Changy (Saône-et-Loire)
Changy est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Changy | |||||
Le château de Montessus. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Charolles | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Le Grand Charolais | ||||
Maire Mandat |
Daniel Beraud 2020-2026 |
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Code postal | 71120 | ||||
Code commune | 71086 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
454 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 23 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 24′ 57″ nord, 4° 14′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 269 m Max. 386 m |
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Superficie | 20,12 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Charolles (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Charolles | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
modifierChangy fait partie du Charolais-Brionnais.
Communes limitrophes
modifierChamplecy | Charolles | |||
Lugny-lès-Charolles | N | |||
O Changy E | ||||
S | ||||
Saint-Julien-de-Civry | Dyo | Marcilly-la-Gueurce |
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 875 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaubery », sur la commune de Beaubery à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 020,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Changy est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charolles, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (75,5 %), zones agricoles hétérogènes (15,2 %), forêts (8 %), zones urbanisées (1,3 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierAttestée sous la forme Changiaco en 1166.
La terminaison en -y- est issue, dans la région, du suffixe latin -acum. Il est ici accolé au nom de personne latin Candius qui a donné *Candiacum.
Histoire
modifierLes Hospitaliers
modifierLa maison de l'Hôpital puis commanderie hospitalière d'Épinassy des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[13] dont l'existence est attestée depuis l'année 1300[14].
Politique et administration
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2021, la commune comptait 454 habitants[Note 3], en évolution de −0,87 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Le château de Montessus.
- L'église de la Conversion-de-Saint-Paul, du XIe siècle dans le Vieux Bourg.
- La source de la sainte Famille, rattachée à une tradition voulant que la sainte Famille, fuyant l’Égypte, soit passée près du lieu-dit nommé Gros Bois ; afin d'étancher la soif de Marie, l'âne qui lui servait de monture aurait donné un coup de sabot qui fit jaillir sur le rocher de Montvallet une source qui existe encore (source devenue, par la suite, un lieu de pèlerinage de l'Église anticoncordataire)[19].
Personnalités liées à la commune
modifierPour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifier- Liste des communes de Saône-et-Loire
- Art roman en Saône-et-Loire
- Grand prieuré et langue d'Auvergne de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem
Liens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Changy et Beaubery », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Beaubery », sur la commune de Beaubery - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Beaubery », sur la commune de Beaubery - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Changy ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Charolles », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Léon Laroche, « La commanderie de Mâcon au temps des chevaliers de Malte », Annales de l'académie de Mâcon, 3e série, t. XLVI, 1962-1963, p. 16-22, lire en ligne sur GallicaÉpinassy est devenu un membre de la commanderie de Mâcon mais le commandeur résidait à Épinassy..
- Jean-Bernard de Vaivre, « Peintures murales disparues ou en péril d’anciennes chapelles de l’Ordre des Hospitaliers », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 150, no 2, , p. 1038, note 9 (lire en ligne)1300: « frere Pierre de Sans Vignes, commandeur de l'Hospital et maison d'Espinacy »..
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Patrice Vachon, Lieux insolites et secrets de Bourgogne, Éditions Jean-Paul Gisserot, Paris, 2014.