui suivent il publie de nombreux ouvrages, poursuivant entre autre la réalisation de la série d'Albums des Aventures d'Anselme Lanturlu (première publication en 1979). Il développe son modèle gémellaire en proposant un système de deux équations de champ, tensorielles, couplées par le champ gravitationnel ( dont ses travaux de 1977 représentent la version en approximation newtonienne ). Il publie deux longs articles, en 1994 dans Nuevo Cimento et en 1995 dans Astrophysics and Space Science. A partir de 1993, grâce à l'aide d'un chercheur du laboratoire Allemand DAISY, qui dispose de puissants moyens de calcul il lui est enfin possible d'effectuer des simulations ( 2d ) sur ordinateur mettant en jeu deux systèmes de points-masses. Son modèle gémellaire Très schématiquement, son modèle de comprend aisément. Deux types de matières interagissent. La matière ordinaire est auto-attractive, selon la loi de Newton et interagit par les forces électromagnétiques et autres forces donnues. La matière gémellaire est aussi auto-attractive, selon la même loi, mais matière et antimatière se repoussent mutuellement selon "anti-Newton".
- Tout ceci, mis dans un puissant ordinateur fait merveille. En 1993 émerge le premier modèle de VLS ( Very Large Structure )stable sur des milliards d'années. Une première en la matière. Selon ce modèle, au centre des vastes bulles autour desquelles s'organise notre propre matière se localiseraient des conglomérats de matière gémellaire, invisibles, car matière et matière gémellaire ne peuvent échanger de photons. D'autres simulations représentent les galaxies logées dans des "trous de gruyère" d'une matière gémlellaire "confinante". On retrouve exactement les profils des courbes de rotation (du gaz) dans les galaxies.
- Une "galaxie 2d", se présentant sous la forme d'un "grumeau de matière", orbitant ans une lacune d'un essaim de matière gémellaire se tranforme en magnifique galaxie spirale barrée. Le fait que cette formation se révèle stable sur des dizaines de tours est une autre première. Mais s'il parvient à publier dans Astrophysics and Space Science les résultats concernant la structure lacunaire et le confinement des galaxie, associée à un phénomène qu'il décrit entièrement sur le plan théorique : l'effet de lentille gravitationnelle négatif, il échouera dans ses multiples tentatives de publier les autres travaux, se heurtant à des réponses négatives de routine : "sorry, we don't publish speculative works". Sa dernière tentative se situe en 1997. Il s'adresse alors à Astronomy and Astrophysics, dont le directeur n'est autre que James Lequeux. Mais il y a un avantage : celui-ci réside en France. Il lui est donc possible d'avoir avec lui une concversation téléphonique Il lui décrit son modèle comme une alternative à celui de la "matière sombre" et demande à ce qu'un referee sans complaisance examine son travail. Lequeux, qui pense que son expert va mettre son travail en miettes, accepte et le bras-de-fer commence. Celui-ci durera dix mois.
- Il réfute une à une les critiques du referee, tandis que l'article augmente à chaque fois de volume. "S'il y a des conglomérats de matière gémellaire au milieu des grands vides de la VLS, dit le referee, alors ceux-ci doivent être responsables d'effets qui doivent émerger des obserbations". Si fait, répond-t-il : ce negative lensing doit réduire la magnitude des galaxies situées à l'arrière-plan. Or on a précisément découvert à la même époque que les galaxies à très fort redshift seraient ... naines.
- Tandis que ses collègues de l'Observatoire se passionnent pour ces échanges, Lequeux jette soudainement l'éponge en disant "que tout ceci a assez duré, qu'on ne peut ainsi encombrer le secrétariat du joural avec ces multiles échances et que sa décision est irrévocable". Il ajoute "qu'en matière de publication l'avis du referee n'est que coinsultatif etque seule compte la décision du directeur de la revcue".
Le fait du Prince.
- Face à un tel blocage il décide de créer son site Internet. Les astrophysiciens accueillent très mal ses travaux. Soit parce qu'ils ne les comprennent pas, soit parce qu'ils sont aveuglés par leur allergie viscérale au sujet ovni, qu'il a osé aborder de manière tout simplement scientifique. Les portes des séminaires se ferment devant lui. Parfois, comme à l'Institut d'Astrophysique de Paris les responsables explicitent le motif de leur refus : "vous avez publié des livres sur les OVNIS". Dans ce cas précis le mathématicien fera plier le directeur du laboratoire en exerçant une pression écrite et en l'incitant à plus de rationnalité. Mais, là-bas, il fera son exposé devant des visages fermés et hostiles.
