Daniel Tammet

écrivain, poète et polyglotte anglais

Daniel Tammet, né Daniel Paul Corney le à Barking (Grand Londres) en Angleterre, est un écrivain, poète et hyperpolyglotte britannique.

Daniel Tammet
Description de cette image, également commentée ci-après
Daniel Tammet en 2016.
Nom de naissance Daniel Paul Corney
Naissance (45 ans)
Barking (Grand Londres, Angleterre)
Nationalité britannique
Activité principale
Distinctions
Membre de la Société royale des arts
Auteur

Œuvres principales

  • Je suis né un jour bleu (2007)
  • Embrasser le ciel immense (2009)
  • L'Éternité dans une heure (2013)
  • C'est une chose sérieuse que d'être parmi les hommes (2014)
  • Mishenka (2016)
  • Chaque mot est un oiseau à qui on apprend à chanter (2017)
  • Portraits (2018)
  • Fragments de paradis (2020)
  • Des pierres, ils ont fait des étoiles (2024)

On lui a diagnostiqué une épilepsie dans l'enfance, puis le syndrome d'Asperger à l'âge adulte. Il se fait connaître par sa synesthésie, à l'origine de ses capacités extraordinaires de mémoire. Le , il récite les 22 514 premières décimales de π en 5 heures, 9 minutes et 24 secondes, établissant un nouveau record européen[1].

Biographie

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Daniel Tammet est l'aîné d'une fratrie de neuf enfants[2], et vit une enfance très modeste dans le Sud de l'Angleterre. Il souffre de crises d'épilepsie à l'âge de 3 ans[3] (crises aujourd'hui définitivement guéries). Il a la particularité d'avoir à la fois développé des capacités de communication proches de la norme, ainsi que des aptitudes singulières dans les domaines des nombres et des langues.

Les nombres vont l'aider d'abord à surmonter les épreuves qu'il rencontre à cause de sa différence — rejet des autres, incompréhension du monde qui l'entoure et des règles sociales, hypersensibilité au bruit. Il s'exprime ainsi au sujet des nombres : « ils me calment et me rassurent. Enfant, mon esprit se promenait en paix dans ce paysage numérique où il n'y avait ni tristesse, ni douleur[4]. » Jeune garçon, il est fasciné par la magie des nombres premiers, puis à l'adolescence il s'adonne au calcul calendaire, qui permet de trouver en un instant le jour de la semaine correspondant à n'importe quelle date de naissance.

Il développe également une passion et des facultés extraordinaires pour les langues étrangères, qu'il assimile plus rapidement grâce à sa synesthésie; il en connaît une douzaine : l'anglais, le français, l'islandais, l'allemand, le néerlandais, l'espagnol, l'espéranto, le finnois, l'estonien, le gallois, le lituanien et le roumain. Daniel Tammet invente une langue personnelle appelée mänti[5]. Il devient professeur d'anglais à l'âge de dix-neuf ans en Lituanie, puis crée en 2002 son propre site Internet d'apprentissage des langues (français et espagnol) appelé Optimnem qui connaît un certain succès[4],[6].

 
Daniel Tammet dans la salle Pi au Palais de la découverte à Paris en 2018.

Le , au musée de l'histoire des sciences d'Oxford, il récite en 5 heures, 9 minutes et 24 secondes 22 514 décimales de Pi, apprises au cours des trois mois précédant l'événement. C'est un record européen qui le propulse sur la scène médiatique.

En 2004, il est diagnostiqué « autiste de haut niveau avec syndrome du savant et synesthésie »[7] à l'âge de 25 ans, au centre de Recherche sur l'Autisme de l'université de Cambridge, par Simon Baron-Cohen[3].

En 2005, il fait l'objet d'un documentaire diffusé sur la chaîne britannique Channel 4, The Boy with the Amazing Brain[8], dans lequel il relève un nouveau défi, linguistique cette fois, apprendre l'islandais en une semaine et répondre à un entretien en direct à la TV dans cette langue. Le défi est relevé haut la main. On y voit aussi sa rencontre avec Kim Peek, doté d'une mémoire eidétique. La chanteuse Kate Bush a été inspirée par cet événement et en a tiré une chanson de son album Aerial : π[9].

