Congrégation de Saint-Maur

congrégation bénédictine (1618-1789)

La Congrégation de Saint-Maur, dont les membres sont connus sous le nom de Mauristes, est une congrégation de moines bénédictins français fondée en 1618. Connue pour le haut niveau de son érudition, elle tire son nom de saint Maur (mort en 565), disciple de saint Benoît auquel on attribue l'introduction en Gaule de la règle et de la vie bénédictines.

Congrégation de Saint-Maur
Image illustrative de l’article Congrégation de Saint-Maur
Ordre religieux
Type Ordre monastique
Spiritualité Office divin, prière, études
Règle Règle de saint Benoît
Structure et histoire
Fondation 1618 et 1621
Paris
Fondateur Louis XIII, roi de France
Fin 1790
Liste des ordres religieux

L'école historique et critique des Bénédictins de Saint-Maur, commencée en 1632 par leur supérieur général Dom Tarrisse, a produit un grand nombre d'auteurs et des centaines de collections monumentales comme Gallia Christiana, L'Art de vérifier les dates, l’Histoire littéraire de la France, l’Histoire générale de Languedoc, dont la valeur d'érudition est omniprésente.

L'abolition des vœux monastiques et la suppression des ordres réguliers hors éducation et œuvres de charité par l'Assemblée constituante (décret du ) met fin à la Congrégation et à ses travaux. Les matériaux qui en restent constituent des centaines de volumes de manuscrits de la Bibliothèque nationale et d'autres bibliothèques en France.

Histoire

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Fondation de la congrégation

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À la fin du XVIe siècle, les monastères bénédictins de France sont tombés dans la désorganisation et le laxisme. Dans l'abbaye Saint-Vanne de Verdun, une réforme est initiée par dom Didier de La Cour, et s'étend à d'autres maisons du duché de Lorraine. En 1604 est établie la congrégation réformée de Saint-Vanne, dont les membres les plus distingués sont Rémy Ceillier et Augustin Calmet. À partir de septembre 1610 (autorisation royale), un certain nombre de maisons françaises rejoignent la nouvelle congrégation, mais comme la Lorraine est alors encore indépendante de la couronne de France, il est jugé souhaitable de créer sur le même modèle une congrégation pour la France.

En , le roi Louis XIII signe les lettres patentes autorisant la fondation d'une nouvelle congrégation bénédictine placée sous le patronage de saint Maur, premier disciple de saint Benoît et, selon la tradition, introducteur de sa règle en Gaule. En novembre 1618 a lieu à Paris, dans le monastère des Blancs-Manteaux, le chapitre de fondation, qui élit dom Martin Tesnières comme « président ». Le , le pape Grégoire XV promulgue la bulle d'érection de la nouvelle congrégation, appelée officiellement Congregatio sancti Mauri Gallicana Parisiensis[1]. Une bulle de confirmation est publiée en 1628 par Urbain VIII[2].

Développement de la congrégation

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La plupart des monastères bénédictins de France, à l'exception de ceux qui appartenaient à l'Ordre de Cluny, rejoignent peu à peu la nouvelle congrégation, qui atteint son apogée dans les années 1690-1700 avec 190 monastères répartis en 6 provinces (France, Normandie, Bretagne, Gascogne, Berry et Bourgogne). La maison mère se situe à Saint-Germain-des-Prés, à Paris, résidence du supérieur général et centre de l'activité intellectuelle de la congrégation. Le Chapitre général (réuni tous les trois ans) désigne l'ensemble des prieurs locaux (pour au maximum deux mandats triennaux successifs dans le même monastère), les six visiteurs provinciaux, le Supérieur général et ses deux assistants. Chaque province dispose de son noviciat et de ses maisons d'études. Cet aspect organisationnel de la réforme vise à remédier aux effets néfastes du Régime de la commende. Celui-ci attribue les bénéfices (revenus) des abbayes et prieurés à de simples clercs tonsurés devenant ainsi des abbés ou prieurs commendataires qui n'ont nullement le souci de veiller au respect de la Règle, n'étant pas eux-mêmes moines et ne résidant d'ailleurs pas dans la communauté. Une déliquescence de la vie proprement monastique en était la conséquence.

En adoptant une organisation centralisée, la réforme se démarque de la Règle de saint Benoît qui impose l'élection directe des supérieurs par les religieux, ainsi que le vœu de stabilité par lequel le moine est attaché pour toujours à son monastère de profession. Ce dernier aspect est toutefois tempéré par une stabilité au sein de la Province[1].