- En 1999, participant à un colloque d'astrophysique franco-français à Montpellier il se voit interdire de parole par un autre astronome en poste au Cnrs, qui déclare "si Petit parle, je m'en vais". Les organisateurs choisissent d'annuler sa présentation.
- Il n'a pas que des ennemis. En 2005 sur invitation de ami l'Académicien et astrophysicien Jean-Claude Pecket et de Narlikar, président de l'IAU ( International Astrophysical Union ) il exposera ses travaux au Collège de France devant cinq cent auditeurs. Cette même année ce sont ses derniers travaux de MHD, sur la faisabilité du vol hypersonique qui sont acuuillis à l'Ecole Nationale Supérieure de l'Aéronautique dont il est issu, sur invitation de la direction de l'Ecole, boostée il est vrai par les élèves.
- En 2001 il pourra enfin présenter son arriéré de travaux en astrophysique et cosmologie au congrès international qui est organisé par le Laboratoire d'Astronomie Spatiale à Marseille et dont le titre évicateur est "where is the matter ?".
- A cette occasion il rédige un rapport de 74 pages qu'il tire en 200 exemplaires. Il les place sur les tables, devant les places tenues par les participants, avant que ne démarrent la séance du jour. Aucun de ces documents ne partiront à la poubelle mais, pourtant remarquable pédagogue, il constate qu'aucun collègue ne prendra contact avec lui en dépit de propositions de collaboration explicitement formulées dans le texte qu'il leur a remis. Le temps de l'idée gemellaire n'est peut être pas encore venu, alors qu'après la "matière sombe" on voit émerge "l'énergie noire", répulsive, "responsable de la réaccélération de l'univers".
- Un phénomène qu'il a parfaitement interprété, différemment, en tant que conséquence de l'instabilité des expansions conjointes des deux univers. Ce qui propulse notre univers c'est ... son jumeau, lequel voyant au contraire son expansion contrariée.
- Mais ces thèmes restent opaques pour les astrophysiciens, qui se demandent, pertplexes "où est ce second univers" et ne comprennent rien "au revêtement à deux feuillets d'une variété".
- Entre temps il a complété sa formation en allant puiser dans le savoir de son voisin et ami de toujours, le mathématicien Jean-Marie Souriau. Celui-ci a montré, dans un ouvrage publié en 1972 chez Dunod ( mais épuisé ) : "structure des systèmes dynamiques" que l'inversion du temps entraînait celle de la masse. Cela découle des propriétés de groupe de Poincaré, lequel possède quatre composantes connexes, deux "orthochrones" et deux "antichrones", selon la terminologie de Souriau. Les éléments de ce groupe agissent sur "les mouvement d'un point-masse relativiste". Son théorème montre que les éléments antichrones, en inversant le sens du temps, inversent la masse.
- Alors la boucle est bouclée, entre l'idée formulée initialement par Andréi Sakharov et celle qu'il pousse en avant depuis un quart de siècle : où la matière et la matière gémellaire se repoussent, ce qu'on obtient en inversant une des deux masses. Mais tout ceci est difficile à comprendre bien qu'il ait tenté dès 1977 d'éclairer ce point dans une publication intitulée "univers en interaction avec leur image dans le miroir du temps".
- Le thème du miroir est partout. Miroir dans le temps (T-symétrie) , miroir dans l'espace (P-symétrie)mais miroir aussi vis à vis de la charge. Il construit alors, via les groupes, un modèle où les deux univers sont "CPT-symétriques". Pour ce faire la méthode consiste à passer de quatre à cinq dimensions. Cet univers pentadimensionnel n'est autre que celui imaginé par Kaluza en 1922, en ajoutant une cinquième dimension "dzeta". L'inversion de celle-ci n'est autre que la C-symétrie. Comme montré par Kaluza, déployer le mouvement d'une particule matérielle dans cinq dimensions au lieu de quatre équivaut à la doter d'une charge électrique (tandis que la fermeture de cette cinquième dimension quantifie cette même charge).
- Il construit alors un modèle où deux univers pentadimensionnels sont reliés par une structure géométrique quadridimensionnelle, dont il décrit au passage les propriétés géométriques. En quelque sorte c'est "la structure géométrique de ce qu'on appelle le Big Bang.
- Ce travail a été refusé à ArXiv. Motif invoqué : "vous ne faites plus partie d'un laboratoire institionnalisé".
- En octobre 2005 il envoie ce travail à Jean-Pierre Bourguignon, directeur de l'Institut des Hautes Etudes de Bures-sur-Yvette en proposant de donner là-bas un séminaire sur ce thème. Comme ce travail tombe exactement dans la spécualité de Bouguignon, qui est mathématicien-géomètre, il lui demande d'expertiser lui-même son travail. Aucune réponse n'est fournie, sinon un immense silence. Il appelle Bourguignon au téléphone, en juillet :
- Oui, je mapprétais à te répondre.
