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Coopérative pour le développement du Congo

faction armée en république démocratique du Congo
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La Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) est une faction armée de la république démocratique du Congo active dans le conflit d'Ituri, composée en majorité de peuples de la communauté Lendu (l’un des groupes ethniques de la région)[2].

Coopérative pour le développement du Congo
CODECO
Idéologie
Objectifs Défense de la communauté Lendu
Statut Actif
Fondation
Pays d'origine Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo
Fondé par Bernard Kakado
Organisation
Membres 2 300 hommes[1]
Soutenu par Force de résistance patriotique de l'Ituri
Front populaire pour la justice au Congo (en)
Front des nationalistes et intégrationnistes
Conflit d'Ituri
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Histoire

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Forces de la Monusco durant une opération contre la CODECO le .

Le groupe est formé dans les années 1970. À l'origine c'est une coopérative agricole de Lendus de la province de l'Ituri[1].

Pendant le conflit d'Ituri (1999-2003), la Codeco s'oppose militairement aux Hima, un groupe ethnique local d'éleveurs[1].

Après le conflit d'Ituri, la Codeco ne désarme pas mais se met en sommeil. Elle reprend ses activités armées à partir de 2018 pour s'opposer aux Hima[3].

En , la Codeco et le gouvernement congolais négocient et signent une paix, mais les combats continuent malgré tout[3].

La Codeco est notamment impliquée dans le massacre de Plaine Savo, le .

La Codeco exploite plusieurs carrières d'or en Ituri[4].

À partir de , la Codeco augmente les attaques contre les FARDC, l'armée congolaise. Le , une attaque de la Codeco tue 15 militaires des FARDC et 7 miliciens de la Codeco dans le territoire de Djugu, en Ituri[4]. Le , au moins 15 personnes sont tuées dans le territoire de Mahagi dans des attaques sur 5 villages différents. Ces attaques sont imputées à la Codeco[5]. Le , la Codeco attaque une base des FARDC dans le territoire de Mahagi et tue 7 personnes (5 enfants et 2 femmes)[6]. Le , la Codeco mutile et tue au moins 46 personnes dans le camp de réfugiés de Lala près de Bule dans le territoire de Djugu. Il est possible que ce massacre soit une vengeance après l'assassinat de 5 Lendus par la milice « Zaïre » ce même mois[7],[8],[6].

En , plusieurs groupes dont la Codeco et la milice Zaïre signent, sous l'égide du gouvernement congolais, un programme dit « de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation » (PDDRC-S). Ce programme vise à ramener la paix en Ituri. Cependant, ce programme est rapidement critiqué car il n'est pas suivi d'application[9].

Selon un chercheur congolais d'Ebuteli, la Codeco a au moins 4 factions et les dirigeants n'ont qu'un contrôle réduit sur leurs milices[10].

Fin , le cycle des attaques et représailles reprend. Deux attaques de la Codeco sur des villages du territoire de Djugu contrôlés par la milice Zaïre font une trentaine de morts[11]. En septembre, des miliciens liés à la Codeco attaquent un village du territoire de Djugu et font au moins 6 morts[12].

Notes et références

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  1. ↑ a b et c (en) Scott Morgan, « CODECO: The DRC’s Lesser-Known Insurgent Force Continues to Fight On », Militant Wire, .
  2. ↑ « RDC : au moins 10 civils tués dans une attaque de milice », Sahel Intelligence,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. ↑ a et b (en) « DRC: A New Conflict in Ituri involving the Cooperative for Development of the Congo (CODECO) », Académie de droit international humanitaire et de droits humains à Genève (en), .
  4. ↑ a et b Patient Ligodi, « RDC: une dizaine de FARDC tués par des miliciens de la Codeco à Djugu », Radio France internationale, (consulté le ).
  5. ↑ « RDC : nouvelles tueries de civils dans l’est du pays », AFP et Le Monde,
  6. ↑ a et b « République démocratique du Congo : au moins 46 morts dans l’attaque d’un camp de déplacés », AFP et Le Monde,
  7. ↑ Pascal Mulegwa, « Nord-Est de la RDC: au moins 40 morts dans un massacre attribué à la milice Codeco », Radio France internationale,
  8. ↑ (en) Erikas Mwisi Kambale et Sonia Rolley, « Over 40 killed in militia attack on camp for displaced people in Congo's Ituri », Reuters,
  9. ↑ Coralie Pierret, « RDC: en Ituri, les signataires d’un accord de paix sceptiques malgré une baisse des violences intercommunautaires », Radio France internationale, .
  10. ↑ Pascal Mulegwa, « En Ituri (RDC) plusieurs groupes armés s'engagent à cesser les hostilités: encore un accord mort-né ? », Radio France internationale, .
  11. ↑ Joseph Kahongo, « RDC: plus d'une vingtaine de personnes tuées après deux attaques de la milice Codeco en Ituri », Radio France internationale, .
  12. ↑ « RDC: au moins onze morts en Ituri dans de nouvelles violences entre milices », Radio France internationale, .

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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