Au départ, l'idée principale n'est pas d'entreprendre des travaux littéraires et historiques, mais de revenir à une vie monastique régie par la Règle, les us et coutumes écrites, où la première place revient à la prière communautaire et personnelle. Tout au long de la période la plus glorieuse de l'histoire des mauristes, on n'autorise pas le travail d'érudition qui pourrait gêner l'exécution obligatoire de l'Office divin au Chœur, ni les autres devoirs de la vie religieuse. Vers la fin du XVIIIe siècle, une tendance s'insinue toutefois à desserrer l'observance monastique en faveur de l'étude, mais les constitutions de 1770 montrent qu'un régime proprement monastique est maintenu jusqu'au bout.

Débats théologiques

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L'histoire des mauristes et de leurs travaux est traversée par les controverses ecclésiastiques qui déchirent l'Église de France au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. Certains de ses membres s'identifient à la cause janséniste, mais la plupart, y compris presque tous les plus grands noms, suivent une voie moyenne, en s'opposant à la théologie morale relâchée, condamnée en 1679 par le pape Innocent XI, et en adhérant à des opinions bien fermes sur la grâce et la prédestination associées aux écoles augustinienne et thomiste de la théologie catholique romaine. Cependant, comme toutes les écoles et les facultés de théologie sur le sol français, les mauristes sont tenus d'enseigner les quatre articles gallicans.

Vers la fin du XVIIIe siècle, rationalisme et libre-pensée semblent avoir envahi quelques-unes des maisons.

La congrégation est supprimée et les moines dispersés lors de la Révolution. Le dernier supérieur général, Dom Ambroise Chevreux, est massacré avec 190 autres ecclésiastiques, dont trois évêques, dans la nuit du 2 au 3 septembre 1792 à la prison des Carmes.

Travaux

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L'école historique et critique des moines mauristes a produit de nombreux ouvrages d'érudition dont la valeur est permanente. Les fondements de cette école ont été posés par Dom Grégoire Tarrisse, le premier supérieur général, qui en 1632 a donné pour instructions aux supérieurs des monastères d'entraîner les jeunes moines à des habitudes de recherche et de travail organisé. Les pionniers dans cette production ont été Ménard et Luc d'Achery.

Les axes de travail sont l'Écriture sainte, la patrologie, la théologie dogmatique, le droit canonique, l'ascétisme chrétien et monastique, l'histoire ecclésiastique, la liturgie et la vie des saints.

La bibliographie mauriste contient au total les noms de quelque 220 auteurs et plus de 700 œuvres. Ce qui a été publié n'est qu'une partie de ce qui avait été envisagé et préparé.

La Révolution française met brutalement fin à de nombreuses entreprises, et les matériaux restants constituent des centaines de volumes de manuscrits de la Bibliothèque nationale de France et d'autres bibliothèques en France. On trouve à Paris 31 volumes de matériaux dus à Berthereau, à l'usage des historiens des croisades, pas un seul n'est en latin ni en grec, mais dans les langues orientales[3],[4] ; c'est de là qu'a été tiré en grande partie le Recueil des historiens des croisades dont 15 volumes in-folio ont été publiés par l'Académie des inscriptions et belles-lettres[5]. Il existe aussi les matériaux préliminaires pour une édition de Rufin et une d'Eusèbe de Césarée, et pour la continuation des Lettres pontificales et des Concilia Galliae. Dom Cafflaux et Dom Villevielle ont laissé 236 volumes de matériaux pour un Trésor généalogique. Ajoutons les Antiquités bénédictines (37 vol.), un Monasticon Gallicanum et un Monasticon Benedictinum (54 vol.) Parmi les histoires des provinces de France, c'est à peine si une demi-douzaine a été imprimée, mais ce qui avait été collecté pour le reste remplirait 800 volumes de manuscrits. Les matériaux pour une géographie de la Gaule et de la France en 50 volumes ont disparu dans l'incendie de la maison mère à Saint-Germain-des-Prés, au cours de la Révolution.

Il s'agit d'une production prodigieuse, si l'on songe qu'elle venait d'une seule société. Les qualités qui ont rendu proverbial le travail des mauristes pour l'érudition sont leur sens critique et leur rigueur.

