David Trachsel
David Trachsel, né le à Bâle (originaire de Frutigen [BE]), est un homme politique suisse membre de l'Union démocratique du centre (UDC).
David Trachsel | |
David Trachsel en 2020. | |
Fonctions | |
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Député au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville | |
– | |
Président des Jeunes UDC | |
En fonction depuis | |
Prédécesseur | Benjamin Fischer |
Successeur | Nils Fiechter |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bâle |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Union démocratique du centre |
Profession | Administrateur |
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Il est président des Jeunes UDC depuis et député au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville de 2021 à 2023.
Biographie
modifierDavid Trachsel naît le [1] à Bâle[réf. nécessaire]. Il est originaire de Frutigen, dans le canton de Berne[2]. Il a également des origines tchèques[3].
Il grandit dans le quartier de Gellert (de)[4].
Il est coureur cycliste dans l'équipe nationale des moins de 19 ans[3],[5].
Il étudie l'administration des affaires à Bâle, puis travaille comme administrateur[6], notamment pour l'entreprise de lobbying du conseiller national Sebastian Frehner[4],[7].
Parcours politique
modifierDavid Trachsel se présente en au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville et termine deuxième viennent-ensuite[9]. Aux élections fédérales de 2019, il se présente sans succès sur la liste des jeunes UDC du canton de Bâle-Ville[10].
En , il est élu président des jeunes UDC Suisse pour succéder à Benjamin Fischer[11]. Avant cette élection, il est le secrétaire général du parti pendant une année[11]. Sa présidence, sous laquelle la visibilité des Jeunes UDC augmente fortement[12], est contestée en par différents présidents cantonaux, qui lui reprochent de trop se concentrer sur la critique du wokisme[13] ; il ne conserve son poste, soumis au vote du comité, que par huit voix contre sept[14]. Il annonce début 2024 qu'il ne représentera pas pour un nouveau mandat en mars[15].
En , il est élu au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville[16]. Il y siège à partir du [1]. Il annonce début sa démission pour la fin avril en raison de son déménagement à Kaiseraugst, en Argovie[17],[18]. Sa démission est effective le [19].
Positionnement politique
modifierDavid Trachsel se situe tout à la droite de son parti[4],[20], avec un style qualifié d'agressif par la Basler Zeitung[21]. Il se décrit comme économiquement libéral et s'engage dans la campagne contre l'initiative sur les multinationales responsables[22]. Il est en revanche conservateur sur le plan des valeurs et chrétien engagé. Il soutient notamment à titre privé deux initiatives populaires fédérales contre l'avortement lancées en 2022[4],[23] et même membre du comité d'initiative de l'une d'entre elles (« La nuit porte conseil »)[24] et responsable de la récolte des signatures[25].
Il dénonce la gestion de la crise du covid-19 par les gouvernements fédéral et cantonal[26]. Il considère notamment que les libertés sont restreintes par les mesures prises pendant la crise et se prononce contre la vaccination obligatoire[27] et la fermeture des restaurants et des commerces[28]. Au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville, il appelle à des tests covid gratuits[29] et s'oppose à une prime covid pour le personnel soignant[30]. Il est au centre d'une petite polémique lorsqu'il décrit sur Facebook le gouvernement bâlois de Lukas Engelberger comme une dictature[31]. Bien qu'il ne soit pas le seul de son parti à utiliser ce terme[32], le président de son groupe parlementaire au Grand Conseil, Pascal Messerli, prend ses distances avec la déclaration[33].
En , il déclare que son parti entend déposer une plainte pénale pour violation de la norme pénale suisse antiraciste pour racisme antiblanc, dans l'affaire du groupe de reggae empêché de jouer à Berne pour « appropriation culturelle »[34],[35]. La même année, il critique la culture woke pour son intolérance après s'être fait refuser l'entrée dans un bar bâlois avec d'autres membres des Jeunes UDC[36]. Avec son parti, il dénonce un « positionnement woke » de la part d'UBS en raison de son utilisation du langage inclusif et son « soutien de l'idéologie transsexuelle » et appelle au boycott de la banque[37],[38].
Notes et références
modifier- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « David Trachsel » (voir la liste des auteurs).
- (de) « Herr David Trachsel », sur Grosser Rat des Kantons Basel-Stadt (consulté le )
- « Élection du Conseil national 2019. Canton de Bâle-Ville. Liste 18 Junge SVP Basel-Stadt », sur site officiel de la Chancellerie fédérale suisse, (consulté le )
- (de) « Basler Radfahrer Trachsel: «Gott wird mir meinen Weg zeigen» », bz – Zeitung für die Region Basel (de), (lire en ligne, consulté le ).
- (de) Sebastian Briellmann, « David Trachsel im Porträt – Der Chef-Provokateur der Jungen SVP hat eine Mission », Tages-Anzeiger, (lire en ligne , consulté le ).
