Daniel Lazarus

pianiste, chef d'orchestre et compositeur français

Daniel Lazarus est un compositeur, pianiste et chef d'orchestre français né le dans le 9e arrondissement de Paris et mort le à Créteil.

Daniel Lazarus
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Biographie

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Daniel Lazarus naît le à Paris (9e arrondissement[1])[2],[3],[4].

Il étudie au Conservatoire de Paris, où il obtient un premier prix de piano en 1915 dans la classe de Louis Diémer[2],[1]. Au sein de l'établissement, il est aussi élève de Xavier Leroux et travaille la composition avec Paul Vidal[4],[3],[1].

Comme pianiste, il se produit en soliste sous la direction de Walther Straram, Franz von Hoesslin et Jaap Spaanderman, notamment[1].

Entre 1921 et 1925, Daniel Lazarus est chef d'orchestre au théâtre du Vieux-Colombier[2]. Il est ensuite directeur artistique de l'Opéra-Comique entre 1936 et 1939, chef de chœur à l'Opéra de Paris de 1946 à 1956, puis professeur à la Schola Cantorum de Paris à partir de 1956[5],[3].

Marié en premières noces avec Ariadna Scriabina, fille du compositeur Alexandre Scriabine, il épouse en secondes noces Denise Alphandéry[1].

Lazarus participe à la création du syndicat CGT des auteurs littéraires, dramatiques et musicaux, et supervise l'illustration musicale des représentations en 1936 au théâtre de l'Alhambra du 14 juillet de Romain Rolland — sous l'égide des organisations culturelles du Front populaire —, pour lequel il compose le Finale de la musique de scène[1]. Comme critique musical, il écrit dans Europe, Commune, L'Humanité et Ce Soir[1].

Résistant pendant la Seconde Guerre mondiale, Daniel Lazarus fait partie du cabinet de René Capitant de 1944 à 1946[1]. Investi dans la popularisation de la musique, outre ses activités d'enseignement, il produit des émissions radiophoniques et écrit Accès à la musique (Paris, Les Éditeurs français réunis, 1960)[1],[5],[4].

Comme compositeur, il est notamment l'auteur de deux symphonies, quatre opéras, trois ballets et des musiques de scène[3],[4].

Daniel Lazarus meurt le à Créteil[1].

Œuvres

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Parmi ses œuvres, figurent[5],[3],[4] :

Pour la scène

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Opéras

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  • L'Illustre magicien, drame musical, d'après Gobineau (1924, créé en 1937 à Paris) ;
  • La Véritable histoire de Wilhelm Meister (1927) ;
  • Trumpeldor, épopée lyrique en trois actes (1935, créé à Paris le ), qui célèbre Joseph Trumpeldor, pionnier du sionisme ;
  • La Chambre bleue, comédie musicale, livret d'Henry Prunières d'après Prosper Mérimée (1938, créé à l'Opéra-Comique, salle Favart, le ).

Ballets

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  • Zaos et les nymphes (Paris, 1920) ;
  • Krischna (Bordeaux, 1921) ;
  • Le Roseau (Paris, ).

Musique pour orchestre

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  • Fantaisie pour violoncelle et orchestre ;
  • Poème symphonique ;
  • Concerto pour piano (1929) ;
  • Symphonie avec hymne, en cinq parties, pour chœur et orchestre, qui illustre la destinée du peuple juif (1934) ;
  • une autre symphonie ;
  • Carnaval héroïque, rythmes de guerre : 13 pièces pour piano transcrites pour petit orchestre, dont Lendemains qui chantent, Stalingrad, Stalag (création en à Alger)[1].

Références

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  1. a b c d e f g h i j et k Ory 2010.
  2. a b et c Baker et Slonimsky 1995, p. 2338.
  3. a b c d et e Grove 2002.
  4. a b c d et e Honegger 1993, p. 708.
  5. a b et c Baker et Slonimsky 1995, p. 2339.

Bibliographie

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Liens externes

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