Cossé-d'Anjou

ancienne commune française du département de Maine-et-Loire

Cossé-d'Anjou est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Cossé-d'Anjou
Cossé-d'Anjou
Le château de la Frappinière.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Cholet
Commune Chemillé-en-Anjou
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Luc Pelé
2020-2026
Code postal 49120
Code commune 49111
Démographie
Gentilé Cosséens
Population 430 hab. (2013)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 09′ 48″ nord, 0° 40′ 36″ ouest
Altitude 208 m
Min. 84 m
Max. 211 m
Superficie 13,29 km2
Élections
Départementales Chemillé-Melay
Historique
Fusion 15 décembre 2015
Commune(s) d'intégration Chemillé-en-Anjou
Localisation
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Cossé-d'Anjou
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Cossé-d'Anjou

Le , elle est devenue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou[1].

Géographie

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Localité angevine des Mauges, Cossé-d'Anjou se situe au nord de La Tourlandry, sur la route D 133, Valanjou - La Tourlandry[2].

Toponymie

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Cossé-d'Anjou, du latin Cocaium, Cozaiacum, ensuite Cossay, puis Cossé et Cossé-d'Anjou en 1930.

Histoire

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La Frappinière

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Les terres et château de la Frappinière à la Révolution : Les alliances aidant, à la veille de la Révolution ce sont 85 fermes qui se rattachent à la propriété de la Beuvrière (Grez-Neuville), y compris un moulin à vent et un moulin à eau au bout de l’étang.

À la Révolution, Eulalie Victoire Hullin de la Selle est mariée avec Pierre Charles de Terves, elle surmonte des épreuves impensables :

  • son frère Charles César Hullin de la Selle, militaire royal, né à la Beuvrière en 1740, émigre ;
  • trois de ses fils, Joseph, Pierre et Prosper de Terves (dont Grand Pierre et La Coulisse) émigrent puis s’engagent et sont tués dans la chouannerie ;
  • ses trois filles meurent de misère dans ses bras à la prison de Montreuil-Bellay.

Succession de Pierre Charles de Terves

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La succession de Pierre Charles de Terves et de son épouse Eulalie Victoire Hullin de la Selle : Le 3 novembre 1827, à la suite du décès de Eulalie Victoire Hullin de la Selle, veuve depuis vingt-deux ans de Pierre Charles de Terves, le notaire Mathurin Priou procède au partage de la succession[3] du couple, en présence de deux témoins, Félix Élie Mercier la Vendée, maire du Lion et de Pierre Audiot, propriétaire. De leurs treize enfants, il ne reste que quatre héritiers descendants survivants.

Le mobilier a déjà été partagé à l’amiable. Il reste à partager un parc immobilier considérable. Il sera divisé en quatre lots égaux, attribués à chacun par tirage au sort à deux tours, soit :

  • quatre châteaux plus ou moins en ruine, les parcs, cours, jardins, étangs et dépendances ;
  • soixante-sept domaines, métairies ou closeries ;
  • trente-cinq bois, taillis et haute futaie ;
  • quatre moulins à eau ou à vent ;
  • deux hôtels à Angers, trois maisons, les cours, jardins et dépendances ;
  • des rentes foncières à recevoir et des rentes de bienfaisance à payer.

Ce sont les terres et constructions de l’Anjouère, du château de la Beuvrière Grez-Neuville, du Margat, et de la Frappinière de Cossé-d'Anjou (les Hullin de la Selle en avaient hérité des Saint Offange). Elles sont situées sur La Pouëze, Vern d’anjou, Grez-Neuville, Brain-sur-Longuenée, Contigné, Brissarthe, Châteauneuf, Cossé-d’Anjou près Chemillé, la Salle-de-Vihiers, Gonnord, Joué, et Angers.

Ces propriétés tomberont dans l'escarcelle de Pierre Joseph Louis de Terves (décédé en 1857), marié à Marie Céleste de Villoutrey, pour le premier lot et dans celle de Charles Henry de Saint-André, marié à Marguerite Charlotte de Terves, pour le troisième lot.

C'est ce Pierre Joseph Louis de Terves qui en 1832 reconstruit l'actuel château de la Frappinière.

Époque contemporaine

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Le 2 novembre 1870, le ballon monté Fulton, piloté par un marin nommé Le Gloarnec et accompagné d'un ingénieur des ponts et Chaussées Ernest Cézanne, s'envole de la gare d'Orléans à Paris alors assiégé et termine sa course à Cossé-d'Anjou après avoir parcouru 345 kilomètres.