Principales réalisations

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Titre Date Volumes Auteurs En ligne
L'Antiquité expliquée et représentée en figures 1719-1724 15 Bernard de Montfaucon Gallica
L'Art de vérifier les dates 1750 1 Charles Clémencet, Maur Dantine, Ursin Durand Gallica
De re diplomatica 1681 1 Jean Mabillon Gallica
Gallia Christiana 1626-1865 16 Denis de Sainte-Marthe, Jean Thiroux ,Scévole de Sainte-Marthe Gallica
Histoire de Bretagne composée sur les titres & les auteurs originaux 1707 2 Antoine-Paul Le Gallois, Guy Alexis Lobineau, Denis Briant Numelyo
Histoire générale de Languedoc 1730-1745 5 Claude Devic, Joseph Vaissète Gallica
Histoire littéraire de la France 1733-1763 12 Antoine Rivet de La Grange, Charles Clémencet, François Clément Gallica
Monasticon Gallicanum non publié Michel Germain Gallica
Recueil des historiens des Gaules et de la France 1738-1833 19 Martin Bouquet, Michel Jean Joseph Brial Gallica

Personnalités

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Moines érudits

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Nom Dates Œuvres principales[6]
Luc d'Achery 1609-1685 Spicilegium sive Collectio veterum aliquot scriptorum qui in Galliae bibliothecis delituerant
Jean-Baptiste Alaydon 1671-1733 Supérieur général de 1729 à 1733
André Joseph Ansart 1723-1786 Esprit de saint Vincent de Paul ou Modèle de conduite proposé à tous les ecclésiastiques
Jean-Maur Audren de Kerdrel 1651-1725 Avis au public pour une nouvelle Histoire de Bretagne
Nicolas Alexandre 1654-1728 La Médecine et la Chirurgie des Pauvres
François Bedos de Celles 1709-1779 L'Art du Facteur d'Orgues ; La Gnomonique pratique
Laurent Bénard 1573-1620 Instructions monastiques sur la règle de saint Benoît
Georges François Berthereau 1732-1794 Histoire générale des Croisades (manuscrit)
Charles-Joseph de Bévy 1738-1830 Histoire des inaugurations des Rois, Empereurs, et autres Souverains de l’Univers
Simon Bougis 1630-1714 Méditations pour les novices et les jeunes profès
Martin Bouquet 1685-1754 Recueil des historiens des Gaules et de la France
Nicolas du Bout 1653-1706 Histoire de l'abbaye d'Orbais
Michel Jean Joseph Brial 1743-1828 Recueil des historiens des Gaules et de la France
Denis Briant 1655-1716 Histoire de Bretagne composée sur les titres & les auteurs originaux
Louis Bulteau 1625-1693 Histoire des moines de l'Orient ; Histoire de Saint-Benoît et des moines d'Occident.
Pierre Carpentier 1697-1767 Glossarium ad mediate scriptores latinitatis infima
Pierre Chastelain 1709-1782 Journal de Dom Pierre Chastelain, avec ses remarques sur la température et la vigne
Charles Clémencet 1703-1778 L'Art de vérifier les dates ; Histoire littéraire de la France
François Clément 1714-1793 Histoire littéraire de la France ; L'Art de vérifier les dates (nouvelle édition)
Pierre Coustant 1654-1721 Œuvres d'Hilaire de Poitiers ; Epistolae Romanorum pontificum
Maur Dantine 1688-1746 L'Art de vérifier les dates ; Glossarium ad mediate scriptores latinitatis infima
Jean-Pierre Deforis 1732-1794 Conciles des Gaules ; Réfutation d'un nouvel ouvrage de Jean-Jacques Rousseau (L’Émile)
François Delfau 1637-1676 Œuvres de Saint Augustin
Léger Marie Deschamps 1716-1774 Le vrai système ou Le mot de l'énigme métaphysique et morale[7]
Claude Devic 1670-1734 Histoire générale de Languedoc
Ursin Durand 1682-1771 L'Art de vérifier les dates ; Voyage littéraire de deux Religieux Bénédictins
Jacques Étienne Duval 1698-1742 Recherches géographiques sur quelques Villes de l'ancienne Gaule
Claude Estiennot de la Serrée 1639-1699 Antiquités bénédictines ; Fragmenta historica Aquitanicae (manuscrits)
Michel Félibien 1666-1719 Histoire de l'abbaye royale de Saint-Denis en France ; Histoire de la ville de Paris
Jacques du Frische 1640-1693 Œuvres de Saint Ambroise
Michel Germain 1645-1694 Monasticon Gallicanum
Pierre Nicolas Grenier 1725-1789 Introduction à l'histoire générale de la province de Picardie
Robert Guérard 1641-1715 Œuvres de Saint Augustin
Ambroise Janvier 1613-1682 Rabbi Davidis Kimhi Commentarii in Psalmos Davidis
Charles de La Rue 1684-1740 Œuvres d'Origène
Vincent de La Rue 1707-1762 Œuvres d'Origène
Jean-Philippe Le Cerf de la Viéville 1677-1748 Bibliothèque des écrivains de la Congrégation de Saint-Maur
Antoine-Paul Le Gallois 1640-1695 Histoire de Bretagne composée sur les titres & les auteurs originaux
Jacques-Louis Le Noir 1720-1792 Collection chronologique des actes et des titres de Normandie
Jean Liron 1665-1749 Singularités historiques et littéraires
Guy Alexis Lobineau 1666-1727 Histoire de Bretagne composée sur les titres & les auteurs originaux ; Histoire de la ville de Paris
François Louvard 1661-1729 Œuvres de Saint Grégoire
Jean Mabillon 1632-1707 De re diplomatica
Noël Mars 1612-1702 Histoire du royal monastère de Sainct-Lomer de Blois de l'ordre de Saint-Benoist,
Edmond Martène 1654-1739 De antiquis monachorum ritibus
Jacques Martin 1684-1751 Histoire des Gaules et des conquêtes des Gaulois
Nicolas-Hugues Ménard 1585-1644 Liber sacramentorum du pape Grégoire le Grand,
Athanase de Mongin 1589-1663 Manuel du religieux intérieur (manuscrit)
Bernard de Montfaucon 1655-1741 L'Antiquité expliquée et représentée en figures
Pierre-Hyacinthe Morice de Beaubois 1693-1750 Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne
Antoine-Joseph Pernety 1716-1796 Dictionnaire portatif de peinture, sculpture et gravure
Germain Poirier 1724-1803 Papiers du bénédictin Dom Germain Poirier sur l'histoire de France (manuscrit)
François Pommeraye 1617-1687 Histoire des abbayes, archevêques et conciles de Rouen
Antoine Rivet de La Grange 1683-1749 Histoire littéraire de la France
Thierry Ruinart 1657-1709 Historia persecutionis vandalicae
Denis de Sainte-Marthe 1650-1725 Gallia Christiana
Louis de Sainte-Marthe 1571-1659 Histoire généalogique de la Maison de France:
Scévole de Sainte-Marthe 1571-1650 Gallia Christiana
Charles-Louis Taillandier 1705-1786 Histoire ecclésiastique et civile de la Bretagne
Grégoire Tarrisse 1575-1648 Premier supérieur de la congrégation
René Prosper Tassin 1697-1777 Nouveau traité de diplomatique ; Histoire littéraire de la Congrégation de Saint-Maur
Jean Thiroux 1663-1731 Gallia Christiana
Charles-François Toustain 1700-1754 Nouveau traité de diplomatique
Joseph Vaissète 1685-1756 Histoire générale de Languedoc
Georges Viole 1598-1669 Mémoires sur l'histoire du diocèse d'Auxerre (manuscrit)

