Cymothoé
Dans la mythologie grecque, Cymothoé (en grec ancien Κυμοθόη / Kumothóê) est une Néréide, fille de Nérée et de Doris, citée par Apollodore[1], Hésiode[2], Homère[3] et Hygin[4] dans leurs listes de Néréides. Elle est une des douze Néréides à apparaître sur les quatre listes.
Cymothoé | |
Mythologie grecque | |
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Caractéristiques | |
Nom grec ancien | Κυμοθόη |
Fonction principale | Divinité marine |
Résidence | Océan |
Lieu d'origine | Grèce antique |
Période d'origine | Grèce archaïque |
Groupe divin | Les Néréides et les divinités marines |
Culte | |
Mentionné dans | Théogonie d'Hésiode; Iliade d'Homère; Bibliothèque d'Apollodore; Fables d'Hygin, Énéide de Virgile, Posthomerica de Quintus de Smyrne, Argonautiques de Valerius Flaccus |
Famille | |
Père | Nérée |
Mère | Doris |
Fratrie | Les autres Néréides, Néritès |
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Fonctions
modifierCymothoé est la Néréide des vagues courantes[5].
Famille
modifierSes parents sont le dieu marin primitif Nérée, surnommé le vieillard de la mer, et l'océanide Doris[6]. Elle est l'une de leur multiples filles, les Néréides, généralement au nombre de cinquante, et a un unique frère, Néritès. Pontos (le Flot) et Gaïa (la Terre) sont ses grands-parents paternels, Océan et Téthys ses grands-parents maternels.
Mythologie
modifierCymothoé est référencée dans les quatre principales listes ou inventaires antiques, que ce soit par Hésiode dans sa Théogonie (vers 240 à 264), par Homère dans son Iliade, par Apollodore dans sa Bibliothèque (livre I, chapitre 2, paragraphe 7) ou par Hygin dans la préface de ses Fables. Elle est une des douze Néréides à apparaître sur les quatre listes.
Mythologie grecque
modifierCymothoé est mentionnée comme l'une des 32 Néréides qui se rassemblent sur la côte de Troie, remontant des profondeurs de la mer pour pleurer avec Thétis la mort future de son fils Achille dans l'Iliade d'Homère[7].
Elle apparaît également dans la Posthomerica de Quintus de Smyrne[8] :
"Contre le sage Prométhée, les femmes de la mer étaient amèrement en colère, se souvenant que Zeus, inquiet par ses prophéties, à Pélée avait donné Thétis comme femme, une épouse très peu disposée. Alors avait crié de rage à ces actions Cymothoé : "O que le prophète pestiféré a enduré toutes les peines qu’il méritait, quand, creusant profondément, l’aigle a arraché son foie toujours renouvelé !"
Mythologie romaine
modifierSelon Virgile, lorsque Neptune veut apaiser la tempête que Junon, pleine de rage, a excitée contre Énée et les troyens survivants, il est assisté par son fils Triton et par la Néréide Cymothoé qui déploient leurs efforts pour sauver les vaisseaux échoués[9].
Pour Valerius Flaccus, c'est Cymothoé et le dieu marin Glaucus qui sauvèrent Hellé lorsqu’elle tomba du bélier volant à la toison d'or, Chrysomallos[10].
Évocation moderne
modifierZoologie
modifierLe genre de lépidoptères Cymothoe tient son nom de la Néréide.
Littérature
modifierCymothoé est citée parmi d'autres Néréides par le poète symboliste Jean Moréas (1856-1910) dans un de ces poèmes.
Annexes
modifierArticles connexes
modifierNotes et références
modifier- Apollodore, Bibliothèque (livre I, chapitre 2, paragraphe 7)
- Hésiode, Théogonie (vers 240 à 264)
- Homère, Iliade (chant XVIII, vers 38 et suivants)
- Hygin, préface des Fabulae
- Sur Theoi.com
- Theresa Bane, Encyclopedia of Fairies in World Folklore and Mythology, McFarland, Incorporated, Publishers, (ISBN 9780786471119), p. 94
- Homère, Iliade 18.39-51
- Quintus de Smyrne, Posthomerica 5.394 ff.
- Virgile, Énéide, Chant I
- Valerius Flaccus, Argonautiques, 2.605