Cour-Cheverny

commune française du département de Loir-et-Cher

Cour-Cheverny est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

Cour-Cheverny
Cour-Cheverny
Vendanges à Cour-Cheverny en 1905.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Agglopolys
Maire
Mandat
François Croissandeau
2020-2026
Code postal 41700
Code commune 41067
Démographie
Gentilé Courchois[1]
Population
municipale
2 793 hab. (2021 en évolution de −1,03 % par rapport à 2015)
Densité 94 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 30′ 37″ nord, 1° 27′ 25″ est
Altitude Min. 73 m
Max. 118 m
Superficie 29,80 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Cour-Cheverny
(ville isolée)
Aire d'attraction Blois
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vineuil (Contres jusqu'en 2014)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Cour-Cheverny
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Cour-Cheverny
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Voir sur la carte topographique de Loir-et-Cher
Cour-Cheverny
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Cour-Cheverny
Liens
Site web http://www.cour-cheverny.com

Le territoire de la commune s'étend sur l'aire naturelle du Val de Loire ainsi que sur celle de la Sologne.

Les habitants s'appellent les Courchois.

Géographie

modifier

Description et localisation

modifier

La ville est située à une dizaine de kilomètres au sud de Blois et une quinzaine du château de Chambord. Cour-Cheverny est un petit village français, situé dans le département de Loir-et-Cher et la région du Centre Val-de-Loire. La commune s'étend sur 2 980 hectares et compte 2 913 habitants (les Courchois) depuis le dernier recensement de la population. Le bourg regroupe près de la moitié de la population, le reste de la population se trouve dans une multitude de petits écarts disséminés à travers la campagne environnante.

Topographie, hydrographie et géologie

modifier

Situé à 80 mètres d'altitude, Cour-Cheverny est traversée par le Conon et le Beuvron. Au niveau de chaque rivière, une zone longeant les bords du cours d'eau est inondable[2]. La présence d’étangs et de rus est importante.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 662 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Cheverny à 1 km à vol d'oiseau[5], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 675,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records CHEVERNY (41) - alt : 99m, lat : 47°30'18"N, lon : 1°26'10"E
Records établis sur la période du 01-01-1975 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,1 3 4,8 8,5 11,8 13,4 12,8 9,6 7,6 4,1 2 6,7
Température moyenne (°C) 4,8 5,2 8,2 10,7 14,4 17,8 19,8 19,5 15,9 12,4 7,9 5,2 11,8
Température maximale moyenne (°C) 8 9,2 13,4 16,6 20,2 23,8 26,2 26,2 22,2 17,3 11,6 8,4 16,9
Record de froid (°C)
date du record
−19
17.01.1987
−17,5
07.02.12
−12
01.03.05
−6
09.04.1977
−2
05.05.1979
2
01.06.06
4,5
22.07.08
2,5
26.08.18
−1
21.09.12
−4
31.10.12
−11
30.11.10
−16
31.12.1985
−19
1987
Record de chaleur (°C)
date du record
18
13.01.1998
23
27.02.19
26
24.03.1996
29,5
21.04.18
33
28.05.17
39,4
18.06.22
41,1
25.07.19
40
10.08.03
35,7
09.09.23
31,5
02.10.23
23,5
08.11.15
19
16.12.1989
41,1
2019
Précipitations (mm) 58,1 49,3 47,6 49,5 63,3 51,5 52,6 45,8 49,7 69,7 67,9 70,8 675,8
Source : « Fiche 41050002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Cour-Cheverny est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cour-Cheverny[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Toponymie

modifier

L'origine du nom de Cour-Cheverny (ou Cour Cheverny) se trouve dans le latin vulgaire (populaire) curtis, signifiant ferme. Le village aurait ainsi été une importante propriété terrienne rattachée à Cheverny. Le village a aussi été appelé Cour-en-Sologne jusqu'au XIXe siècle.

Histoire

modifier

Antiquité

modifier

Les sites archéologiques révèlent des traces gallo-romaines : « Le Vivier », établissement rural gallo-romain (des monnaies ont été signalées), deux fossés au site de l'Ardoise[14]. Trois fosses du début de la période Hallstatt ont également été révélées au clos de Talcy.

