Constantin Dimaras
Constantin Dimaras (en grec moderne : Κωνσταντίνος Θησέως Δημαράς, ou Κωνσταντίνος Δημαράς του Θησέως, « Konstantínos Dimarás, fils de Thésée » ; né à Athènes le et mort à Paris le ) est un érudit et philologue grec, spécialisé dans la littérature néo-hellénique qu'il a enseignée à la Sorbonne, Université Paris IV.
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Κωνσταντίνος Δημαράς |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Philologue, professeur d'université, spécialiste de la littérature, érudit littéraire |
Enfant |
Aléxis Dimarás (d) |
Parentèle |
Nikólaos Dimarás (d) (oncle) |
A travaillé pour | |
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Distinction |
Prix Herder () |
Biographie
modifierConstantin Dimaras, après avoir commencé des études de médecine, s'inscrit à l'École de philosophie de l'université nationale et capodistrienne d'Athènes, puis continue son cursus à l'université Aristote de Thessalonique où il présente son baccalauréat universitaire et obtient son doctorat[1]. Il y devient ensuite professeur de littérature grecque moderne.
En 1951, il est nommé directeur de la Fondation des bourses d'État (el), avant de devenir dix ans plus tard conseiller principal de l'actuelle Fondation nationale de la recherche hellénique dans le domaine de la littérature grecque moderne[1]. Mais en 1967, la junte militaire le démet de ses fonctions et en 1970 il accepte une demande de la Sorbonne lui proposant d'occuper la chaire de littérature grecque moderne, au sein de la direction de l'Institut de littérature grecque moderne (Institut néo-hellénique de Paris IV-Sorbonne)[1]. Il accepte cette fonction qu'il exercera jusqu'en 1978[1].
Constantin Dimaras est l'un des pionniers de la recherche sur les Lumières néo-helléniques. Il a accordé une attention particulière à l'historien Konstantínos Paparrigópoulos, ainsi qu'au peintre Denys de Fourna, auquel il a consacré une biographie.
Production littéraire
modifierSon œuvre principale est son Histoire de la littérature grecque moderne, dans laquelle il a inséré le résultat de ses recherches sur les Lumières en Grèce[1]. Il a également publié un ouvrage sur le romantisme en Grèce.
Il collabora à divers journaux et périodiques, comme Lettres helléniques (el) et Matinales (Πρωΐα), mais principalement To Víma et Néa Estía[1].
Il fut un proche de Marguerite Yourcenar, avec qui il traduisit en français l'œuvre de Constantin Cavafy qu'il lui avait fait découvrir.
Quelques publications
modifier- (grk) Constantin Dimaras, « Θεοφάνους του εξ Αγράφων βίος Διονυσίου του εκ Φούρνα », Elliniká, vol. 10, 1937-1938, p. 273-279.
- (grk) Constantin Dimaras, Ιστορία της νεοελληνικής λογοτεχνίας [« Histoire de la littérature grecque moderne »], Athènes, Gnósi, (1re éd. 1948), 946 p. (ISBN 978-960-235-638-8).
- Traduction française : Histoire de la littérature néo-hellénique – des origines à nos jours, Athènes, Collection de l'Institut Français d'Athènes, .
- Traduction anglaise : (en) A History of Modern Greek Literature (trad. Mary Gianos), Albany, State University of New York Press, , 569 p. (ISBN 978-0-87395-071-8).
- Constantin Cavafy (trad. Marguerite Yourcenar et Constantin Dimaras), Poèmes, Paris, Gallimard, coll. « Poésie », (1re éd. 1958), 288 p. (ISBN 2-07-032175-4).
- (grk) Constantin Dimaras, Ελληνικός Ρομαντισμός [« Romantisme grec »], Athènes, Ermís, (1re éd. 1982), 650 p.
- (grk) Constantin Dimaras, Ο Νεοελληνικός Διαφωτισμός [« Les Lumières grecques modernes »], Athènes, Ermís, (1re éd. 1977), 556 p.
- (grk) Constantin Dimaras, Kωνσταντίνος Παπαρρηγόπουλος : H Eποχή του – H Zωή του – Tο Έργο του Athènes : ΜΙΕΤ, 1986 [« Konstantínos Paparrigópoulos : son époque, sa vie, son œuvre »], Athènes, MIET, (1re éd. 1986), 528 p.
Références
modifier- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Konstantinos Th. Dimaras » (voir la liste des auteurs).
- (grk) « Κωνσταντίνος Θησέως Δημαράς – Βιογραφικό Σημείωμα » [« Konstantínos Dimarás – Curriculum vitae »], sur snhell.gr (consulté le ).
Bibliographie
modifier- (en) Ánna Tabáki, « K.Th. Dimaras », dans Graham Speake (dir.), Encyclopedia of Greece and the Hellenic Tradition, t. I (A–K), Londres, Routledge, , 1500 p. (ISBN 1-57958-141-2, lire en ligne), p. 478-481.
Articles connexes
modifierLiens externes
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