Maxime de Cromot du Bourg
Marie François Joseph Maxime Cromot du Bourg, né le à Versailles et mort le dans son château du Bourg-Saint-Léonard dans Orne, à l’âge de 79 ans, est un militaire français.
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Décès |
(à 79 ans) |
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Militaire |
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Fratrie |
Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 8 YD 1929)[1] |
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Biographie
modifierIl faisait ses premières armes lorsqu'il rejoignit l'armée en Amérique. Il fut aussi aide de camp de Rochambeau.
Son père, Jules-David Cromot du Bourg ( à Avallon - à Brunoy). Ce dernier fut conseiller d’État, chevalier de l’ordre du roi et de celui de Jérusalem, surintendant des maisons de Monsieur le frère du roi, futur Louis XVIII. Il dirigeait les affaires du comte de Provence depuis le château de Brunoy. Jules-David épouse en Rose-Joseph-Sophie de Baudon. Il accola à son patronyme le nom de “du Bourg” lorsqu’il acheta le fief du marquis de Vassy, vieille famille normande propriétaire à Bourg-Saint-Léonard. Le domaine et son vieux château s'étendaient alors sur cinq cents hectares, essentiellement forestiers. Faire raser l'ancien manoir, déplacer l'église ainsi qu'une partie du village du Bourg-Saint-Léonard, n'effraya pas Jules-David de Cromot qui avait décidé de construire en ce lieu un château à la mode du temps. Les travaux s'échelonnèrent entre 1763 et 1767. Jules-David de Cromot menait grande vie dans son château, y organisant de somptueuses réceptions. La forêt proche permettait de grandes chasses à courre. Sa femme était la fille d'un fermier général de Roue. Elle aimait s'entourer de beaux esprits. Le poète Florian a écrit au château ses pastorales «Galatée » et « Estelle ». En 1776 une fête prestigieuse fut donnée en l'honneur de Marie-Antoinette. Jules-David eut deux fils, Maxime né en 1756 et David. Atteint d’un cancer dès 1774, Jules-David poursuivit cependant sa tâche à Brunoy. Le , il mourut à 62 ans.
Maxime, quant à lui, épouse le à Paris Sophie de Barral. Ils eurent un enfant, Sophie de Cromot du Bourg (1794-1861). Maxime de Cromot s’engage en 1768 dans le régiment de dragons commandé par la duc de Liancourt. Créé en 1674, ce régiment s’appellera tout d’abord, comme c’était l’usage alors, du nom de ses colonels successifs, à cette époque, La Rochefoucauld. Maxime atteint le grade de second lieutenant en 1770. En 1774, il reçoit une compagnie. Du au , il part pour la guerre d’Indépendance des États-Unis et sera l'aide de camp du général de Rochambeau et laissera un témoignage « Diary of a French Officer », 1781 publié dans Magazine of American History 4 (1880). Il participa notamment au siège de la prise de York. Pour ses faits d’armes, il sera fait chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis et décoré de l’ordre de Cincinnatus en 1786. De 1783 à 1783, Maxime sert comme aide de camp du général de Viomesnil. À la paix retrouvée, il rentre en France et est placé dans l’état-major de M. d’Aguesseau. Maxime est nommé major général en 1784 puis lieutenant-colonel en 1788. Le , il quitte son régiment et rejoint l’armée des émigrés à Coblence et sert comme aide de camp du comte de Provence de 1792 à 1796. Il y retrouve son cousin, François-Louis de Saillans, héros de la contre-révolution du camp de Jalès. Louis XVIII nommera en 1815 Maxime maréchal de camp. Ce titre, sous la Restauration, correspond au grade de général de brigade. Maxime est décédé le dans son château de Bourg-Saint-léonard dans Orne, à l’âge de 79 ans.
Références
modifierBibliographie
modifier(en) Thomas Balch (trad. Edwin Swift Balch et Elise Willing Balch), The French in America During The War of Independence of the United States 1777-1783, vol. II (lire en ligne), p. 90-91