Coup de la bombe
Le coup de la bombe est un principe de combinaison du jeu de dames qui apparaît dès lors qu'une pièce, stoppée durant la rafle qu'elle exécute, la reprend[1].
Type |
Coup aux dames (d) |
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Principe du coup de la bombe
modifierLa prolongation de la rafle est rendue possible par la règle dite de la prise majoritaire. L'adversaire ne peut pas capturer la pièce stoppée, étant contraint de prendre au moins deux pièces.
Le coup de la bombe se rencontre souvent en partie classique, le pion rafleur étant alors le pion 32, ou réciproquement 19 pour les Noirs[2]. Voir animation.
La dénomination de ce coup est due au champion de France Eugène Leclercq en 1896, « bombe » en raison de l'effet que le pion infiltré a sur les rangs ennemis[3].
Le mécanisme du coup de la bombe est exploité dans le coup Chiland et, pour le compte de l'adversaire, dans le coup Artuphel[4] et parfois le coup de l'éponge[5]. On parle alors d'un coup de la bombe inversé[6].
Bibliographie
modifier- Julien Lanfrey, Daniel Lanfrey, « Le coup de la bombe (1) », sur www.jeudedames-rhonealpes.fr.
- Nicolas Guibert, La partie classique - Du débutant au joueur confirmé. De la tactique à la stratégie., N. Guibert, , 44 p. (OCLC 68279344).
- (nl) Stoep, « DAMWOORDENBOEK », sur www.dekvd.net, , p. 25.
- Daniel Lanfrey, Gérard Rajaut, Tactique au jeu de Dames, t. 3, Lanfrey, , 52 p..
- Nicolas Doubovy, « Jeu de dames - Coups basiques », sur damier31.free.fr, , p. 202.
Notes et références
modifier- Lanfrey.
- Guibert 1995, p. 9.
- Stoep 2013, entrée « BOMZET », p. 3.
- Doubovy 2019, p. 5, 99.
- Lanfrey 1984, p. 22-23.
- Doubovy 2019, p. 97.