Döes

illustrateur suisse

Louis-Christian Does, dit Döes ou Doës, né le à Genève et mort le à Paris, est un dessinateur et un illustrateur français.

Döes
Naissance
Décès
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ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Louis SabattierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Biographie

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Döes, « Le nouveau saucissonnier allemand », Imagerie Pellerin (fin XIXe, musée départemental Albert Demard).

Né en Suisse, il étudie l’architecture à l’École des Beaux-Arts de Paris[1] et suit les enseignement de Jean-Léon Gérôme puis travaille dans la publicité[2].

Il collabore au journal genevois Le Bossu et publie en 1884 Les Prétendues de mademoiselle Pulchérie chez la Librairie Vanier, sise à Paris quai Saint-Michel. Si la présentation et la forme sont influencées par les livres de son compatriote Rodolphe Töpffer, il est très court (8 planches) et n'est qu'une adaptation de récits qu'il donne à l'époque dans Le Bossu[3].

Sous le nom de « Döes », il produit des bande dessinée en une planche pour l'Imagerie Pellerin située à Épinal ainsi que pour la maison Quantin et pour Eugène Gordinne à Liège[2]. Il entre au Chat Noir en 1887 et en deviendra collaborateur régulier[1], en 1896 il y dessine Les Vacances du petit Anatole sur un scénario d’Alphonse Allais[2].

Il dessine également des pages pour L'Assiette au beurre, où il coordonne le n° 52 du sur « Les gens pratiques », Le Rire, Cocorico ou, à durant l'entre-deux-guerres, à Marius. Avec son ami Benjamin Rabier, il est choisi pour décorer les salles d'honneurs du ministère de la guerre[2].

Tout au long de sa carrière, ses dessins paraissent dans des journaux humoristiques en Suisse, à Paris, à Londres, à Berlin et à New York[1].

Un portrait réalisé par son contemporain Georges Redon présente un barbu fumant une longue pipe[4]. Selon la revue Papiers Nickelés, il est surnommé « le navigateur hollandais » par Jean Moréas, sans que l'origine du surnom ne soit connue. Ce surnom se retrouve - sans pouvoir lui lier directement - dans les Souvenirs de la vie littéraire d'Antoine Albalat, qui indique qu'« un garçon à grande barbe et longue pipe » dont il a oublié le nom est ainsi surnommé et fréquente le café Steinbach, sur le boulevard Saint-Michel[5].

Plusieurs sources (Dico Solo, BnF), le confondent avec Louis Rémy Sabattier, auteur de la même période mais sans aucun lien réel[2].

Il décède à 84 ans et est inhumé au cimetière du Montparnasse.

Recueils

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L. Does, Les Prétendues de mademoiselle Pulchérie, Librairie Vanier, Paris, 1884.
  • Les Prétendues de mademoiselle Pulchérie, Librairie Vanier, 1884.
  • « Historiettes », Maison Quantin, 1890-1892.
  • « Mise en perce ! » dans Histoires & scènes humoristiques, contes moraux, merveilleux, série aux armes d’Épinal n° 54, 1891.

Bibliographie

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  • Camille Filliot, « Döes Louis Christian » dans « Répertoire des auteurs d'albums », La bande dessinée au siècle de Rodolphe Töpffer, thèse en en ligne sur Töpfferiana, 13 mars 2017, consulté le 19 avril 2020.
  • « Döes », dans Solo Catherine Saint-Martin et Jean-Marie Bertin, Dico Solo, Plus de 5000 dessinateurs de presse et 600 supports en France de Daumier à l'an 2000, éditions AEDIS, 2004.
  • Théophraste Épistolier, « Does le précurseur », Papiers Nickelés n° 63, décembre 2019, pp. 5-7.
  1. a b et c Notice biographie dans Camille Filliot, « Répertoire des auteurs d'albums », La bande dessinée au siècle de Rodolphe Töpffer, en ligne Töpfferiana, 13 mars 2017, consulté le 19 avril 2020.
  2. a b c d et e Théophraste Épistolier, « Does le précurseur », Papiers Nickelés n° 63, décembre 2019, pp. 5-7.
  3. Voir la thèse de Camille Filliot, « Entre tradition töpfferienne et innovations » dans La bande dessinée au siècle de Rodolphe Töpffer, en ligne Töpfferiana, 11 septembre 2016, consulté le 19 avril 2020.
  4. Portrait reproduit dans Solo Catherine Saint-Martin et Jean-Marie Bertin, Dico Solo, Plus de 5000 dessinateurs de presse et 600 supports en France de Daumier à l'an 2000, éditions AEDIS, 2004.
  5. Antoine Albalat, Souvenirs de la vie littéraire, Paris, Arthème Fayard, 1920, p. 124, en ligne.

Voir aussi

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Liens externes

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