Nord Vietnam, à la suite des accords de Genève consécutifs à la bataille de Dien-Bien-Phu (l'intervention des États-Unis au sud du 17e parallèle a lieu en 1963 et se poursuit jusqu'en 1975, date de la chute de Saigon, rebaptisée depuis Hô-Chi-Minh-Ville. Le pays est officiellement réunifié en 1976)
En 1958, le Bénin (Dahomey), le Cameroun, le Centrafrique, le Congo, la Côte d’Ivoire, Burkina (Haute-Volta), le Gabon, Madagascar, le Mali (République soudanaise), la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo deviennent des « Républiques autonomes au sein de la République française » à la suite de référendums organisés dans chaque colonie[4],[5].
Par Congo, il faut entendre le Congo-Brazzaville. L'actuelle RDC (anciennement Zaïre ou Congo-Kinshasa) faisait partie de l'empire colonial belge, comme les anciennes colonies allemandes sous mandat le Rwanda et le Burundi (Léopoldville et Élisabethville étaient les noms coloniaux de Kinshasa et Lubumbashi) (à l'origine, le roi des Belges « possédait » le territoire « à titre personnel » avant de le « céder » à l'État belge).
Le Centrafrique était désigné sous le nom d'Oubangui-Chari, du nom de deux fleuves traversant le territoire .
Le Togo et le Cameroun n'avaient pas le « statut » de colonie mais étaient « sous mandat français » depuis 1919, après la défaite de l'Allemagne, de même que la Namibie avait été placée sous « mandat » de l'Afrique du Sud.
En , après la création de la Communauté française, le Conseil de gouvernement du Gabon, s'appuyant sur l'article 76 de la Constitution (version de 1958), demanda alors que la colonie obtienne un statut de département français. Léon Mba, vice-président de ce conseil du gouvernement, chargea Louis Sanmarco, alors gouverneur du territoire, de présenter la demande auprès du gouvernement français, alors sous la présidence de Charles de Gaulle. Celui-ci refusa.
↑Les protectorats du Maroc et de Tunisie refusèrent d'adhérer à l'Union française et n'en firent donc jamais partie. Charles-Robert Argeron, La décolonisation française, Armand Colin, Paris, 1994, p. 73.