Origines

modifier

L'église est mentionnée en 1145 sous la dépendance de l'abbaye de Bourgmoyen. Elle relevait jadis du diocèse de Chartres. C'est une curtis, ferme, voisine du petit centre urbain de Cheverny, important dès le VIe siècle.

Renaissance

modifier

À partir de la Renaissance, la région blésoise connait un développement important de châteaux et gentilhommières dans les campagnes proches de Blois. Plusieurs châteaux occupent ainsi le territoire communal.

Depuis la Révolution

modifier

A la fin de la Première Guerre mondiale, une unité du Service des transmissions de l’Armée des États-Unis, le « Signal Corps », s'installe sur le territoire de la commune et sur celui du village voisin de Cheverny. Ils publient un journal interne en langue anglaise, intitulé Toot-sweet[15].

Entre le 29 janvier 1939 et le 8 février, plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent en Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution[16], dont Cour-Cheverny[17]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[18]. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)[19].

Le château de Cheverny, situé dans la commune voisin de Cheverny, devient un lieu de tourisme prisé au cours du XXe siècle, contribuant au développement touristique de Cour-Cheverny. Le bourg s’étoffe en services et commerces, et s’agrandit fin XXe siècle et début du XXIe siècle avec des zones résidentielles et d'activité.

Politique et administration

modifier

Tendances politiques et résultats

modifier

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  1940 Henri Duru    
1940 1943 Louis Sauvage    
1943 1945 Georges Bégé    
1944 1945 Jean Huillet    
1945   René Chéry    
1959 1970 Edouard Brunet    
1970 mars 1989 Jean Grateau   Médecin
mars 1989 mars 2008 Bernard Billot DVD  
mars 2008 mars 2014 Yves Antier    
mars 2014 En cours François Croissandeau ensemble, Cour-Cheverny va plus loin Retraité

Politique environnementale

modifier

Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[20].

Population et société

modifier

Démographie

modifier

Évolution démographique

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

En 2021, la commune comptait 2 793 habitants[Note 3], en évolution de −1,03 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4241 7801 7801 7391 7341 7341 8972 1942 250
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2602 3282 4322 3212 2822 3692 3792 3382 218
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 2222 2332 2412 0261 8601 6451 7681 8031 736
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 7131 7241 8632 1302 3472 5552 6062 5912 731
2015 2020 2021 - - - - - -
2 8222 7812 793------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

modifier

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 26,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,1 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 359 hommes pour 1 465 femmes, soit un taux de 51,88 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,6 
90 ou +
3,6 
10,0 
75-89 ans
12,4 
21,7 
60-74 ans
22,6 
23,2 
45-59 ans
21,4 
14,9 
30-44 ans
15,2 
12,9 
15-29 ans
10,8 
15,7 
0-14 ans
14,0 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[26]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Économie

modifier

Agriculture

modifier

En 2012, 18 exploitations agricoles étaient recensées sur le territoire[2].

Vin

L'AOC cour cheverny a été reconnue en 1997[27]. Géographiquement, elle couvre la commune de Cour-Cheverny ainsi que 10 autres communes environnantes. Le cépage unique est le romorantin à partir duquel est produit un vin blanc sec.

L'AOC cheverny, reconnue elle aussi en 1997[28] couvre une zone plus large, englobant notamment la commune de Cour-Cheverny. Sous cette appellation sont produits des vins blancs secs (cépage principal sauvignon, chardonnay) ainsi que des vins rouges et rosés (cépage principal gamay).

Principaux vignerons
  • Domaine des Huards (Jocelyne et Michel Gendrier): 34 hectares de vignes conduites en culture biodynamique.
  • Le Domaine de la Plante d'Or (Philippe Loquineau) : 15 hectares de vignes, cuvée La Salamandre. [1]
  • Domaine de la Champinière (Alain Chery): 14 hectares de vignes.
  • Domaine Dronne (Catherine et Renaud Dronne): 13,5 hectares de vignes.
  • Domaine de la Désoucherie (Christian et Fabien Tessier): 25 hectares de vignes.
  • Clos de l'Aumonière (Gérard Givierge).
  • La Charmoise (Jacky et Laurent Pasquier).
  • La Closerie de Bournigal (Étienne Morin) : 3 hectares de vignes. [2]
Caves
  • Clos de l'atelier.
  • L'épicourchois : Luc Percher.

