Cours la Reine

voie de Paris, en France

Le cours la Reine est une voie du 8e arrondissement de Paris.

8e arrt
Cours la Reine
Voir la photo.
Pelouse centrale.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 8e
Quartier Champs-Élysées
Début Place de la Concorde
Fin Place du Canada
Morphologie
Longueur 540 m
Largeur 74 m
Géocodification
Ville de Paris 8104
DGI 8111
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Cours la Reine
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
Cours la Reine
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Situation et accès

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Il commence place de la Concorde et se termine place du Canada.

Ce site est desservi par la station de métro Champs-Élysées - Clemenceau.

Le cours la Reine rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :

Origine du nom

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Cette promenade, ou cours, a été créée sur ordre de la reine Marie de Médicis.

Historique

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Ouverte en 1618 par Marie de Médicis sur d'anciennes cultures de maraîchers, cette promenade, à la mode sous la Fronde, allait à l'origine depuis les Tuileries jusqu'à une demi-lune située à l'emplacement actuel de la place de la Reine-Astrid, au début de l'avenue Montaigne. Cette demi-lune, tout comme le rond-point qui se trouvait à l'emplacement de l'actuelle place du Canada, permettait aux voitures de faire demi-tour. La promenade était fermée aux deux extrémités par des grilles et entourée de part et d'autre de fossés creusés aux frais du maréchal de Bassompierre (1579-1646), qui avait une maison de campagne à Chaillot.

Le cours

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« Le Cours est un nouveau mot et une nouvelle chose, de l’invention de Marie de Médicis. Jusqu’à sa Régence, on ne savait point en France d’autre moyen d’user de la promenade qu’à pied et dans les jardins, mais alors elle fit passer de Florence à Paris la mode de se promener en carrosse, aux heures les plus fraîches de l’après-dîné : ce qui se pratique maintenant en tout lieux[1]. »

La voie fut replantée en 1724 par le duc d'Antin. À l'entrée du cours la Reine se trouvait autrefois le pavillon d'Ermenonville, qui avait son symétrique, le pavillon de Mortefontaine, à l'angle de la place de la Concorde et de l'avenue Gabriel. Il devint au XIXe siècle le restaurant Boulet. Les deux pavillons furent détruits en 1854.

 
Le cour de la Reine vers 1828 (musée Carnavalet).

Le 17 avril 1835, le conseil municipal de Paris déclare d’utilité publique la création d’une ligne ferroviaire entre Paris et Versailles. La gare de départ est prévue au début du cours, sur la place de la Concorde. Construite au-dessus d’une galerie, sous laquelle les expositions des produits de l'industrie française auraient pu s’abriter, la voie suivait le cours, traversait le village de Chaillot et le bois de Boulogne, franchissait la Seine par l’île de Puteaux, rejoignait la ligne de Paris-Saint-Lazare à Saint-Germain-en-Laye alors en construction et se terminait à la place d'Armes à Versailles[2].

Lors de l'Exposition universelle de 1900, le cours la Reine fut bâti de pavillons sur toute sa longueur, notamment celui d'horticulture et celui de la Ville de Paris[3]. À son début, vers la place de la Concorde, se trouve l'entrée monumentale dessinée par René Binet et surplombée d'une statue de la « Parisienne » de Paul Moreau-Vauthier[4].

La partie comprise entre la place du Canada et la place de l'Alma a été rebaptisée « cours Albert-Ier » côté nord, et « esplanade d'Arménie », côté sud (Seine).

Monuments

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En 1906, on inaugura sur le cours la Reine un monument en hommage au poète Armand Silvestre (1837-1901), orné d'une statue en bronze par Théodore Rivière. Ce monument a depuis été transféré à Toulouse.

De la place de la Concorde à la place du Canada se trouvent successivement :

Le roman-mémoires Manon Lescaut de l'abbé Prévost fait référence au cours la Reine. Le chevalier des Grieux s'y arrête, rentrant du village de Chaillot vers Paris, afin de se poser sur l'herbe et de trouver une solution à ses déboires financiers.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Notes et références

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  1. Sauval in Henri Héron de Villefosse, Prés et Bois parisiens, Paris, Éditions Bernard Grasset, , pages 55-56.
  2. Place de la Concorde. Gare de chemin de fer, Paris, Société historique et archéologique des VIIIe et XVIIe arrondissements de Paris, , page 81.
  3. Voir ce plan d'époque.
  4. Dominique Lobstein, interviewé par Éric Biétry-Rivierre, Dominique Lobstein, « La Parisienne est une invention », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », samedi 8, dimanche 9 avril 2014, p. 28.

Annexes

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Articles connexes

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