Pendant la Première Guerre mondiale, 18 habitants perdent la vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, aucun habitant n'est tué[4].

En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité se dessine. Le 2 juillet 2015, les conseils municipaux de l'ensemble des communes du territoire communautaire votent la création d'une commune nouvelle au 15 décembre 2015[5]. Le 15 décembre 2015, la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou est créée et regroupe les 13 communes de l'ancienne communauté de communes de la Région de Chemillé, dont Cossé-d'Anjou, qui devient dès lors une commune déléguée[1].

Politique et administration

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Administration municipale

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Administration actuelle

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Depuis le , Cossé-d'Anjou constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou, et dispose d'un maire délégué[1].

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
15 décembre 2015   Luc Pelé[6],[7]    
Les données manquantes sont à compléter.

Administration ancienne

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1878 1904 Jean Body    
1904 1912 Henri Jacquet    
1912 1919 Jean Body    
1919 1925 Charles Fardeau    
1925 1935 Alfred Baron    
1935 1947 Sulpice Baron    
1947 1983 Jean Body    
1983 1989 Maurice Caillaud    
1989 2001 Auguste Bousquet   Exploitant agricole
mars 2001 mars 2008 Camille Deffois   Exploitant agricole
mars 2008 avril 2014 Gérard Leclerc   Retraité
avril 2014 14 décembre 2015 Luc Pelé[8]    

Ancienne situation administrative

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La commune était membre de la communauté de communes de la région de Chemillé[9], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Mauges. La communauté de communes cesse d'exister le et ses compétences sont transférées à la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou[1].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 430 habitants, en évolution de −1,15 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
365412530540517530545548532
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
537532511463451449431410410
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
408400354372365355335343331
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2013 -
305291286360407430431430-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (12,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,9 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 50,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,8 %, 15 à 29 ans = 21 %, 30 à 44 ans = 28,8 %, 45 à 59 ans = 17,4 %, plus de 60 ans = 10,1 %) ;
  • 49,1 % de femmes (0 à 14 ans = 26,1 %, 15 à 29 ans = 19 %, 30 à 44 ans = 23,2 %, 45 à 59 ans = 16,6 %, plus de 60 ans = 15,2 %).
Pyramide des âges à Cossé-d'Anjou en 2008 en pourcentage[14]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90  ans ou +
0,0 
5,5 
75 à 89 ans
5,7 
4,6 
60 à 74 ans
9,5 
17,4 
45 à 59 ans
16,6 
28,8 
30 à 44 ans
23,2 
21,0 
15 à 29 ans
19,0 
22,8 
0 à 14 ans
26,1 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[15].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,1 
6,3 
75 à 89 ans
9,5 
12,1 
60 à 74 ans
13,1 
20,0 
45 à 59 ans
19,4 
20,3 
30 à 44 ans
19,3 
20,2 
15 à 29 ans
18,9 
20,7 
0 à 14 ans
18,7 

Vie locale

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Économie

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Sur 48 établissements présents sur la commune à fin 2010, 54 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 6 % du secteur de la construction, 23 % de celui du commerce et des services et 10 % du secteur de l'administration et de la santé[16].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 33141105, lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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  1. a b c et d Préfecture de Maine-et-Loire, « Recueil des actes administratifs du 30 septembre 2015 », (consulté le ), Arrêté DRCL/BCL/2015-58 du 24 septembre 2015 portant création de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou.
  2. IGN et BRGM, Géoportail Cossé-d'Anjou (49), consulté le 2 septembre 2012.
  3. historique-brain-longuenee succession.
  4. Memorialgenweb.org- Cossé-d'Anjou : monument aux morts, consulté le 2 janvier 2013.
  5. « Feu vert pour trois communes nouvelles », sur Ouest-France, .
  6. « Présentation du conseil de Cossé-d'Anjou », sur Mairie de Chemillé-en-Anjou, (consulté le ).
  7. « Chemillé-en-Anjou. Les maires délégués de Chemillé-en-Anjou », sur Ouest-France, (consulté le ).
  8. Ouest-France, Luc Pelé, élu nouveau maire de la commune, article du 6 avril 2014.
  9. Insee, Composition de l'EPCI de la Région de Chemillé (244900577), consulté le 25 août 2013.
  10. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  11. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  14. « Évolution et structure de la population à Cossé-d'Anjou en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. Insee, Statistiques locales du territoire de Cossé-d'Anjou (49), consultées le 31 mars 2013.