Services

modifier

La ferme de la Gaudinière est un gîte qui comporte des chambres d'hôtes. Elle est située au lieu-dit la Gaudinière, qui tient son nom de la Gaude, la plante jadis utilisée pour son pouvoir colorant "jaune".

Il y a également trois hôtels.

La maison de retraite La Favorite est la structure employant le plus de personnes sur la commune.

Vie locale

modifier
  • Marché hebdomadaire : vendredi matin.
  • Fêtes :
    • patronale : lundi de Pentecôte ;
    • communale : Pâques, dimanche après le 15 août.

Écoles

modifier

Manifestations

modifier

Outre les fêtes nationales, Cour-Cheverny tient annuellement des fêtes locales, parmi lesquelles :

  • la Saint-Vincent, fête des vignerons, le 22 janvier ;
  • la fête du Pain, la première fin de semaine de juillet ;
  • la foire à la brocante, la première fin de semaine d'août ;
  • la Sainte-Cécile, fête des musiciens, le 22 novembre ;
  • le Festival francophone du théâtre amateur : Côté cour Côté Loire (5e édition en 2012)[29].

Clubs de loisirs

modifier
  • Aéromodélisme
  • Musique (la lyre de Cour-Cheverny, Cheverny)
  • Tir au pistolet et carabine
  • Randonnées pédestres
  • Pétanque

Le cyclisme et le VTT se pratiquent dans l’association « Entre bruyères et roseaux ».

  • Gymnastique volontaire
  • Football
  • Tennis
  • Tennis de table
  • Basket
  • Badminton

L’Étoile sportive de Cheverny et Cour-Cheverny (ESCCC) créé en aout 1922 est un club omnisports qui regroupe 13 sections ( BABY-GYM / BADMINTON / BASKET / DANSE / FOOTBALL / GYM VOLONTAIRE / JUDO / PETANQUE / RANDONNEE PEDESTRE / TENNIS DE TABLE / TIR / V.B.R / YOGA).

Le gymnase construit dans la décennie passée[Laquelle ?] sert aux activités intérieures.

Lieux et monuments

modifier
139 odonymes recensés à Cour-Cheverny
au 19 février 2014
Allée Avenue Bld Chemin Clos Impasse Montée Passage Place Pont Route Rue Ruelle Voie Autres Total
2 [N 1] 7 [N 2] 2 [N 3] 29 3 [N 4] 6 0 0 2 [N 5] 0 6 33 [N 6] 2 [N 7] 23 24 [N 8] 139
Notes « N »
  1. Allée des Bruyères et Allée des Lavandes.
  2. Dont Avenue du 11-Novembre.
  3. Boulevard Carnot et Boulevard Munier.
  4. Clos de Cougrand, Clos de la Borderie et Clos de Lutaine.
  5. Place de la République et Place Victor Hugo.
  6. Dont Rue du 8-Mai-1945.
  7. Ruelle Augustin Thierry et Ruelle de Saint Aignan
  8. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.
Sources : rue-ville.info & perche-gouet.net & OpenStreetMap

Édifices et sites

modifier
  • La Loire passant à environ 8 km de la limite du territoire communal, et environ 12 km du cœur de bourg, le patrimoine bâti communal s'inscrit dans le vaste patrimoine des châteaux de la Loire.

Édifices

modifier
  • La commune compte six châteaux : le château de Sérigny, le château la Sistière, le château Beaumont, le château Chantreuil, le château les Murblins et le château la Taurie.
  • Le manoir du Vivier est inscrit monument historique : façades et toitures de la tour carrée et des deux tourelles (inscription par arrêté du 11 octobre 1971).
  • La Borde est une clinique psychiatrique réputée pratiquant la psychothérapie institutionnelle fondée par Jean Oury.
  • L'église Saint-Aignan XIIe siècle, remaniée aux XVIe et XVIIe siècles est composée d'une nef de trois travées, deux bas-côtés, d'une abside semi-circulaire, d'arcades en tiers-point, de voûtes d'ogives avec clef 1609, d'un portail occidental XIIe siècle, d'une haute flèche de charpente sur le clocher central.
  • Chapelle de Sérigny.
  • Oratoire de la Boide.
  • flèche du clocher de l'église Saint-Aignan
  • intérieur de l'église Saint-Aignan

Sites culturels et petit patrimoine

modifier
  • La Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) du Centre a recensé 28 sites archéologiques connus ou présumés en mai 2009 sur Cour-Cheverny[14].
  • Le monument aux morts, inauguré en 1924 est très connu. Il a cependant été endommagé en 2010.

