Discussion:Censure d'Internet
Non neutre
modifierc'est pas sympa de voir un "bandeau non-neutre" alors qu'il n'y a rien ds la page de discussion. la page de discussion d'un article est justement faite... pour discuter de l'article Al ☮ 1 mar 2005 à 23:43 (CET)
Wikipédia:Liste des articles non neutres#(X) Internet et la censure, comme indiqué sur la bandeau... Turb 20 mar 2005 à 10:01 (CET)
- Le passage sur les différents pays censurant internet est une copie intégrale du site de RSF donné en référence... à reformuler d'urgence ! فاب | so‘hbət | 8 décembre 2006 à 17:29 (CET)
- RSF utilise un langage aussi POV dans ses communiqués ??? C'est pas très sérieux :( En tout cas, ça ne va pas pour Wikipédia... --Moumine bavarder gaiement 24 décembre 2006 à 00:45 (CET)
Censure de l'internet ou de l'accès à Internet ?
modifierJ'avoue que cet article me laisse perplexe.
S'il s'agit de la censure de l'accès à internet dans les dictatures dont on souhaite parler, je ne peux que l'approuver des deux mains quand bien même les sources proviendraient très largement de la très discutée association RSF (Voir la page de discussion de Reporters sans frontières sur Wikipédia). Mais cette vision de la liberté d'accès à internet est extrèmement partielle et partiale s'il s'agit de l'accès à internet dans l'ensemble des pays du monde, y compris les démocraties avérées.
Qu'on m'autorise à exprimer ici mes interrogations sur ce sujet.
Le titre de l'article est ambigü. Qu'entend-on par « Censure de l'Internet » ? L'alinéa qui suit ce titre ne permet pas de le savoir. S'agit-il de la censure de l'accès à Internet ? Ou de la censure du contenu des sites ?
Si, je suis parfaitement d'accord avec l'article pour ce qui concerne l'accès à Internet, je ne saurais l'être pour ce qui concerne le contenu des sites du vaste Web.
Mon âge et mes responsabilités professionnelles passées, font que j'ai connu l'internet libre des années 90. L'époque où l'Etat de Californie offrait des adresses mails et des hébergements gratuits en finançant Géocities. Initialement pour permettre à tous les californiens de se connecter au Web mais finalement ouvert à toute la planète. Mon adresse @geocities.com fonctionne encore. C'est aussi, en France l'époque d'Altern dont je fus un modeste militant.
Mais les temps ont bien changés. Le suicide d'un étudiant homosexuel américain parce que son homosexualité avait été révélée à toute la planète sur internet doit faire réfléchir parmi bien d'autres faits du même genre (sans être aussi dramatiques). Qui se souvient de l'affaire David Hirschmann Hoaxbuster ? Elle date de l'an 2000 et est donc vieille de dix ans. Et pourtant une recherche sur Google donne 202 000 réponses en 2010 David Hirschmann !
L'internet « libre » que nous connaissons aujourd'hui procède de la même démarche que l'ultra-libéralisme en économie : c'est la liberté du renard libre dans le poulailler libre. L'internet « libre » de 2010 c'est un internet qui fait fit de la loi « Informatique et liberté » (1998) en France, des textes équivalents adoptés par l'ensemble des pays européens et de la Directive « vie privée et communications électroniques » du 12 juillet 2002, adoptée par l'Union Européenne. Si cet internet « libre » là s'assoit sur ces textes c'est que les sites peuvent être hébergés n'importe où en en particulier dans des états qui n'ont qu'une vision très approximative des libertés individuelles.
Le problème, au fond, est que la liberté du contenu d'Internet ne saurait faire obstacle à d'autres libertés tout aussi fondamentales comme celle du respect de la vie privée ou du droit à l'image. Sans parler bien sur du terrorisme ou de la pédophilie. Il y aurait quelque hypocrisie à clamer haut et fort qu'on est pour « la liberté d'internet » (avec l'ambiguité de ces termes évoquée au premier paragraphe) et qu'en conséquence les sites terroristes ou pédophiles ont droit de citer !
Le droit à l'image est particulièrement au centre du débat. Voir des peoples, photographiés ou filmés à leur insu avec des téléphones de type smartphone et se retouver dans YouTube ou Dailymotion est tout aussi plaisant que de les voir dans Gala ou Voici. Mais y voir des personnes privées comme une enseignante sortant de ses gonds en plein cours ou se faisant agresser par des élèves me choque profondément. Il en va de même lorsque j'apprends que de plus en plus de gamins se font harceller moralement par leurs camarades via Facebook.
Quand la CNIL demande à Google de réduire la durée de stockage des données personnelles à six mois (l'Allemagne demandant zéro jours) ; quand l'Union Européenne exige de Facebook qu'il éclaircisse l'utilisation qui est faite des données de ses membres, la « liberté d'internet » est mise en cause à bon droit. Autrement dit « la censure d'internet » est justifiée. Que le fondateur de Facebook soit aujourd'hui plus riche que le fondateur d'Apple doit faire réfléchir sur l'origine de sa fortune. La publicité sur Facebook n'explique pas tout. Il y a quelques questions à se poser. Pourquoi de plus en plus de firmes tiennent-elles à être présentes sur Facebook en y ayant un compte ? Et une icone sur leur site souvent intitulée « rejoignez-nous » sur Facebook et/ou sur Tweeter ? Ce sont rarement des adolescents ou des adolescentes qui se posent ce genre de question. Raison de plus pour que leurs ainés se les posent.
