Cybotron
Cybotron est un groupe américain de techno, originaire de Détroit, dans le Michigan, actif entre 1981 et 1985, et depuis 2019. Il est à l'origine composé de Juan Atkins et Richard Davis (dont le pseudonyme à l'époque est 3 070[1]).
Pays d'origine | États-Unis |
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Genre musical | Electro, techno de Détroit |
Années actives | 1980–1985, depuis 2019 |
Labels | Deep Space Records, Fantasy Records, Tresor |
Membres |
Juan Atkins Laurens von Oswald Tameko Williams |
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Anciens membres |
Richard Davis John « Jon-5 » Housely |
Histoire
modifierFormé en 1980, Cybotron sort ses premiers singles, Alleys of Your Mind et Cosmic Cars, sous forme de disques 7 pouces sur le propre label d'Atkins, Deep Space Records[1],[2]. En 1983, le groupe est signé sur le label Fantasy, basé à Berkeley, en Californie, et sort son premier album, Enter[3].
En 1985, Juan Atkins quitte le groupe en raison de divergences artistiques avec Richard Davis (musicien techno). Ce dernier souhaitait que le groupe prenne une direction musicale plus proche du rock, tandis qu'Atkins voulait continuer dans la veine electro de Clear[4]. Après la séparation, Davis continue et sort plusieurs disques sous le nom de Cybotron, le dernier en 1995. Atkins a toujours une carrière musicale active. Il fonde Metroplex et continue à sortir des disques sous plusieurs noms, dont Model 500, Model 600 et Infiniti. Atkins continue également le DJing sous son propre nom.
En 2019, Cybotron se reforme. À la place des membres Richard Davis et John Housely, Juan Atkins est rejoint par Laurens von Oswald, et par une compatriote de Détroit, Tameko Williams aka DJ Maaco. Le groupe donne son premier concert au Barbican Hall de Londres[5]. Virgil Abloh réunit Cybotron en 2020 pour sonoriser le défilé automne-hiver de Louis Vuitton Men avec un pot-pourri de classiques du groupe[6].
Style musical
modifierLeur style musical est marqué par des influences aussi diverses que Funkadelic, Parliament, Kraftwerk, Giorgio Moroder, la new wave et la musique soul.
Discographie
modifierAlbums studio
modifier- 1983 : Enter (réédité sous le titre Clear en 1990)
- 1993 : Empathy (sans Juan Atkins)
- 1995 : Cyber Ghetto (sans Juan Atkins)
EP
modifierSingles
modifier- 1981 : Alleys of Your Mind b/w Cosmic Raindance (Deep Space)
- 1982 : Cosmic Cars b/w The Line (Deep Space/Fantasy)
- 1983 : Clear b/w Industrial Lies (Fantasy)
- 1984 : Techno City (Fantasy)
- 1985 : R-9 (Fantasy)
- 1986 : Eden (Fantasy)
Notes et références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Cybotron » (voir la liste des auteurs).
- Jon Savage (trad. de l'anglais par Étienne Menu), Machine Soul : une histoire de la techno [« Machine Soul: a history of techno »], Paris, Éditions Allia, , 58 p., 90 mm × 140 mm (ISBN 978-2-84485-381-3), p. 29. Le texte constituant cet ouvrage est la traduction de l'article initial suivant : (en) Jon Savage, « Machine Soul: a history of techno », The Village Voice, (ISSN 0042-6180)
- (en) Bill Brown, You Should've Heard Just What I Seen: Collected Newspaper Articles 1981–1984, Cincinnati, Colossal Books, (ISBN 978-0-557-66844-1)
- (en) « Cybotron: Enter », sur Pitchfork (consulté le ).
- (en) Mike Shallcross, « From Detroit To Deep Space », The Wire, no 161, , p. 21
- (en) Joe Muggs, « Cybotron review – a gloriously disreputable hi-tech rave », sur The Guardian, (ISSN 0261-3077, consulté le )
- (en) « Juan Atkins' Cybotron perform live at Virgil Abloh's Louis Vuitton runway show in Paris · News ⟋ RA », sur Resident Advisor (consulté le )
- (en) « Juan Atkins reignites Cybotron for first release in 28 years », sur Mixmag (consulté le ).
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la musique :