Crasville-la-Rocquefort
Crasville-la-Rocquefort est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Crasville-la-Rocquefort | |||||
Le colombier du château. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Côte d'Albâtre | ||||
Maire Mandat |
Patrice Faucon 2020-2026 |
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Code postal | 76740 | ||||
Code commune | 76190 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Crasvillais, Crasvillaises | ||||
Population municipale |
208 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 40 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 48′ 20″ nord, 0° 52′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 53 m Max. 109 m |
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Superficie | 5,21 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Luneray (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Valery-en-Caux | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Géographie
modifierLocalisation
modifierCrasville occupe une position stratégique sur un mamelon qui commande la source du Dun à la limite du Talou et du Grand Caux, sur la route de Rouen à Veules-les-Roses.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 925 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Dieppe à 19 km à vol d'oiseau[4], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 805,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Crasville-la-Rocquefort est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luneray, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,7 %), prairies (14 %), zones urbanisées (7,3 %), forêts (5,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Apud Crasvillam vers 1132 ; Ecclesie Sancti Martini de Crasvilla en 1147 ; de Crasvilla à la fin du XIIe siècle ; In Crasvilla en 1198 ; Cravilla et Rochefort vers 1210 ; Ecclesia de Crassa Villa vers 1240 ; Monachus de Crasvilla en 1266 ; Prior de Crasvilla (variante Crassevilla) et Crasville en 1337 ; Crasville la Roquefort entre 1319 et 1398, entre 1403 et 1422[13] ; Crasville la Roqueffort en 1406[14] ; Crasville la Roquefort en 1431 (Longnon) ; Seigneurie de Crasville la Roquefort en 1461[15] ; Saint Martin de Crasville en 1552 et 1554 ; de Craville en 1516 ; Prioratus de Crasvilla Roqueforti en 1588[16] ; Craville la Roquefort entre 1711 et 1768[17] ; Saint Martin de Crasville la Roquefort en 1738 (Pouillé) ; Crasville la Roquefort en 1715 (Frémont) ; Craville la Roquefort en 1757 (carte de Cassini) ; Crasville-la-Roquefort en 1953[18].
Voir Crasville (Manche)
Le déterminant complémentaire fait référence à la famille Rocquefort, « Crasville, celle de la famille Rocquefort »[19].
Histoire
modifierL'église Saint-Martin est mentionnée au XIIIe siècle. Les seigneurs de Crasville fondent un prieuré qu'ils donnent à l'abbaye de Tiron locelli (Thiron-Gardais (Eure-et-Loir)) en 1126. Jusqu'à la Révolution, Crasville est resté un prieuré-cure.
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2021, la commune comptait 208 habitants[Note 2], en évolution de −5,45 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église Saint-Martin.
- Le château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [25].
Personnalités liées à la commune
modifierLe peintre et illustrateur François-Raoul Billon, dit Fred Money, avait une maison (avec son atelier d'été), à Crasville-la-Rocquefort. Il y venait souvent. Plusieurs de ses tableaux représentent la région. Par exemple : Sortie de messe à Crasville-La-Rocquefort (exposition du mois d'août 1991 à la salle des fêtes de la commune, avec le concours du conseil général de Seine-Maritime).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Crasville-la-Rocquefort sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Crasville-la-Rocquefort et Dieppe », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Dieppe » (commune de Dieppe) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Dieppe » (commune de Dieppe) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Crasville-la-Rocquefort ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luneray », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Archives départementales de la Seine-Maritime, G 3267, 3268.
- Archives de Seine-Maritime, G 22.
- Archives de Seine-Maritime, Tab. Rouen.
- Archives de Seine-Maritime G 4.
- Archives de Seine-Maritime, II B 421, 343.
- Charles de Robillard de Beaurepaire et Dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique de la Seine-Maritime, page 281.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 1688.
- « Liste des maires »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00100608, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.