Compagnie des Arts de Paris
La compagnie des Arts de Paris est, sous la Révolution française, un regroupement militaire parisien formé le sur la section du Louvre[1].
Historique
modifierCette compagnie était composée d'étudiants des lettres et des sciences, d'élèves des écoles de droit et des Beaux-Arts, tous volontaires pour s'enrôler. Elle fut armée grâce aux efforts de trois scientifiques, Gaspard Monge, Claude Louis Berthollet et Louis-Bernard Guyton-Morveau[2].
Elle défila devant l'Assemblée Législative le et fut incorporée, à Châlons-en-Champagne, le dans le 9e bataillon bis de volontaires de Paris également appelé bataillon de l'Arsenal et elle fut dissoute à la fin de .
Parmi les volontaires de cette compagnie figurent :
- son capitaine, le sculpteur Jacques Lemercier[réf. nécessaire] ;
- le sous-lieutenant Jean-Baptiste Francesqui, sculpteur connu sous le nom de Fransechi-Delorme[réf. nécessaire] ;
- le sous-officier Louis-François Lejeune, peintre[réf. nécessaire] ;
- le soldat Jacques Augustin Catherine Pajou, peintre[réf. nécessaire] ;
- le futur économiste Jean-Baptiste Say[réf. nécessaire] ;
- le peintre Alexandre Veron-Bellecourt[réf. nécessaire] ;
- le peintre Olivier Perrin[réf. nécessaire] ;
- le dramaturge Alexandre Duval et son collaborateur Louis Chicoilet de Corbigny[3] ;
- le peintre Charles Nicolas Lafond (1774-1835), qui se distinguera à la bataille de Jemmapes[4].
Notes et références
modifier- Plan avec les sections révolutionnaires de Paris, sur emersonkent.com.
- Étienne Arago, L'Hôtel de ville de Paris au 4 septembre et pendant le siège : Réponse à M. le comte Daru et aux Commissions d'enquête parlementaire, Hetzel, 1874, pp. 226-227 (en ligne sur Gallica).
- Germain Bapst, Lejeune, Louis-François (1775-1848). Mémoires… De Valmy à Wagram, Paris, 1895.
- Lettre de René Bézard, son gendre, au roi Louis-Philippe Ier (dossier Lafond, Charles, aux Archives nationales - cote 20144790/165 - dossier P30). C'est à cette occasion, et afin de le féliciter de sa vaillance, que le duc de Chartres, futur Louis-Philippe, lui offre sa propre paire de pistolets.