- Trois relances. Dix mois ont passé. Il attend toujours....
Discussion
modifierJe ne pense pas que JPP soit sûr que le tsunami de 2004 ait été déclenché artificiellement. C'était uniquement une hypothèse car il pense simplement que dans l'absolu ce serait possible.
Je ne sache pas que ses travaux sur la MHD soient polemiques ? Je pense qu'on peut enlever ce petit morceau de phrase.
Je suis d'accord. Il faudrait séparer le paragraphe. Mais il faudrait ajouter un peu de texte pour détailler. --Tom 16 sep 2004 à 23:37 (CEST)
jean-pierre petit est un des rares scientifiques qui ait eu le courage d'aborder le phénomène ovni sous une approche scientifique. Je sais de source sûre que l'aérodyne mhd dont il a déposé le brevet à l'académie des sciences de paris en 1977 est à l'origine de l'émergence d'un drône américain discoidal qui vol à 20000km/h et qui est équipé d'une coque en curium pour parachever l'ionisation qui est en partie réalisée par les inonisateurs pariétaux. Je me permet de rajouter que le physicien Jean-Marc ROEDER a écris un excellent article dans la revue TOP SECRET n°16 en kiosque depuis le 20 novembre 2004 qui corrobore mes propres sources sur les percés spectaculaires faites par les militaires américains dans le domaine de la propulsion de soucoupes volantes par magnétohydrodynamique, car Jean-Pierre PETIT a démontré que cette forme était optimale pour ce type de propulsion. Il y a une autre piste de réflexion d'un physicien que je vous recommande particulièrement à l'adresse : http://www.ovni.ch/~kouros/emhdbo.htm , alors bonne lecture.
ps : excusez-moi d'avoir effacé le reste des dicussions l'autre fois, mais personnellement je les trouvais initelligibles. Jean-Marie
- ce serait bien de ne pas effacer le reste des discussions ... De plus ici il n'y a pas de débat à lancer. C'est une encyclopédie, pas un forum. Tom
- Il me paraît important de séparer les différentes "facettes" de JPP, et j'ai créé quelques intertitres pour essayer de sérier les choses afin que le lecteur s'y retrouve un peu. Mais question : qu'est-ce que c'est que cette histoire de brevet "déposé à l'Académie des Sciences" ? J'ai déposé quelques brevets, et aucun n'est passé par ce circuit-là. Ce n'est d'ailleurs pas le boulot de l'Académie des sciences de faire un travail qui regarde essentiellement des techniciens et ingénieurs-conseil d'une part et des juristes d'autre part (dans les deux cas pour la faisabilité et l'antériorité) 81.65.27.14 4 novembre 2005 à 16:48 (CET)
Je crois qu'il faudrait supprimer le dernier paragraphe qui n'a rien à voir avec la rigueur que l'on demande à une encyclopédie SgtPoivre 28 novembre 2005 à 18h45 (CET)
Chamboule tout
modifierIl était demandé de recycler cette article, donc j'ai tenté de le réorganiser en fonction du degré de d'information.
Pour moi, il ne suffit pas d'être affirmatif pour démontrer, et le conditionnel n'empeche pas la compréhension.
J'espère être allé dans le sens de le clareté, si non, c'est à vous de jouer. --;-) 8 décembre 2005 à 16:42 (CET)
Ca ne s'arrange pas
modifierLe bandeau « à vérifier » a été mis il y a un mois. Depuis, les modifications substantielles qui ont été apportées n'ont contribué qu'à justifier encore plus la présence de ce bandeau. Non seulement l'article ne semble pas vraiment du niveau encyclopédique requis, mais en plus certains passages pourraient être de nature à discréditer Wikipédia.
Pour donner des exemples concrets dans le texte actuel:
- « il est mis aux ban de la communauté scientifique pour avoir ridiculisé le fondateur de l'union rationaliste X... »
1) C'est difficilement crédible (et non étayé): même en admettant que cette communauté ne soit pas exempte de reproche, ce n'est pas un désaccord sur un point spécialisé de magnétohydrodynamique qui vaut à quelqu'un d'être mis au ban de cette communauté, 2) on ne peut pas accepter une attaque ad hominem, 3) les remous dans la communauté scientifique sont originellement liés aux diverses prises de position (notamment la question des extraterrestres ummites), et la présence des mots "ridiculisé" ou bien "union rationaliste" semblent plutôt être l'expression d'un point de vue non neutre.