Un autre aspect discutable de l'internet libre c'est la possibilité qu'il offre actuellement de diffuser n'importe quelle nouvelle sans la moindre vérification y compris les fausses. Or s'il y a un lieu ou le stupide adage « il n'y a pas de fumée sans feu » s'exprime plein pot c'est bien sur « l'internet libre ». Une désinformation croustillante fera le tour de la terre quand le démenti tombera dans les oubliettes. Jadis on disait « je l'ai lu dans le journal » comme garantie de vérité d'une information. Nous sommes en train de passer à « je l'ai lu sur Internet » ! Pour preuve : le Buzz qui est l'antinomie de la démocratie laquelle suppose des citoyens éclairés par des informations fiables et pas parce qu'elles « font le buzz ».
- Le désavantage d'internet est qu'il est possible de dire tout et n'importe quoi. L'avantage d'internet est qu'il est toujours possible de se livrer à une recherche pour vérifier une information. De plus, je partage tout à fait votre critique de RSF, et quand nous voyons que le Monde (et d'autres médias) est capable de reprendre les dépêches de RSF sans jamais les remettre en question, le « je l'ai lu sur Internet », tant que ces médias ne vérifieront pas leurs sources, ne peut qu'être promis à un bel avenir. L'article du Monde sur la censure sur Internet cité en source contient de belles contradictions (comme le fait de dire que "Fidel" serait un mot clé considéré comme subversif à Cuba), et je m'étonne que des journalistes puissent reprendre une telle "information" sans la contrôler ni même relever sa contradiction. Cet article du Monde va jusqu'à prétendre que les opposants reconnus n'auraient pas accès à Internet, ceci alors qu'une blogueuse comme Yoani Sanchez publie quotidiennement des billets sur son blog depuis Cuba. Yaoni Sanchez est la dissidente cubaine la plus connue en occident, mais RSF et le Monde "ignorent" qu'elle publie son blog depuis Cuba. Tout comme ils ne savent pas qu'il y a des centaines de blogs à Cuba qui sont critiques vis-à-vis de leur gouvernement, ce qui est leur droit, mais qui ne présentent pas pour autant une vision manichéenne de Cuba. Et contrairement à ce que prétend le Monde, j'ai pu constaté que les ordinateurs sont en vente libre à Cuba et que n'importe quel cubain qui en a les moyens peut les acheter sans avoir à demander une autorisation. Ce qui implique que la seule raison qui fait qu'il a peu d'habitants de l'île qui ont un ordinateur est leur niveau de vie, lequel a beaucoup à voir avec l'embargo des USA envers Cuba.
C'est grave et je n'ai pas de solution magique à apporter à ce problème. Mais d'ores et déjà les entreprises filtrent - à juste titre - l'accès à internet dans le cadre professionnel grâce à des suites logicielles tels que Websense ou Blue Coat WebFilter (parmi d'autres). Et Tôt ou tard il faudra bien que les démocraties « encadrent » Internet pour sauvegarder la vie privée des internautes (et des autres). J-L Cavey (d) 8 octobre 2010 à 17:04 (CEST)
- Le problème est que, comme l'affaire Snowden le montre, les démocraties ont transformé internet en matrice d'espionnage global, et comme les Spy files de wikileaks le montrent, tous les pays riches et la plupart des pays émergeant achètent les mêmes technologies d'espionnage que celles utilisées par la NSA. Ce qui implique que nous, les citoyens espionnés ne pouvons pas leur faire confiance pour sauvegarder une vie privée qu'elles sont les premières à violer allègrement en l'espionnant sans vergogne.Dominique Michel (discuter) 26 février 2014 à 02:34 (CET)
Liens externes modifiés
modifierBonjour aux contributeurs,
Je viens de modifier 1 lien(s) externe(s) sur Censure de l'Internet. Prenez le temps de vérifier ma modification. Si vous avez des questions, ou que vous voulez que le bot ignore le lien ou la page complète, lisez cette FaQ pour de plus amples informations. J'ai fait les changements suivants :
- L'archive https://web.archive.org/web/20141213041450/http://fr.rsf.org/ouzbekistan-ouzbekistan-12-03-2012,42015.html a été ajoutée à http://fr.rsf.org/ouzbekistan-ouzbekistan-12-03-2012,42015.html
- Ajout de la balise {{dead link}} à http://12mars.rsf.org/2012/fr/
- Ajout de la balise {{dead link}} à http://rue89.nouvelobs.com/2008/02/14/psiphon-un-logiciel-anticensure-netxplorateur-de-lannee
SVP, lisez la FaQ pour connaître les erreurs corrigées par le bot.
Cordialement.—InternetArchiveBot (Rapportez une erreur) 23 juillet 2018 à 03:59 (CEST)
- Cet article est complètement stupide et désinforme massivement.
- Il ne parle même pas de la censure du net 2A01:CB00:118C:7600:74A9:F918:8B36:8195 (discuter) 19 septembre 2023 à 15:24 (CEST)