En 2009, il s'installe à Avignon avec son compagnon Jérôme Tabet[10], puis à Paris, où il est écrivain à plein temps[11]. Le , Daniel Tammet est invité par L'Express à poser pour une photographie réunissant les auteurs les plus lus de 2009[12].

Depuis, il a été l'invité à deux reprises de l'émission La Grande Librairie sur France 5, d'abord en 2017 pour Chaque mot est un oiseau à qui l'on apprend à chanter, puis en 2020 pour Fragments de paradis. François Busnel dit de lui : « Ce que j'admire chez vous, c'est votre attirance aussi bien pour la poésie que pour les neurosciences ou la sociolinguistique[13]. »

Vie personnelle

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En 2002, après avoir fréquenté l’Église baptiste de Herne Bay, il est devenu chrétien[14]. Pour lui, le mot " foi " est bleu, " Jésus " jaune comme le soleil, " Marie " de couleur violette. Une couleur très riche qui évoque quelque chose d’apaisant, de profond. Enfin, " Dieu " comme " Daniel " est incolore [15].

Œuvres

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Je suis né un jour bleu (2007)

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Daniel Tammet à l'université de Reykjavík en 2007.

En , pour casser l'image d'homme-ordinateur qui lui colle à la peau depuis sa participation à un documentaire télévisé, il écrit un livre de mémoires Je suis né un jour bleu, qui est traduit en dix-neuf langues[16]. Il insiste sur son humanité et sa sensibilité, malgré le fait qu'il présente le syndrome d'Asperger et qu'il soit doté d'une mémoire hors du commun : « L'aventure est insolite, parfois déroutante et souvent captivante[17]. » Il y raconte des souvenirs d'enfance, des épisodes d'agoraphobie, ainsi que des tests auxquels il s'est soumis pour des chercheurs en neurosciences du monde entier[18]. Il est parfois présenté comme « la pierre de Rosette de l'autisme[16] » (à tort, car la grande majorité des Asperger ont la pleine capacité de communiquer et d'exprimer ce qu'ils vivent et ce qu'ils ressentent[19],[20]) ; c’est plutôt en tant que savant qu’il a pu faire progresser la recherche.

Ce premier livre est un succès international. L'auteur dit ne pas effectuer mentalement les calculs, mais voir les solutions lui apparaître sous forme de paysages, et associer les chiffres à des couleurs, ce qui est le propre de la synesthésie. Il résume ainsi sa philosophie : « L'important n'est pas de vivre comme les autres, mais parmi les autres ». À partir de ce jour, il voyage à travers l'Europe et les États-Unis pour la promotion de son livre et des conférences dans des universités. Cette reconnaissance le pousse à casser un peu plus les routines qu'il décrit dans Je suis né un jour bleu et à bousculer ses habitudes. Il a désormais trouvé sa véritable voie dans le travail d'écriture.

Embrasser le ciel immense (2009)

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En 2009, il dédie son deuxième livre, Embrasser le ciel immense (Les Arènes), « à la beauté qui sommeille en chaque esprit ». S'appuyant à la fois sur ce qu'il perçoit de l'intérieur et sur les expériences scientifiques les plus récentes, il fait un état des lieux des connaissances actuelles sur le cerveau, remet en cause nombre d'idées sur le QI et l'intelligence, donne des méthodes personnelles pour apprendre plus facilement une langue étrangère ou pour mieux comprendre les mathématiques et s'interroge sur l'avenir de l'esprit humain. Surtout, il démontre qu'il est possible d'établir des passerelles entre les capacités du cerveau d'un savant-autiste et celui d'une personne ordinaire, et qu'il est réducteur de toujours les opposer. Selon certains critiques, il séduit par une intelligence qui ne se cantonne pas à l'abstraction : « Tammet a quelque chose d'un petit Prince, comme s'il voyait la Terre d'une autre planète, avec une sage distance[21]. »