- « suite à la lecture du livre, il me semble en y repondant à chaud -... Quand aux lettres Ummites, je relirais le tout »
On est dans un forum ?
- « serait à l'origine d'un drône américain discoïdal qui volerait à 20 000 km/h »... « les militaires américains développeraient des soucoupes volantes »... « serait l'inventeur du générateur d'électricité de la supposée soucoupe MHD américaine »... « Les scientifiques auraient par ailleurs mis au point des générateurs nucléaires MHD ultra-compacts'... »
Ces informations, même en admettant l'existence de références bibliographiques qui les valideraient, et malgré l'usage du conditionnel, ont-elles vraiment leur place dans une biographie ?
Le personnage a une personnalité suffisamment riche pour pouvoir écrire plus et mieux sur le sujet. Ne pouvant pas contribuer plus avant, il serait au minimum souhaitable que soient supprimées toutes les phrases qui dérogent de façon évidente à la neutralité de point de vue, qui peuvent être ressenties comme des attaques personnelles, dont les sources ne sont pas indiquées, ou qui auraient davantage leur place sur un forum de discussion.
Ne resteraient alors que les paragraphes: Les bases certaines, L'étrange, Les univers jumeaux... FredA 7 janvier 2006 à 10:36 (CET)
Proposition d'un article beaucoup plus factuel
modifierJean-Pierre Petit est un ancien directeur de recherches au CNRS qui a autrefois travaillé sur les systèmes de propulsion électromagnétique (MHD). Il est titulaire d'un diplome d'ingénieur dans le domaine de l'aviation à l'Ecole Nationale Aéronautique de Paris, et d'un doctorat acquis en quelques mois chez son employeur "L'institut de physique des fluides" à Marseille (source http://jp-petit.com/bio_en/bio_en.htm).
Après cela il s'investit en dehors du champ professionnel sur des théories d'univers jumeaux, dénonciations d'armes futuristes, réinterprétation d'évènements catastrophiques (Tsunami 2004, Sous marin Koursk, les attents du 11 septembre 2001), les lettres anonymes envoyés par des "extraterrestres": les UMMO, l'Egyptologie, la topologie, l'anti-matière. Le foisonnement de ces intérêts lui vaut d'être mis à l'écart de plusieurs communautés. Au cours des années 80, il écrit aussi de nombreux "Lanturlu" tres didactiques.
Malgré l'affirmation renouvellée à de multiple reprises par JP Petit, de travaux très nombreux et très brillant sur de nombreux domaines scientifiques, on ne trouve pas de trace de citations de ces travaux par des scientifiques par exemple dans Citeseer (http://citeseer.csail.mit.edu/).
Il se consacre aussi à la pédagogie, avec Les aventures d'Anselme Lanturlu (éd. Belin), des bandes dessinées de vulgarisation scientifique. Les albums sont essentiellement axés sur la physique appliquée (vol des avions dans Si on volait) ou théorique (Tout est relatif, Le big-bang), mais aussi sur les mathématiques (Le géométricon). Un album, L'informagique, parle également de l'informatique.
Sommaire
* 1 Les bases certaines * 2 L'étrange * 3 Les univers jumeaux * 4 Bibliographie o 4.1 Livres o 4.2 BD + 4.2.1 Non publiées + 4.2.2 La bible en BD * 5 Voir aussi o 5.1 Liens externes
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Les bases certaines
JP Petit a travaillé sur la MHD et ses applications à la propulsion dans les années 60 (source: Son site). Il a notamment écrit plusieurs articles de vulgarisation dans Science et Vie dans les années 70.
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L'étrange
Jean-Pierre Petit est attiré par la polémique et les affaires étranges (Source: Son site WEB qui évoque plusieurs procès en diffamation). Il est aussi hanté par des problèmes relatifs à l'humanité et son avenir.
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Les univers jumeaux
Après avoir abandonné la MHD dans les années 1960 (Source: Son site WEB), il se consacrera à la topologie et à la cosmologie, et il développera la théorie des univers jumeaux dans les années 90 (date de publication de son livre sur ce sujet: 1997).