- (de) « David Trachsel ist zurück getreten! Geschichte! », sur Veloclub-Basilisk (consulté le )
- (de) « Vom noblen Basler Gellert-Quartier an die Spitze der Jungen SVP », Schweizer Radio und Fernsehen, (lire en ligne, consulté le ).
- (de) Thomas Angeli, « «Vision Konsum»: Musterbeispiel für eine gut getarnte Lobbyorganisation », sur Der Beobachter, (consulté le )
- (de) dpo, « Der Basler David Trachsel ist der neue Präsident der Jungen SVP Schweiz », sur bz Basel, (consulté le )
- (de) « GR 2016 Grossbasel Ost » [PDF], sur staatskanzlei.bs.ch, (consulté le ), p. 15.
- (de) « Ergebnisse : Wahl von fünf Mitgliedern des Nationalrates 2019 » [PDF], sur staatskanzlei.bs.ch (consulté le ), p. 14.
- (de) « David Trachsel ist der neue Präsident der Jungen SVP Schweiz » [« David Trachsel est le nouveau président des Jeunes UDC Suisse »], sur jsvp.ch, (consulté le ).
- Boris Busslinger, « Les Jeunes UDC suisses cherchent un nouveau leader », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
- (de) Daniel Graf, « Anti-Woke-Strategie: Aufstand in der jungen SVP », sur 20 Minuten, (consulté le )
- (de) Daniel Graf, « Junge SVP: Chef David Trachsel beinahe abgesetzt », sur 20 Minuten, (consulté le )
- (de) « Nach vier Jahren - Junge SVP: Parteipräsident David Trachsel tritt zurück », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
- (de) « Schlussresultat der Grossratswahlen 2020 » [PDF], sur staatskanzlei.bs.ch (consulté le ), p. 5.
- (de) Rahel Künzler, « Basler SVP-Grossrat David Trachsel tritt zurück », sur bz Basel, (consulté le )
- (de) Rahel Künzler und Philipp Herrgen, « Grossrat wechselt Kanton: David Trachsler zügelt nach Kaiseraugst », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
- (de) « Mitglieder A-Z. David Trachsel », sur Grosser Rat des Kantons Basel-Stadt (consulté le )
- (de) Alessandra Paone, « Welche Rolle spielt David Trachsel? – Der Unruhestifter am rechten Rand » , sur Basler Zeitung, (consulté le )
- (de) Jan Amsler, « «Schädigend für die Partei» – David Trachsel kassiert Kritik aus den eigenen Reihen », sur Basler Zeitung, (consulté le )
- (de) « Zweite «Abstimmungs-Arena» zur Konzernverantwortungsinitiative » [vidéo], sur srf.ch, (consulté le ).
- (de) Christoph Bernet, « Engagement des Präsidenten gegen Abtreibungsrecht sorgt für Zoff bei der Jungen SVP » , sur St. Galler Tagblatt, (consulté le )
- Laurène Ischi, « Récolte frauduleuse – Faux arguments dans la collecte de signatures anti-avortement » , sur 24 heures, (consulté le )
- Marie Maurisse, « Santé sexuelle – Des mensonges pour limiter le droit à l’avortement » , sur 24 heures, (consulté le )
- (de) Daniel Wahl, « Der Musterknabe wird infrage gestellt », Basler Zeitung, (lire en ligne , consulté le ).
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- (de) Katrin Hauser, « In Basel bahnt sich eine unheilige Gratistest-Allianz an », Basler Zeitung, (lire en ligne , consulté le ).
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- (de) Daniel Ballmer, « Auch Engelberger muss sich «Diktator»-Vorwürfe anhören », Blick, (lire en ligne, consulté le ).
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- (de) Conny Hasler, « Diktatorenvergleich spaltet die Basler SVP », TeleBasel, (lire en ligne, consulté le ).
- « L’UDC porte plainte pour «racisme antiblanc», la polémique s’emballe », 20 Minutes, (lire en ligne, consulté le ).
- Christophe Passer, « Polémique outre-Sarine – Querelle de bistrot à Bâle pour les Jeunes UDC suisses » , sur 24 heures, (consulté le )
- « Les Jeunes UDC se font rembarrer dans un bistrot bâlois », Blick, (lire en ligne, consulté le ).
- (de) Christina Neuhaus, « Nach «Layla» kommt die «woke UBS» an die Reihe – die Junge SVP startet eine Gegenrevolution », Neue Zürcher Zeitung, (lire en ligne , consulté le ).
- Arnaud Mittempergher, « Langage inclusif – «UBS ne doit pas commencer à changer notre société» » , sur 24 heures, (consulté le )
Liens externes
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- (de) Site officiel
- (de) Claude Bühler, « Ist David Trachsel die neue Hoffnung der Basler SVP? », TeleBasel, (lire en ligne, consulté le ).
- Profil Smartvote 2019