L'Éternité dans une heure (2013)

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Le , il publie son troisième livre L'Éternité dans une heure, une initiation à la poésie des nombres[11]. À cette occasion il reçoit les éloges de J. M. Coetzee, le Prix Nobel de littérature sud-africain : « Toujours enrichissant, toujours divertissant, Daniel Tammet a beaucoup de respect pour le mystère et l'univers des nombres[22]. » Selon le quotidien Le Monde, « Il y a du Rimbaud chez Daniel Tammet[23]. »

Mishenka (2016)

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Le , Daniel Tammet sort son premier roman, Mishenka, publié aux éditions Les Arènes[1]. Inspiré d’une histoire vraie qui a pour décor la Russie des années 1960, l'auteur nous raconte la bataille que se sont livrée les deux plus grands joueurs d'échecs du moment. Maxim Koroguine (alias Mikhaïl Botvinnik), le héros du régime, froid, logique et sûr de lui affronte le jeune prodige Mishenka (alias Mikhaïl Tal), insaisissable, impulsif et romantique. Celui-ci semble jouer pour la beauté du geste. Il « pense avec ses mains ». On assiste au combat entre deux formes de pensée, deux visions de l'avenir pour l'Union Soviétique. « Mishenka est comme moi, il voit dans les échecs une forme de poésie, c'est un jeu qui aide à penser la pensée[24]. » Ce livre a reçu le soutien du grand maître russe Vladimir Kramnik et fait référence dans son écriture à la nouvelle du Joueur d'échecs de Stefan Zweig et au roman Le Maître ou le Tournoi de go de Yasunari Kawabata.

Chaque mot est un oiseau à qui l'on apprend à chanter (2017)

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Le sort le livre Chaque mot est un oiseau à qui l'on apprend à chanter publié aux éditions Les Arènes. Un livre d'essais qui aborde diverses questions autour du langage et des langues : l'histoire de l'espéranto et la rencontre avec ceux dont c'est la langue maternelle, comment apprendre l'anglais de manière intuitive quand on ne parle que le lituanien ?, comment les règles strictes de l'islandais restreignent l'attribution des prénoms dans ce pays, la langue numérique de Tammet quand il était petit, la défense des langues rares, comment le téléphone a changé profondément notre façon de nous parler, les ordinateurs parleront-ils un jour comme des humains ?…

Portraits (2018)

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Le , Daniel Tammet publie son premier recueil de poésie intitulé Portraits aux éditions Blancs Volants. Chaque poème a été écrit en français et en anglais (ou inversement). L'auteur a voulu rendre hommage à des personnalités célèbres ou anonymes qui ont marqué sa vie. On y retrouve par exemple la doyenne de l'humanité Jeanne Calment, le champion d'échecs Bobby Fischer ou encore l'homme le plus grand du monde Robert Pershing Wadlow. Pour Tammet, chaque existence recèle une part de poésie. La philosophe Cynthia Fleury a rédigé la préface du livre. Les poèmes s'accompagnent de photographies de Jérôme Tabet.

Fragments de paradis (2020)

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Le , il sort Fragments de paradis aux éditions Les Arènes, un récit littéraire « directement écrit en français[25] », dans lequel il raconte sa conversion au christianisme à l’âge adulte. Quels épisodes de l’enfance, quelles rencontres, quels échanges ont été déterminants ? Peut-on réconcilier la foi et la raison ? Comment partager une expérience aussi indicible ? Il livre également, à sa façon, l'histoire de Jésus, mêlant sa propre imagination à la reconstitution historique.