Le cœur de cette théorie réside dans l'hypothèse qu'il existe un autre univers dont l'existence et la dynamique d'expansion conditionnent en partie le nôtre (les 2 univers intéragiraient par l'intermédiaire de la gravitation seulement). Jean-Pierre Petit essaie d'expliquer par cette hypothèse les problèmes des théories inflationnistes et de la supposée matière noire (i.e. par définition non détectable directemnent). Par exemple la forme des galaxies serait dûe à une contrainte exercée par l'autre univers. Voir sur ce sujet le livre "On a perdu la moitié de l'univers". [modifier]
Bibliographie [modifier]
Livres
* Enquête sur des extra-terrestres qui sont déjà parmi nous, Albin Michel, 1991 - (ISBN 2226055150) * Le mystère des Ummites, Albin Michel, 1995 - (ISBN 2226078452) * Les enfants du diable, Albin Michel, 1995 - (ISBN 2226076328) * On a perdu la moitié de l'univers, Albin Michel, 1997 - (ISBN 2226093931) * OVNIS et armes secrètes américaines, Albin Michel, 2003 - (ISBN 2226136169) * L'Année du contact, Albin Michel, 2004 - (ISBN 2226151362)
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BD
* Elle court, elle court-- l'inflation, Belin, 1983 * Cosmic story, Belin, 1985 * Le topologicon, Belin, 1985 * Tout est relatif, Belin, 1985 * Si on volait ?, Belin, 1985 * A quoi rêvent les robots ?, Belin, 1985 * Le geometricon, Belin, 1985 * Energétiquement vôtre, Belin, 1985 * Le trou noir, Belin, 1985 * Le mur du silence, Belin, 1985 * Big bang, Belin, 1985 * L'informagique, Belin, 1985 - (ISBN 2701103762) * Mille milliards de soleils !, Belin, 1986 - (ISBN 2701104696) * Et Pour quelques ampères de plus, Belin, 1989 - (ISBN 270111277X) * Opération Hermès, Presence, 2003 * Le chronologicon, Presence, 2003 - (ISBN 2901696546) * Joyeuse apocalypse, Presence, 2003 - (ISBN 2901696538)
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Non publiées
* Le voyage du maxiflon, 1965 * Le spondyloscope * L'économicron * Le tour du monde en quatre vingt minutes Proposé à la lecture ici * L'aspirisouffle * Le logotron * Les mille et une nuits scientifiques, 1995
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La bible en BD
* L'Ancien Testament : la folle histoire de Dieu * Le Nouveau Testament : Jesus de Nazareth
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Voir aussi
Anselme Lanturlu [modifier]
Liens externes
* Site Lanturluland * Site de Jean-Pierre Petit* Une biographie
Fin de la proposition
modifierJ'ai bien conscience que des points ne sont pas factuels, en particulier une thèse de doctorat qui est introuvable sur internet, qui aurait été écrite en quelques mois, et avec un directeur de thèse qui n'est pas mentionné, ça sent le soufre. Comme d'habitude avec JPP.
- Merci d'avoir éclairci cet article qui en avait bien besoin, je soutiens tout à fait cette proposition pour une application rapide ! -- ClementSeveillac 7 février 2006 à 00:35 (CET)
- D'accord également pour un changement rapide - NB: Citeseer est très loin d'être complet, et ne prouve rien. Par contre, des listes des articles scientifiques publiés par JPP peuvent être trouvées ici [1] ou ici [2] FredA 7 février 2006 à 09:23 (CET)
- Bonjour et merci de vos avis, A moins que je ne me trompe, Citeseer ne recense pas les textes, mais les citations, ce qui est bien pratique aussi pour connaitre l'état de l'art. Il ne suffit pas de publier, il faut encore que ça soit reconnu, c'est un point fondamental ;-)
Sinon pour la modification, ça serait bien si c'était une autre personne que moi qui la faisait, rien que pour montrer qu'il y a un consensus.
