David Gomès
Biographie
modifierDavid Gomès naît en 1890 à Nîmes dans une famille israélite liée à Armand Lunel[2].
Devenu avocat au barreau de Nîmes, il fait ensuite l'acquisition de la librairie Teissier, puis devient antiquaire[2].
Durant la Seconde Guerre mondiale, il est caché à Villefranche-de-Rouergue puis Sisteron pour échapper aux persécutions de Vichy[2]. Il meurt en 1955[2].
Œuvre
modifierSon œuvre romanesque commence avec Bilans (1939), un récit autobiographique, suivi de Rue de Bernis en 1942[2]. Il publie en parallèle Nîmes, vingt siècles d'histoire (1941) et Feux intérieurs, respectivement sous les pseudonymes « Jean Gomès » et « Jean Vieilleville »[2].
En 1946, il publie coup sur coup Poste restante et Oui, à la majorité[2]. Dans Village à vendre (1947), il brosse à nouveau son autoportrait, en artiste velléitaire retiré en solitaire dans un « village bas-alpin »[2]. Il publie enfin Souvenir, que me veux-tu ?, deux ans avant sa mort.
Ouvrages
modifier- Bilans, Nîmes, La Maison Carrée, 1941 (BNF 32179113).
- Nîmes, vingt siècles d'histoire, Nîmes, La Maison Carrée, 1941 (BNF 34201038).
- Rue de Bernis, Avignon, Édouard Aubanel, 1942 (BNF 32179115).
- Feux intérieurs, Paris, Julliard, 1943 (BNF 32179125).
- Oui, à la majorité, Paris, Julliard, 1946 (BNF 32179126).
- Poste restante, Paris, Julliard, coll. « Romanesques », 1946 (BNF 32179114).
- Village à vendre, Paris, Julliard, coll. « Romanesques », 1947 (BNF 32179117).
- Souvenir, que me veux-tu ?, Paris, Julliard, 1953 (BNF 32179116).
Références
modifierAnnexes
modifierBibliographie
modifier- Catherine Bernié-Boissard, Michel Boissard et Serge Velay, « Gomès, David », dans Petit dictionnaire des écrivains du Gard, Nîmes, Alcide, (ISBN 978-2-917743-07-2), p. 117-118.