Des pierres, ils ont fait des étoiles (2024)

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Le parait la traduction française de son instant best-seller Nine Minds : Inner Lives on the Spectrum. Le titre en français est inspiré d'un poème de Rainer Maria Rilke. Dans ce nouveau livre, Daniel Tammet propose un regard neuf sur la neurodiversité et célèbre les dons et les talents des personnes autistes, réfutant l'idée selon laquelle autisme et empathie ne peuvent coexister[26]. A travers le récit de 9 vies extraordinaires venant des quatre coins du monde, dont celle du mathématicien français Cédric Villani, de l'acteur culte Dan Aykroyd ou d'une chercheuse japonaise qui étudie la solitude, il entre dans la tête de ses personnages comme un romancier [26].

Autres travaux littéraires

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Le , il publie une traduction française des poèmes de l'Australien Les Murray dans un recueil intitulé C'est une chose sérieuse que d'être parmi les hommes (Éditions de l'Iconoclaste)[27]. Daniel Tammet est l'invité de la Maison de la Poésie à Paris où il partage la scène avec Les Murray pour une conférence inédite[28].

Publications

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Livres en anglais

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  • Born on a Blue Day (2006).
  • Embracing the Wide Sky (2009).
  • Thinking in Numbers (2012).
  • Every word is a bird we teach to sing (2017).
  • Portraits (2018).
  • How To Be 'Normal' - Notes on the Eccentricities of Modern Life (2020).
  • Nine Minds: Inner Lives on the Spectrum (2024).

Articles et autres en anglais

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  • What It Feels Like To Be A Savant, dans Esquire, août 2005.
  • Open Letter to Barack Obama, dans The Advocate, décembre 2008.
  • Islands of Genius (2010), préface du livre de Dr Darold A. Treffert.
  • Olympics: are the fastest and strongest reaching their mathematical limits?, dans The Observer, août 2012[29].
  • What I'm thinking about… Tolstoy and maths, dans The Guardian, août 2012[30].
  • The Sultan's Sudoku, dans Aeon Magazine, décembre 2012[31].

Livres traduits en français

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Livre en français

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Livre en édition bilingue anglais et français

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Controverse

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Depuis 2008, il existe une controverse scientifique autour de l'origine des capacités de mémoire de Daniel Tammet[32]. Le récit autobiographique officiel de Daniel Tammet présenté dans Je suis né un jour bleu ainsi que dans le documentaire Brainman présente ses capacités comme une conséquence d'une crise d'épilepsie dans l'enfance[32]. Ronald Doerfler apporte des preuves (en 2008) que Daniel Tammet fait usage de techniques d'entraînement mnémotiques déjà bien connues[32].

Le journaliste Joshua Foer consacre 26 pages critiques au cas de Daniel Tammet dans son ouvrage Aventures au cœur de la mémoire[33],[34],[32] (titre V.O. : Moonwalking with Einstein), à partir d'une documentation ancienne et du cache du site internet officiel de Daniel Tammet[35]. Il souligne que ce dernier était connu pour des prouesses de mémorisation dans les années 1990 et au début des années 2000, et note que cette partie de sa biographie n'est jamais mentionnée dans les documentaires et biographies postérieurs à son changement de nom de famille[36].