- Bon voilà, j'ai mis la nouvelle version (y'a plus qu'à attendre ...:) ). À part un peu de wikif (comme on dit chez nous), j'ai mis en commentaire la partie concernant Citeseer, parce que telle quelle cela ne me semble pas très encyclopédique. Je pense en revanche qu'il pourrait être utile de citer quelques uns des articles scientifiques publiés par JP Petit, en plus de la bibliographie actuelle. J'ai également laissé le bandeau {{À vérifier}} en place, il faudra je pense l'enlever un peu plus tard si il n'y a pas de réactions aux changements apportés. Stanlekub 8 février 2006 à 01:28 (CET)
Avec JPP, il vaux mieux s'en tenir au factuel. Ceci étant dit, certains de ses propos demeurent intéressants et, si ce n'était pour son caractère irascible et une tendance au cabotinage, je dirais qu'il ne mérite pas l'ostracisme dont il est victime. ²°¹°° 11 février 2006 à 21:53 (CET)
- J'ai une autre proposition pour aménager l'article consacré à JPP, le brouillon se trouve dans mon bac à sable. La bande dessinée Anselme Lanturlu ayant déjà son article il est peut-être inutile de remettre la liste complète dans l'article de l'auteur. La bio remonte jusqu'à son enfance, elle comporte des éléments absents dans l'article actuel (le passage à la Faculté des Lettres d'Aix-en-Provence). Pour le reste je me pose autant de questions que vous, je laisserais volontiers quelqu'un d'autre traiter l'aspect scientifique ou pseudo-scientifique… :-) AEIOU 1 mars 2006 à 00:53 (CET)
"réinterprétation"
modifierCe mot ne sonne pas NPOV... ne pourrait-on pas le remplacer par "essais d'enquête sur" ? Moala 10 mars 2006 à 19:44 (CET)
réinterprétation
modifierJe ne sais pas ce que c'est "NPOV", ce que je voulais dire c'est qu'il donne une interprétation alternative à une interprétation existante. "Essai d'enquète" tendrait à dire que ce n'est pas une enquète complète, mais un début. C'est donc une idéee un peu différente, mais pourquoi pas? JPLR
commentaire sur la proposition de biographie
modifierJe la trouve très bien, beaucoup plus précise que l'actuelle. Il y a juste un point: JP Petit a t-il travaillé sur la MHD ou sur des systèmes de propulsion MHD?. Tout dépend de ce qu'on entend par "travaillé" - Est ce que l'on parle du travail qui lui était demandé (d'ailleurs est ce que ses responsables lui ont donné des objectifs précis? ce n'est pas sûr. Dans ce cas la mission de l'organisme qui le rétribuait portait-elle sur les moyens de propulsion?) - Ou de ce sur quoi il avait envie de travailler comme en témoigne les articles de Science et Vie? Sinon bravo. JPLR
- Il y a une chose qui me gène dans la biographie c'est que l'on pourrait croire que JPP a été promu directeur de recherche au CNRS pour ses travaux scientifiques, or il n'en est rien, il a été promu par un jury transdisciplinaire intitulé quelque chose comme "information et communication scientifique" . En gros, JPP a été promu DR CNRS pour ses BD d'Anselme Lanturlu et ses articles de vulgarisation scientifique. Certes il le méritait, certes n'étant pas identifié dans une communauté ou une autre il aurait eu du mal à être promu par la voie habituelle, mais c'est peut-être bon de le dire. Pierrot Lunaire 31 août 2006 à 10:36 (CEST)
Quelles sont les références avec lesquelles on peut étayer cela?
--84kg 31 août 2006 à 20:47 (CEST)
- Ca devrait se trouver dans les archives du CNRS. En ce qui me concerne, il s'agit de souvenirs personnels. Pierrot Lunaire 1 septembre 2006 à 11:10 (CEST)
Univers jumeaux : théorie alternative ou fausse?
modifierBonjours à tous,
Il y a quelques chose qui me gêne un peu avec la "théorie de l'univers jumeaux".
Une théorie mérite t-elle d'être évoqué dans wikipédia dès qu'elle existe?
Existe t-il réellement d'autres chercheurs (réputés de préférence)qui travaillent sur ce modèle cosmologique?
Quels sont les échos (i.e. citations recueillies par son article publié sur Arxiv?
Pas si sûr que cela
http://www.citebase.org/abstract?id=oai%3AarXiv.org%3Amath-ph%2F0502042
En gros, quel crédit et surtout quelle visibilité doit on donner à une théorie qui ne semble convaincre...que son auteur.
Bien sûr, il y a la théorie du génie incompris, jalousé et ignoré par la communauté "pèpère" et "bien pensante".
Mais hors de cette posture?
Merci pour votre attention.
- Bonjour. J'ai relu l'article et il n'y a rien qui me gêne concernant cette théorie.
- La politique de Wikipedia est de bâtir de articles en se basant sur des faits. Comme vous ne remettez pas en cause la légitimité d'un article sur JPP, il reste à s'attacher aux faits qui émaillent sa vie et à la manière dont ils sont exposés de façon à ne pas orienter le lecteur. Qu'il ait consacré plusieurs années de sa vie à élaborer une théorie sur les univers jumeaux est un fait indéniable qui mérite d'être noté (vous citez d'ailleurs, à juste titre, une publication pour quiconque en douterait). Si, comme vous le dites, cette théorie ne « semble convaincre personne » (ça veut dire quoi « semble » ?), ça n'y changera rien. Le fait que d'autres chercheurs y travaillent ou non n'y changera rien non plus. Mais, pour répondre à votre question, la publication étant le fait de trois auteurs n'indique-t-il pas qu'il n'est pas tout seul à échaffauder cette théorie ?