Supérieurs généraux

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Dom Grégoire Tarrisse, supérieur général de la Congrégation de Saint-Maur.
  • Dom Martin Tesnière (1618-1621), président
  • Dom Colomban Regnier (1621-1624), président
  • Dom Martin Tesnière (1624-1627)
  • Dom Maur Dupont (1627-1630)
  • Dom Grégoire Tarrisse (1630-1648), 1er supérieur général
  • Dom Jean Harel (1648-1660)
  • Dom Bernard Audebert (1660-1672)
  • Dom Vincent Marsolle (1672-1681)
  • Dom Benoît Brachet (1681-1687)
  • Dom Évroult-Claude Boitard (1687-1699)
  • Dom Simon Bougis (1699-1711)
  • Dom Arnoulf de Loo (1711-1714)
  • Dom Charles Petey de L'Hostallerie[8] (1714-1720), 9e supérieur général
  • Dom Denis de Sainte-Marthe (1720-1725)
  • Dom Pierre Thibault (1725-1729)
  • Dom Jean-Baptiste Alaydon (1729-1733)
  • Dom Hervé Menard (1733-1736)
  • Dom Claude Dupré (1736- abbaye Saint-Germain-des-Prés, le 30 décembre 1736)[9]
  • Dom René Lanneau (1737-1753)
  • Dom Jacques Nicolas Maumousseau (1754-1756)
  • Dom Marie-Joseph Delrue (1756-1766)
  • Dom Pierre-François Boudier (1766-1772)
  • Dom René Gillot (1772-1778)
  • Dom Charles Lacroix (1778-1781)
  • Dom Chartié-Mousso (1781-1783)
  • Dom Ambroise Chevreux (1783-1792)

