Compagnie du chemin de fer de Rambervillers à Charmes
La Compagnie du Chemin de fer de Rambervillers à Charmes est une société anonyme, créée en 1866, à la suite de la concession du chemin de fer d'intérêt local de Rambervillers à Charmes, concédée par le département des Vosges à MM. Retournard, Vélin, Gentilhomme, François et Geoffroy.
Compagnie du Chemin de fer de Rambervillers à Charmes | ||
Création | 1866 | |
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Disparition | 1938 | |
Forme juridique | société anonyme | |
Siège social | Rambervillers France |
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Localisation | Vosges | |
réseau du chemin de fer de la compagnie | ||
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Histoire
modifierLe vote de la loi du sur les chemins de fer d'intérêt local rend possible la desserte des petites communes, la constitution de la compagnie, trouve son origine dans la motivation d'entrepreneurs de Rambervillers désirant bénéficier de la modernité du transport par chemin de fer en reliant leurs affaires et leur commune à la grande ligne de Nancy à Épinal[1].
Après les négociations et tractations d'usages, le traité provisoire du 25 août 1866 accorde la concession pour un chemin de fer d'intérêt local de Rambervillers à Charmes, à ce groupe de personnalités habitants à Rambervillers : François Retournard, propriétaire ; Jean-Dominique Vélin, fabricant ; René Gentilhomme, négociant ; Émile François, négociant ; et Paul Geoffroy, fabricant. Le département s'engage, à livrer les terrains nécessaires, à verser une subvention de 425 000 francs, à céder les engagements de subvention des communes et des propriétaires qui s'élève 249 700 francs, à céder deux subventions de l'État de 150 000 francs et 273 900 francs. Les concessionnaires s'engagent à exécuter le chemin de fer suivant les clauses du cahier des charges annexé et à créer une société anonyme dont le capital en actions ne peut être inférieur à 800 000 francs[2].
À peine la ligne concédée, la compagnie concessionnaire signe un accord avec la Compagnie des chemins de fer de l'Est pour la construction et l'exploitation de la ligne. À voie unique, elle ouvre en 1871. Seul lien vers Rambervillers jusqu'en 1902, la ligne perd de son intérêt lors de l'ouverture de la ligne Bruyères — Rambervillers. En 1934, la Compagnie de l'Est afferme donc la ligne à la Compagnie des chemins de fer secondaires du Nord-Est.
En 1938, lors de la création de la SNCF, la compagnie de Rambervillers à Charmes existe toujours. Mais l'intégration de la ligne au réseau SNCF est de courte durée : dès 1939, le trafic y cesse.
Chronologie
modifierTextes officiels[3]
- traité avec la compagnie des chemins de fer de l'Est
- procès-verbal de la commission d'enquête
- délibération du conseil général des Vosges approuvant le chemin de fer
- traité entre le préfet des Vosges et les entrepreneurs
- nouveau traité entre le préfet des Vosges et les entrepreneurs
- avis du conseil général des ponts et chaussées
- lettre du ministre secrétaire d'État au département de l'intérieur
- accord du directeur des fortifications de Metz
- et Décret impérial déclaration d'utilité publique
- et modification du décret du 28 aout
Notes et références
modifier- Site Transports-Vosges, ligne 163 Charmes - Rambervillers lire en ligne (consulté le 17 mars 2010).
- Annales ponts et chaussées 1869, pp 108-110 lire en ligne (consulté le 17 mars 2010).
- Collection complète des lois, décrets d'intérêe général, traités internationaux, arrêtés, circulaires, instructions, etc, Volume 68, Recueil Sirey, 1868, pp 401-402 lire en ligne (consulté le 18 mars 2010).
Bibliographie
modifier- « N° 2623, , Chemin de fer d'intérêt local de Rambervillers à Charmes », dans Annales des ponts et chaussées: Mémoires et documents relatif à l'art des constructions et au service de l'ingénieur, Numéro 39, Partie 2, Volume 1, A. Dumas, 1869, pp 107–129.