Cristina García Rodero
Cristina García Rodero (Puertollano, Province de Ciudad Real, 1949) est une photographe photojournaliste espagnole. Elle est membre de Magnum Photos.
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Biographie
modifierNée en 1949, licenciée en Beaux-Arts à l'Université de Madrid, en peinture, Cristina García Rodero débute dans la photographie en 1974. A contre-courant des tendances de l'époque, et notamment de la movida, elle se lance dans la photographie de reportage, une photographie en noir et blanc presque documentaire et ethnologique. Mais elle ne prétend pas adopter une démarche scientifique. Elle enregistre les gestuelles associées aux fêtes, traditions, usages, rites collectifs d'une Espagne profonde et traditionnelle en voie de disparition[1],[2]. Les photographies prises entre 1975 et 1988 sont pour partie regroupées dans son premier ouvrage, España oculta, publié en 1989, et fondateur de sa démarche[3],[2],[4], même si celle-ci la conduit ensuite en divers pays, notamment en Inde[2], en Éthiopie[2], en Haïti[5] ou au Mexique[5].
Elle enseigne aussi la photographie, de 1974 à 2007, à la faculté des Beaux-Arts de Madrid[6], et publie dans de nombreux journaux espagnols et étrangers, tels El Mundo, Libération, Le Figaro, Le Monde, Photo, Corriere della Sera.
Cristina García Rodero est la première femme espagnole à devenir membre, en 2007, de l'Agence Magnum[2], après avoir été affiliée à l'agence Vu[2].
Prix et récompenses
modifierCristina García Rodero a obtenu de nombreux prix, parmi lesquels :
- 1996, Prix national de la photographie (Espagne)
- 1993, Prix World Press Photo, catégorie art
- 1990, Prix Erich-Salomon
- 1989,
- Prix W. Eugene Smith
- Prix du meilleur livre, Rencontres d'Arles
Collections
modifierGarcia Rodero est présente dans de nombreuses collections espagnoles, telles le Musée Reina Sofía, l'Institut valencien d'art moderne, MUSAC (León), le Musée de las Peregrinaciones Saint-Jacques de Compostelle, la Fondation Banesto à Madrid.
À l'étranger, ses œuvres sont conservées par exemple dans les musées suivants :
- Museum of Fine Arts, Houston
- Getty Center
- W. Eugene Smith Memorial Fund,
- Centre international de la photographie, New York,
- George Eastman House
- Maison européenne de la photographie, Lausanne,
- Collection de l’Imagerie, Trégor
Un musée lui est dédié dans sa ville natale, à Puertollano[2],[7].
Expositions
modifierEn dehors de l'Espagne, les photographies de Garcia Rodero ont été exposées dans le monde entier : Mexique, Allemagne, France, etc.. Elle a été exposée aussi à la Biennale de Venise[6], dans le cadre du festival PHotoEspaña[6], aux rencontres d'Arles, etc.
Liens externes
modifier- (es) Biographie, Ministère de la Culture espagnol.
- Ressources relatives aux beaux-arts :
Références
modifier- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Cristina García Rodero » (voir la liste des auteurs).
- (en) Jonathan D. Snyder, Reading Culture at the Threshold: Time and Transition in Modern Spain (1800-1990), (ISBN 978-0-549-81997-4, lire en ligne), p. 198–199
- Susana Gállego Custa, « Cristina García Rodero », dans Luce Lebart et Marie Robert (dir.), Une histoire mondiale des femmes photographes, Éditions Textuel, , p. 344
- (es) « La España oculta de Cristina García Rodero », Hoyesarte, (lire en ligne)
- « Cristina Garcia Rodero », Le Monde, (lire en ligne)
- « Cristina Garcia Rodero Galerie Vu », Le Monde, (lire en ligne)
- Michel Guerrin, « Les hommes de Cristina Rodero, entre boue et étoiles », Le Monde, (lire en ligne)
- (es) Manuel Morales, « Cristina García Rodero presume de museo », El País, (lire en ligne)