Patrimoine naturel et biodiversité

modifier
  • La vallée du Conon traverse la commune du sud-est au nord-ouest, passant par le bourg dans sa partie sud.
  • Le Beuvron est un affluent de la Loire, long d'environ 115 km qui se jette dans la Loire à Candé-sur-Beuvron. Il constitue la limite nord de la commune.
  • Les boisements communaux sont constitués en majorité de feuillus, mais des boisements de conifères sont également présents.

Deux espèces protégées, pour l'une au niveau national, et pour l'autre au niveau régional, ont été inventoriées sur la commune entre 2005 et 2015 :

  • La Nivéole d'été (Leucojum aestivum), faisant partie de la liste des espèces végétales protégées sur l'ensemble du territoire (Arrêté du 20 janvier 1982 modifié), a été trouvée à la limite Est de la commune au lieu-dit Le Gué La Guette, le long du Conon, sur une prairie humide, en 2005.
  • La Laîche appauvrie (Carex depauperata), faisant partie de la liste des espèces végétales protégées au niveau régional (Arrêté du 12 mai 1993) a été vue sur la commune au lieu-dit Bois du Vivier, le long du Beuvron en 2000[2].
  • La commune dispose d'un certain nombre d'arbres d'alignement (platanes…) et de quelques arbres remarquables (platane…), ainsi que de nombreux sujets isolés chez les particuliers (conifères, tilleulsetc.).
Sologne et site Natura 2000
modifier

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[30],[31].

Le site Natura 2000 présent sur le territoire communal de Cour-Cheverny est le site de la Sologne, qui commence dans la partie est du territoire communal, en couvre environ 20 %, et s'étend bien au-delà, sur 96 communes et 3 départements. Les trois types de milieux naturels de la Sologne sont présents sur la commune :

  • milieux forestiers, composant la grande majorité des milieux protégés en Natura 2000 ;
  • milieux humides (étang le Grand Cottereau...) ;
  • milieux ouverts notamment prairies (« les Bruyères »…).
Forêt de Cheverny
modifier

La forêt de Cheverny, d'une surface de 2 502 ha, s'étend sur 4 communes, Cheverny, Cour-Cheverny, Contres et Fontaines-en-Sologne. Une partie est identifiée en noyau de biodiversité de la sous-trame des boisements, et une forêt mixte avec micro-tourbières. Elle est classée en ZNIEFF de type 2 uniquement pour la partie située sur Cheverny[réf. souhaitée].

Personnalités liées à la commune

modifier

Notes et références

modifier
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

modifier
  1. « Loir-et-Cher », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. a b et c PLU, 2016, Rapport de présentation.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Cour-Cheverny et Cheverny », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Cheverny », sur la commune de Cheverny - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Cheverny », sur la commune de Cheverny - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Cour-Cheverny », sur insee.fr (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Cour-Cheverny ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Blois », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. a et b ECMO, Rapport de présentation du PLU de Cour-Cheverny, approuvé en 2016.
  15. « Mémoire Cheverny Cour-Cheverny: Toot-Sweet, journal du Signal Corps de Cour-ChevernyCheverny, Cour-Cheverny », sur Mémoire Cheverny Cour-Cheverny (consulté le ).
  16. Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, no 44. p. 43.
  17. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 47.
  18. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
  19. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 46.
  20. Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Cour-Cheverny (41067) », (consulté le ).
  26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Loir-et-Cher (41) », (consulté le ).
  27. INAO : Textes Consolides
  28. INAO : Textes Consolides
  29. Site du festival francophone du Théâtre amateur
  30. « Deux directives européennes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur developpement-durable.gouv.fr, site du Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
  31. « Les objectifs de la démarche Natura 2000 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur developpement-durable.gouv.fr, site du Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
  32. « Pierre Gabelle », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore].
  33. « Shaka Ponk : l'histoire a débuté à Cour-Cheverny - 06/11/2013 - La Nouvelle République Loir-et-Cher », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le ).

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier