Cornouiller sanguin
Cornus sanguinea
Règne | Plantae |
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Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Rosidae |
Ordre | Cornales |
Famille | Cornaceae |
Genre | Cornus |
Ordre | Cornales |
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Famille | Cornaceae |
Le cornouiller sanguin (Cornus sanguinea L., 1753) est un arbuste à feuilles caduques de la famille des cornacées.
Il est parfois appelé bois puant, bois punais, cornouiller femelle, olivier de Normandie, puègne blanche, sanguin ou encore sanguine.
Description
modifierC. sanguinea est un arbuste mesurant de 1 à 5 m. Houppier pouvant mesurer jusqu'à 4 m de large. Il doit son nom à la teinte rouge sang de ses feuilles à la fin de l'été[réf. nécessaire]. Les jeunes branches exposées à la lumière du soleil prennent également une couleur rouge brillant. L'écorce est brun verdâtre à gris verdâtre du côté se trouvant à l'ombre, rouge strié de gris du côté exposé au soleil. Ce phénomène est dû à la présence d'un pigment de la famille des anthocyanes. Les bourgeons sont opposés.
L'arbuste est pollinisé par entomogamie, c'est-à-dire à l'aide d'insectes pollinisateurs[1]. Les fleurs blanches, hermaphrodites[2],[3], forment un corymbe. Le fruit est une drupe pourpre foncé à noir, de forme globuleuse, contenant un noyau. Elle n'est pas comestible, contrairement au fruit du cornouiller mâle, rouge foncé et de forme plus allongée. Il a un port érigé en buisson arrondi. Ses feuilles sont opposées, caduques, vertes à marge blanche argentée et en forme de cuillère
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Feuillage
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Inflorescence
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Aspect typique des branches l'hiver
Répartition et écologie
modifierC'est l'un des arbustes parfois dominants des haies ou des broussailles sur sol calcaire, dans toute l'Europe tempérée. Il craint les sols saturés en eau et le sel[4]. En Suisse, il est courant sur l'ensemble du territoire sauf dans certaines régions des préalpes, en Engadine et en altitude[5].
Utilisation
modifierLes paysagistes et jardiniers apprécient ses branches rouges, bien visibles en hiver, pour leurs propriété ornementale.
Les tiges de l'année étaient autrefois couramment employées en vannerie[6], le sont encore dans certaines régions (Perche, Bourgogne, Alsace).
C. sanguinea est utilisé en phytothérapie.
Toxicité
modifierLes fruits et les feuilles contiennent de l'aucubine et des tanins, dont l'ingestion en grande quantité peut causer des gastro-entérites[7].
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Drupes - Muséum de Toulouse
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Graines
Références
modifier- Cornus sanguinea subsp. sanguinea, Association TELA BOTANICA, http://www.tela-botanica.org/eflore/BDNFF/*/nn/18960 (Page consultée le 12 mars 2011)
- « Cornus sanguinea L. », sur Toxiplante (consulté le )
- « Cornus sanguinea - Cornouiller sanguin », sur nature.jardin.free.fr (consulté le )
- Jean-Denis Godet (trad. de l'allemand), Guide des écorces des arbres d'Europe : reconnaître et comparer les espèces, Paris, Delachaux et Niestlé, , 256 p. (ISBN 978-2-603-01849-1)
- « Fiche espèce », sur www.infoflora.ch (consulté le )
- Traité de sylviculture, P. Mouillefert, Alcan 1904, Vol. 2, page 243
- Wink, M., Van Wyk, B.-E., Mind-Altering and Poisonous Plants of the World, Timber Press, Portland, 2008, 464 p. (ISBN 978-0-88192-952-2)
Liens externes
modifier- (fr) Référence Belles fleurs de France : Cornus sanguinea
- (en) Référence Flora of China : Cornus sanguinea
- (en) Référence Catalogue of Life : Cornus sanguinea L. (consulté le )
- (fr + en) Référence ITIS : Cornus sanguinea L.
- (en) Référence GRIN : espèce Cornus sanguinea L.
- (fr) Référence INPN : Cornus sanguinea (TAXREF)