Congrès national pour la liberté
Le Congrès national pour la liberté (CNL) est un parti politique du Burundi.
Congrès national pour la liberté | |
Présentation | |
---|---|
Président | Agathon Rwasa Nestor Girukwishaka (reconnu par les autorités) |
Fondation | (fondation) (enregistrement) |
Scission de | Forces nationales de libération |
Siège | Bujumbura |
Couleurs | Vert |
Représentation | |
Députés | 32 / 171 |
Sénateurs | 1 / 39 |
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Il est fondé par Agathon Rwasa sous le nom de Front national pour la liberté (FNL-Amizero Y'Abarundi) le [1]. Le parti change de nom à la suite du refus du gouvernement de l'enregistrer sous ce nom, et est officiellement agréé le [2].
Histoire
modifierEn mars et , le congrès du CNL évince huit membres du bureau politique du parti opposés à Rwasa. En , le ministère de l'Intérieur annule les décisions prises lors de ces congrès car elles ne sont pas faites selon les statuts du parti et demande l'organisation d'un nouveau congrès. Rwasa conteste la légalité de cette décision et y voit une manœuvre politique des CNDD-FDD au pouvoir. Le ministère suspend les activités du Conseil national pour la liberté[3],[4],[5].
En , un groupe de dix membres du bureau politique annoncent la destitution d'Agathon Rwasa de la présidence du parti et demandent au secrétaire général Simon Bizimungu d'assurer l'intérim à la présidence. Bizimungu conteste la légalité de la destitution[6].
En , des membres du CNL opposés à Agathon Rwasa organisent un congrès extraordinaire du parti et le remplacent à la présidence par Nestor Girukwishaka, considéré comme proche du pouvoir. La tenue de ce congrès est contestée d'abord parce que la police burundaise arrête des membres du CNL, y compris des députés du parti, qui se rendaient à ce congrès. Rwasa critique aussi la légalité de l'organisation de ce congrès et une violation des statuts du CNL. Bizimungu dénonce aussi une « mascarade » organisée par le gouvernement[7],[8],[9]. Les autorités burundaises reconnaissent Girukwishaka comme dirigeant officiel du CNL[10].
Résultats
modifierÉlections présidentielles
modifierAnnée | Candidat | 1er tour | 2d tour | Résultat | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | |||
2020 | Agathon Rwasa | 1 084 788 | 25,15% | - | - | Battu |
Élections législatives
modifierAnnée | Voix | % | Rang | Élus |
---|---|---|---|---|
2020 | 1 001 230 | 23,41 | 2e | 32 / 123 |
Élections sénatoriales
modifierAnnée | Voix | % | Rang | Élus |
---|---|---|---|---|
2020 | 802 | 23,62 | 2e | 1 / 36 |
Notes et références
modifier- « Le ministère de l’Intérieur a agréé, jeudi 14 février, le parti Congrès National pour la liberté Ubugabo si urucumu d’Agathon Rwasa. Explosion de joie de l’opposition », sur Iwacu, (consulté le )
- AFP, « Le gouvernement agrée le nouveau parti de l'opposant Agathon Rwasa », sur VOA Africa, (consulté le )
- « Politique Au Burundi, le parti d’Agathon Rwasa suspendu », Jeune Afrique, (lire en ligne)
- « Burundi: le CNL de l'opposant Agathon Rwasa suspendu de toute activité », Radio France internationale,
- « Burundi: Agathon Rwasa s'offusque de la suspension des activités du CNL, son parti », Radio France internationale,
- « Burundi: le parti d'opposition Congrès national pour la liberté en pleine crise de leadership », Radio France internationale,
- Albane Thirouard, « Burundi: depuis Nairobi, l'opposant Agathon Rwasa dénonce la situation au sein du CNL », Radio France internationale,
- « Au Burundi, l’opposant Agathon Rwasa se fait « voler » son parti », AFP et Jeune Afrique,
- « CNL: Agathon Rwasa exit, Nestor Girukwishaka in? », Iwacu,
- « Afrique Burundi: le pouvoir ne reconnaît plus Agathon Rwasa comme chef du principal parti d'opposition », Radio France internationale,
Liens externes
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