Influence et expansion en France

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Bibliographie

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Ouvrages

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  • Yves Chaussy, Les Bénédictins de Saint-Maur, Paris, Institut d'études augustiniennes, 2 volumes, 1989 et 1991, 384 et et XIV-228 p.
  • Jean François, Bibliothèque générale des écrivains de l’Ordre de Saint Benoit, Société typographique de Bouillon, 4 volumes, 1777-1778 (lire en ligne)
  • Charles de Lama, Bibliothèque des écrivains de la Congrégation de Saint-Maur, Paris, Victor Palme, (lire en ligne)
  • Dom Edmond Martène, Histoire de la Congrégation de Saint- Maur, Paris, Picard, 10 volumes, 1928-1954
  • René Prosper Tassin, Histoire littéraire de la Congrégation de Saint-Maur, où l'on trouve la vie et les travaux des auteurs qu'elle a produits, depuis son origine en 1618 jusqu'à présent, avec les titres des livres qu'ils ont donnés au public et le jugement que les savants en ont porté ; ensemble la notice de beaucoup d'ouvrages manuscrits composés par des bénédictins du même corps, Paris, Humblot, (lire en ligne)
    • Ulysse Robert, Supplément à l'Histoire littéraire de la congrégation de Saint-Maur, Paris, Alphonse Picard, (lire en ligne)
    • Ursmer Berlière, Nouveau supplément à l'Histoire littéraire de la congrégation de Saint-Maur, Alphonse Picard, puis Maredsous et Duculot, 1908-1932 (lire en ligne)
  • Alfred Vacant, Eugène Mangenot et Émile Amann, Dictionnaire de théologie catholique, Article Mauristes, Letouzey et Ané, (lire en ligne)

Articles

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  • Thierry Barbeau, « La spiritualité dans la Congrégation de Saint-Maur : bilans et perspéctives d'études », Brepols,‎ s.d. (lire en ligne)
  • Yves Chaussy, « La fin de la Congrégation de Saint-Maur et de Saint-Germain-des-Prés », Brepols,‎ s.d. (lire en ligne)
  • Pierre Gasnault, « Motivations, conditions de travail et héritage des bénédictins érudits de la Congrégation de Saint-Maur », Revue d'histoire de l'Église de France, no 186,‎ (lire en ligne)
  • Dom René Hesbert, « La congrégation de Saint-Maur », dans Revue Mabillon, avril-septembre 1961, p. 109-156 [lire en ligne]
  • Daniel-Odon Hurel, « Les Bénédictins de Saint-Maur et l'Histoire au XVIIe siècle », Littératures classiques, no 30,‎ (lire en ligne)
  • Daniel-Odon Hurel, « Entre érudition et pastorale : la congrégation de Saint-Maur », Annuaire-Bulletin de la Société de l'histoire de France,‎ (lire en ligne)
  • Daniel-Odon Hurel, « Les mauristes et le voyage savant aux XVIIe et XVIIIe siècles », Viatica, no 10,‎ (lire en ligne)
  • Madeleine Laurain, « Les travaux d'érudition des Mauristes : origine et évolution », Revue d'histoire de l'Église de France, no 140,‎ (lire en ligne)
  • Pierre Salmon, « Aux origines de la congrégation de Saint-Maur. Ascèse monastique et exercices spirituels dans les constitutions de 1646 », Revue d'histoire de l'Église de France, no 140,‎ (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. a et b « Abbayes et prieurés bénédictins mauristes », sur www.mauristes.org (consulté le )
  2. Vacant, Mongenot et Amann 1928.
  3. « Français 9050-9080 », sur Bibliothèque nationale de France.
  4. Paul Riant, « Inventaire des matériaux rassemblés par les Bénédictins au XVIIIe siècle pour la publication des historiens des Croisades (Collection dite de Dom Berthereau, Paris, Bibl. nat. fr-9050-9080) », dans Archives de l'Orient latin, 1882, tome II, p. 105-130.
  5. Henri Dehérain, « Les origines du recueil des "historiens des croisades" », dans Journal des savants, septembre-octobre 1919, p. 260-266 lire en ligne.
  6. Une bibliographie détaillée des travaux des Mauristes figure dans le Dictionnaire de théologie de Vacant, Mangenot et Amann. Lire sur Wikisource.
  7. Notice BNF : Le marquis de Voyer ayant remis un manuscrit de cet ouvrage à Voltaire, on a cru, après lui, qu'il en était l'auteur. Les éditeurs restituent cette œuvre à un familier du château des Ormes, Dom Léger-Marie Deschamps
  8. Dom Paul Denis, « Dom Charles de l'Hostallerie, 9e Supérieur général de la congrégation de Saint-Maur (1714-1720) Sa vie et ses lettres », dans Revue Mabillon, 1908, p. 3-65, p. 336-403, p. 429-458.
  9. Gazette de France, vol. 2, 1767, p. 114.
  10. « Histoire de Montolieu », sur montolieu-livre.fr (consulté le ).