- Ce qui peut être intéressant par contre, ce serait des références à des travaux contradictoires, émanant d'autres chercheurs (réputés de préférence — je ne parle pas des courageux anonymes qui passent leurs journées sur Usenet à critiquer les uns et les autres ; l'un d'eux a publié un travail personnel sur WP pour contredire une théorie de JPP sur la variabilité de c, et la démonstration était catastrophique). Si sa théorie ne convainc effectivement personne, de telles références ne doivent pas être très difficiles à trouver. Dans ce cas, n'en déplaise aux fanatiques de l'autodafé, il n'est pas question de gommer ce fait de la vie de JPP, mais d'y ajoindre une phrase du type « mais cette théorie a été invalidée par les travaux des professeurs X et Y (+ référence) ».
- Wikipedia tente d'exposer des faits sans jugement ni prosélytisme. Puisque les faits ne sont pas contestés, y a-t-il quelque chose dans la formulation qui vous gêne parce qu'il tenderait à induire le lecteur en erreur ? Le cas échéant, auriez-vous une proposition alternative à nous faire ? Mais avant de raisonner « reformulation », je précise que le mieux est quand même de nous trouver des références sur des travaux qui invalident sa théorie. — Xavier, 22 août 2006 à 15:17 (CEST)
Merci Xavier d'avoir pris la peine de me répondre.
ce que j'ai exposé plus tôt sont des doutes que je ressents en tant que lecteur lambda, je n'ai d'ailleurs aucune intention de contribuer à cet article en le modifiant.
Cela dit, voici quelques remarques à propos de votre réponse:
Généralement, lorsqu'un article expose une théorie peu convaincante, les autres chercheurs l'ignorent. Point barre, ils ne "perdent" pas leur temps(c'est comme cela que cela est vu de leur part) à écrire un article pour prouver que telle théorie est fausse. Les cas où des articles sont publiés pour invalider un point de vue, c'est lorsqu'un modèle est controversé, ou lorsque 2 théories s'affrontent. En maths par exemple, 2 chercheurs ont publié un article où ils affirment contredire la conjecture de Hodge.
Mais c'est parce que paradoxalement, la quasi-totalité des chercheurs pensent qu'elle est vraie et que de nombreuses équipes travaillent dessus.
C'est au chercheur de prouver la validité de ses travaux, par exemple à l'aide d'éventuelles expériences.
Aussi, je pense qu'il est illusoire d'attendre des articles contredisant sa théorie. Surtout si on la juge infondée.
Le critère le plus crédible pour juger de la valeur d'un article est le nombre de citations qu'il recueille: mon "semble" était un euphémisme poli, et comme je n'ai pas la certitude que les sites que j'ai consultés aient tout référencé, je suis obligé de constater que dans l'état actuel des choses, le nombre de citation est nul (je le répète d'après les principaux sites référençant les articles de physique).
En science, cela ressemble a un désaveu.
Pour la publication, l'article fut publié sur arxiv où il n'y a pas de comité de lecture, donc pas de sélection (cela a un peu changé depuis un certain temps).
Vous parlez à juste titre de ne pas induire le lecteur en erreur, aussi je pense (une fois bien sûr que le travail soit bien fait) que l'on évoque l'impact de ces travaux.
Il me semble plus honnete de mentionner le fait qu'ils sont pour l'instant ignorés par le reste de la communauté scientifique.
JPP a un avis sur la raison de ce manque d'adhésion,on peut donc le rajouter "selon Jean-Pierre Petit,...".
Ce n'est pas un critère absolu, mais comme vous le dites, c'est un fait.
Ce n'est que mon point de vue.
--84kg 23 août 2006 à 03:03 (CEST)
- Sous cet éclairage, il me semble tout à fait approprié d'ajouter que cette théorie est pour le moment ignorée par la communauté scientifique. C'est une formulation parfaitement neutre qui n'insinue ni que la théorie de JPP ne vaut rien, ni que la communauté scientifique fait preuve de pusillanimité vis à vis de théories novatrices. C'est l'Histoire qui décidera, pas wikipédia.
- Je vais donc modifier le texte en conséquence. Ceci dit, je m'interroge sur le crédit qu'il faut accorder aux recherches sur Internet. Je lis ceci sur le site de citebase :
- Please do not be discouraged if your papers fail to appear or have few or no citations. Citebase's coverage and capabilities are based:
- only on those citing and cited papers that their authors have already archived in the source eprint archives,
- only on those of the cited papers that can currently be successfully linked,
- and, for arXiv, for now, on the usage/hit data for its UK-site only.
- The literature available online is growing daily, but it is still only a tiny subset of the total current research literature across disciplines. (Hence the moral of this story is not that these capabilities are intrinsically limited, but that researchers should hurry and self-archive their papers so the coverage can be complete!)