Références

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  1. a et b « Un autiste de génie », Mise au point, Radio télévision suisse,‎ (lire en ligne [vidéo]), cf. minutage 34:25 présentant une copie de la carte d'identité
    « Il a appris l’islandais en 7 jours, parle couramment 12 langues, réussit à vous dire, en une seconde, le jour de la semaine où vous êtes né. Mais ce qui a surtout rendu Daniel Tammet célèbre, c’est sa prouesse effectuée en mars 2004 : réciter les 22 514 premières décimales du nombre Pi. »
  2. « Daniel Tammet raconte son "combat passionnant" pour aller vers les autres », sur rcf.fr (consulté le ).
  3. a et b Baron-Cohen et al. 2007, p. 243.
  4. a et b Le Monde, 5 et 6 août 2007.
  5. Le mot « Mänti » vient du mot finnois signifiant « pin » (mänty). La langue s'inspire du vocabulaire et de la grammaire des langues finno-ougriennes.
  6. Daniel Tammet, Je suis né un jour bleu.
  7. Danniel Tammet, Chaque mot est un oiseau à qui l'on apprend à chanter (chapitre 3 - page 53)
  8. (en) [vidéo] « The Boy with the Amazing Brain », sur YouTube, (consulté le ).
  9. « L'invité classique », Radio Classique, émission du 29 avril 2016.
  10. La Provence, 11 mars 2009.
  11. a et b Marie Quenet, « Il danse avec les nombres », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Les best-sellers de l'année 2009 réunis au Fouquet's », L'Express.
  13. La Grande Librairie, 29 janvier 2020.
  14. Alexia Vidot, Daniel Tammet : Dieu est sa valeur absolue, lavie.fr, France, 12 février 2020
  15. Marzena Devoud, Daniel Tammet : « Avec Lui 2.000 ans ou 1 minute, c’est pareil. C’est maintenant », aleteia.org, France, 09 mars 2020
  16. a et b Dépêche AFP du 6 février 2009.
  17. Télé Z, 25 juin 2007.
  18. Psychologies magazine, octobre 2007.
  19. « Mythe 5 - Une personne autiste, enfant ou adulte, ne peut pas parler - Trouble du spectre de l'autisme (TSA) - spectredelautisme.com », sur spectredelautisme.com (consulté le ).
  20. « Groupe Asperger - Syndrome », sur asperger.autisme.ch (consulté le ).
  21. Le Figaro Littéraire, 5 mars 2009.
  22. « L'Éternité dans une heure », sur Les arènes (consulté le ).
  23. Le Monde, 4 août 2007, Les chiffres comme langage.
  24. Emmanuel Moreau, « Un génie des mathématiques dans la tête d’un génie des échecs », L’Esprit d’initiative, sur France Inter, (consulté le ).
  25. Émission 28 Minutes, Arte (14 janvier 2020).
  26. a et b Edward Posnett, Nine Minds by Daniel Tammet review – a new language for neurodiversity, the guardian.com, UK, 12 juillet 2024
  27. Sophie Nauleau, « Les Murray traduit par Daniel Tammet, « C’est une chose sérieuse que d’être parmi les hommes », éditions de l’Iconoclaste », Ça rime à quoi, sur France Culture, (consulté le ).
  28. « « Conscient et Loquace », Lecture et conversation avec le poète australien Les Murray & Daniel Tammet », sur maisondelapoesieparis.com, (consulté le ).
  29. « Olympics: are the fastest and strongest reaching their mathematical limits? » (consulté le ).
  30. « Olympics: What I'm thinking about ... Tolstoy and maths » (consulté le ).
  31. « The Sultan's sudoku » (consulté le ).
  32. a b c et d (en) Andres Rieznik, Mikhail Lebedev et Mariano Sigman, « Dazzled by the Mystery of Mentalism: The Cognitive Neuroscience of Mental Athletes », Frontiers in Human Neuroscience, vol. 11,‎ , p. 287 (ISSN 1662-5161, PMID 28620289, PMCID 5449434, DOI 10.3389/fnhum.2017.00287, lire en ligne, consulté le ).
  33. (en) Alexandra Horowitz, « How To Memorize Everything », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. Baynard Woods, « Moonwalking with Einstein », The Georgia Review, vol. 65, no 4,‎ , p. 810–815 (ISSN 0016-8386, lire en ligne, consulté le ).
  35. Voir la version en cache citée : « Daniel Tämmet », Internet Archive, (consulté le ).
  36. (en) Joshua Foer, Moonwalking with Einstein: The Art and Science of Remembering Everything, Penguin, (ISBN 978-1-101-47597-3, présentation en ligne).

Annexes

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Bibliographie

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  • [Baron-Cohen et al. 2007] (en) Simon Baron-Cohen, Daniel Bor, Jac Billington, Julian Asher, Sally Wheelwright et Chris Ashwin, « Savant Memory in a Man with Colour Form-Number Synaesthesia and Asperger Syndrome », Journal of Consciousness Studies, vol. 14, nos 9-10,‎ , p. 237-51 (lire en ligne).

Articles connexes

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Liens externes

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