Dimósia Epichírisi Ilektrismoú

La Dimósia Epichírisi Ilektrismoú (DEI) (en grec moderne : Δημόσια Επιχείρηση Ηλεκτρισμού (ΔΕΗ ou DEH)), désignée aussi parfois en anglais comme Public Power Corporation (PPC) est le fournisseur historique et principal d'électricité en Grèce.

Dimósia Epichírisi Ilektrismoú
logo de Dimósia Epichírisi Ilektrismoú

Création Août 1950
Forme juridique Anо́nymi Etería (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Action Bourse d'Athènes (PPC)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social 30 Chalkokondili Str. 10432, Athènes
Drapeau de la Grèce Grèce
Direction Arthouros Zervos, PDG
Président Georgios Stassis (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Actionnaires État grec (51 %)
Activité Fourniture et distribution d'énergie, exploitation minière
Produits Électricité, gaz, lignite
Filiales IPTO (ou ADMIE), HEDNO, PPC Renewables
Effectif 20 000
Site web www.dei.gr

Fonds propres 3 943 000 000 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Dette 4,99 Mds € (2014)[2]
Chiffre d'affaires 5,86 Mds € (2014)[2]
en diminution - 1,79 %
Bilan comptable 14 112 000 000 ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net en augmentation 91,3 millions € (2014)[2]

Histoire

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La DEI a été créée en août 1950 par le gouvernement grec. L'entreprise publique a progressivement racheté les 400 entreprises d'électricité municipales ou privées déjà présentes sur le sol grec[3].

En 2001, l'entreprise a changé de statut et est entrée en bourse, cependant, elle reste contrôlée par l'État qui demeure le principal actionnaire.

En 2007, DEI dispose de 97 centrales électriques pour une production totale de 12 760 MW.

En 2012, DEI dispose d'une capacité de production d'électricité de 12,5 GW et compte 7,4 millions de clients pour 20 000 employés [4],[3].

Privatisation

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Conséquence de la crise de la dette publique grecque, la Commission européenne, le Fonds monétaire international et la Banque centrale européenne ont fait pression sur le gouvernement grec pour qu'il engage la privatisation de DEI.

L'État s'est engagé en 2012, via l'organisme Hellenic Republic Asset Development Fund, à diminuer sa participation au capital de DEI avant 2016, alors qu'il en détient encore 51 % à la fin du premier trimestre 2014. Pour en faciliter la privatisation, DEI a été scindée en deux parties : l'une concentrant les dettes (estimées à 5 milliards d'euros), la seconde récupérant les activités rentables dont le prix d'achat est estimé entre 1,5 et 2 milliards d'euros[5].

Fin janvier 2014, le Parlement a approuvé la cession de 66 % du capital de la filiale de DEI : IPTO (aussi appelée ADMIE), l'opérateur national de transport d'électricité[6]. Le 9 juillet 2014, le Parlement autorise, cette fois, la privatisation de 30 % de la société-mère, DEI, d'ici 2015, faisant ainsi passer à terme la participation de l'État de 51 à 21 %[7].

Le 29 janvier 2015, le nouveau gouvernement grec (composé principalement du parti politique SYRIZA) a annoncé le gel de la privatisation de DEI[8]. Un mois plus tard, Panayótis Lafazánis, ministre de l’Énergie grec, a confirmé que la cession d'une partie du capital de DEI était abandonnée, ainsi que la vente de 66 % d'IPTO (ou ADMIE)[9].

La participation de l’État diminue à 34 % en 2021. Dans le même temps, la direction de DEI prévoit de vendre en 2022 à la société australienne Macquarie Asset Management 49 % du capital du réseau de distribution de l’électricité, Hellenic Electricity Distribution Network Operator (Hedno)[10].

Le processus de privatisation a été combattu par le syndicat principal des employés de la compagnie d’électricité (Genop), qui estime que celle-ci « va entraîner la perte de la plus grande entreprise industrielle du pays » et que « le contrôle public est nécessaire pour empêcher les augmentations incontrôlées des prix de l’électricité pour les ménages et les entreprises[10]

Organisation

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DEI est un groupe composé d'une société-mère dénommée DEI et de plusieurs filiales :

Polémiques

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Fin février 2015, DEI a mis en place une nouvelle convention collective qui accorde des bons alimentaires à une partie du personnel. Cette convention collective a été critiquée par des partis d'opposition ainsi que par des membres de SYRIZA, au pouvoir[13].

Le 4 mars 2015, le PDG de DEI, Arthouros Zervos, a démissionné à la suite de son inculpation par la Justice grecque pour avoir octroyé plus de 150 000 euros d'avantages financiers à 19 cadres de l'entreprise, en pleine crise économique (2010-2012)[13].

Voir aussi

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Notes et références

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  1. Répertoire mondial des LEI (base de données en ligne), consulté le . 
  2. a b et c PPC GROUP FY2014 FINANCIAL RESULTS, communiqué de presse de DEI, le 27 mars 2015, consulté le 10 août 2015
  3. a et b PPC S.A, site de DEI, consulté le 25 avril 2014
  4. Corporate Identity, site de DEI, consulté le 25 avril 2014
  5. Alexia Kefalas, EDF convoite l'électricien grec DEI, en voie de privatisation, Le Figaro, le 16 avril 2014, consulté le 22 avril 2014
  6. L'Électricité de Grèce (PPC) dans le rouge plombé par des taxes, AFP, le 27 mars 2014, consulté le 22 avril 2014
  7. Grèce: la privatisation de l'électricité adoptée, dépêche AFP, site du Figaro, le 9 juillet 2014, consulté le 22 juillet 2014
  8. Greece to freeze plans to privatise power utility PPC - new energy min, Reuters, le 28 janvier 2015, consulté le 19 février 2015
  9. Grèce: pas de privatisation dans l'électricité, Reuters et Le Figaro, le 25 février 2015, consulté le 3 mars 2015
  10. a et b « La compagnie d’électricité grecque connaît une privatisation houleuse », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  11. Company, site officiel de IPTO, consulté le 19 mai 2014
  12. Profil, background, Strategy, site officiel de PPC Renewables, consulté le 19 mai 2014
  13. a et b Public Power : Le n°1 de l'électricité en Grèce perd son PDG, inculpé, Thomson Reuters, le 4 mars 2015, consulté le 13 avril 2015

Liens externes

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