- Please do not be discouraged if your papers fail to appear or have few or no citations. Citebase's coverage and capabilities are based:
- Comme le document dont il est question semble avoir été publié en 2005 (?), je me demande si ce n'est pas un peu trop récent pour en conclure qu'il ne suscite l'intérêt de personne parce qu'il n'est pas cité. Je ne sais pas, je ne mesure pas la chose car je ne fait pas partie du monde de la recherche scientifique. Je m'en remets donc à votre analyse. — Xavier, 23 août 2006 à 12:54 (CEST)
Merci, pour cette réponse.
Les limites des informations fournies par les cites (dont l'un géré par l'université de Stanford)présents sur cette pages? Je les ai également évoquées et je suis pour qu'elles soient également présentes (d'après les résultats sur les cites à ce jour, etc...).
Cependant, une recherche des articles traitant des "univers jumeaux" ne donne (pour l'instant) qu'une seule occurence: l'article de Petit. Sur Arxiv, il y a un seul article différent de celui de Petit, http://arxiv.org/PS_cache/gr-qc/pdf/9711/9711044.pdf , et le terme "univers jumeaux" n'y apparait que comme un terme technique ayant peu à voir avec le modèle de Petit (de plus les auteurs n'y font aucune référence).
C'est surtout cela et l'abscence de séminaire consacré à ce modèle qui ont instillé le doute en moi.
Cela dit, je peux lourdement me tromper.
Il y a des astrophysiciens qui sévissent sur Wikipédia, il semble donc pertinent comme vous le proposez de demander leur expertise.
--84kg 23 août 2006 à 14:08 (CEST)
- Bonjour. J'ai effectué les corrections comme suggéré, ça me convient parfaitement. N'hésitez pas à corriger si qq chose d'autre vous gêne. Pour les astrophysiciens, je ne vais pas partir en chasse et plutôt attendre qu'ils passent par ici. D'ailleurs, JPP est déjà venu ici il y a peu et je ne doute pas qu'il saura nous citer d'autres travaux qui s'appuient sur les siens, s'il en existe. Après tout, c'est le mieux placé. Pour l'absence de séminaire, vous noterez tout de même son intervention à Marseille, en 2001, lors de l'International Conference on Astrophysics and Cosmology (« Where is the matter ? »). Cordialement. — Xavier, 23 août 2006 à 14:52 (CEST)
Vos modifications me conviennent parfaitement, de plus, j'ai trouvé un astrophysicien qui participe à wikipédia. Je vais lui demander quelques conseils.
Cordialement.
--84kg 23 août 2006 à 15:43 (CEST)
Dernier petit détails (puisqu'il faut être très précis) :
J'ai finallement trouvé 2 citations d'un article de Mr Petit sur les "univers jumeaux":
"Twin universes cosmology" (Avril 1995), dont une de JP Petit lui même.
http://www-spires.slac.stanford.edu/spires/find/hep/www?rawcmd=ea+Petit,+J+P
Une citation extérieure en 9 ans cela peut être vu comme faible, mais ce n'est pas 0.
En attendant, l'avis d'un expert.
Cordialement
--84kg 23 août 2006 à 16:12 (CEST)
- Bravo pour la citation. En fait, en recherchant rapidement avec Google, on trouve trois publications (http://arxiv.org/abs/gr-qc/9812049, http://arxiv.org/abs/gr-qc/9907003 et http://arxiv.org/abs/gr-qc/0404044) de ce même auteur (J.A. Belinchón) qui mentionnent cet article « Twin Universe Cosmology » dans Astrophysics and Space Science. Ça démontre au moins une chose, c'est que l'outil de recherche de citebase est loin d'être exhaustif, comme l'admet leur disclaimer par ailleurs. Je me propose de reformuler la note lorsqu'on aura fait un peu le tour des citations, avec l'aide de cet astrophysicien wikipédien. — Xavier, 23 août 2006 à 17:41 (CEST)
Je les ai vu, mais elles tournent plus autours des théories de vitesse de la lumière variable.
D'ailleurs, on peut aussi ajouter dans l'article qu'il est l'un des premiers a avoir travaillé sur ce sujet(qui me semble plus fructueux). Bien sûr, je ne connais pas la valeur de ce qu'il a produit.
Cordialement.
--84kg 23 août 2006 à 18:36 (CEST)
Sur ma page "discussion", Alain r. a proposé les liens [3]
et [4]
qui sont plus complets.
Sa position est sur la même page, et je lui ai demandé la permission de le reproduire ici.
Cela ne changera pas grand chose au consenssus auquel nous avons abouti, mais cela nous confortera dans notre choix.
Cordialement.