Daniel Schmutz
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Daniel Schmutz, né le à La Tour-de-Peilz (originaire de Vechigen) et mort le , est une personnalité politique suisse, membre du Parti socialiste[1].
| Daniel Schmutz | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Conseiller d'État vaudois | |
| – | |
| Élection | 29 mars 1981 |
| Prédécesseur | André Gavillet |
| Successeur | Francine Jeanprêtre |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | La Tour-de-Peilz |
| Date de décès | (à 79 ans) |
| Nationalité | Suisse |
| Parti politique | Parti socialiste |
| Diplômé de | Université de Lausanne |
| Profession | Administrateur de société |
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Biographie
modifierDaniel Schmutz naît le à La Tour-de-Peilz, dans le canton de Vaud. Il est originaire de Vechigen, dans le canton de Berne[2]. Ses parents, Robert Gottlieb et Alice-Liliane Post[2], sont enseignants[3].
Il suit sa scolarité à la Tour-de-Peilz, puis à Vevey[3]. Licencié en sciences économiques et en sciences politiques de l’Université de Lausanne, Daniel Schmutz travaille d'abord comme assistant à la chaire d'économie politique de la Faculté des hautes études commerciales de l'université de Lausanne. Il est en outre collaborateur au Bureau fédéral de statistiques entre 1967 et 1968, secrétaire général de l’Union Fruitière Vaudoise entre 1968 et 1973 et secrétaire général de la Fédération Vaudoise des Caisses-Maladie entre 1974 et 1981[4].
Daniel Schmutz devient conseiller d'État vaudois le après son élection le précédent[5]. Il y est responsable du département des finances du au , du département des travaux publics du au et du département de prévoyance sociale et des assurances du au [6].
Par la suite, il est membre du conseil d'administration de Romande Energie (comité Stratégie et Corporate Development) de 1992 à 2013 et devient en parallèle, en 2001, administrateur d’EOS Holding, à Lausanne (qui coordonne et de représente les intérêts des principales entreprises électriques romandes)[7]. Il devient en outre trésorier du Conseil synodal de l’Église évangélique réformée vaudoise en 1998 et directeur des Retraites populaires, une société d'assurance-vie et de prévoyance professionnelle, de 1997 à 2008[8],[9],[10].
Il meurt le , à l'âge de 79 ans[11].
Références
modifier- « Base de données des élites suisses au XXe s. », sur www2.unil.ch (consulté le ).
- « État-civil de La Tour-de-Peilz », Feuille d'Avis de Vevey, , p. 3 (lire en ligne
, consulté le )
- JPC, « M. Daniel Schmutz », 24 heures, , p. 15 (lire en ligne)
- « Groupe Romande Energie - Rapport de gestion 2012 », sur investor.romande-energie.ch (consulté le ).
- P. Ty, « Résultat officiel des élections : assermentation le 4 mai », 24 Heures, (lire en ligne , consulté le )
- « Histoire du Conseil », sur www.vd.ch (consulté le ).
- « Groupe Romande Energie - Rapport de gestion 2013 », sur investor.romande-energie.ch (consulté le ).
- « L’ancien conseiller d’Etat Daniel Schmutz élu trésorier », sur www.cath.ch (consulté le ).
- « Daniel Schmutz à la tête des Retraites populaires », sur www.vd.ch (consulté le ).
- « Retraites populaires - Rapport annuel 2008 », sur www.retraitespopulaires.ch (consulté le ).
- Erwan Le Bec, « Décès de l'ancien conseiller d'État Daniel Schmutz »
, 24 heures, (consulté le ), p. 6
Liens externes
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