Combat du Tage

Bataille navale entre la France et le Portugal

Le combat du Tage est livré le entre la marine française et les forts qui protègent l'embouchure du Tage et l'entrée de Lisbonne. La flotte française force le passage et réussit à prendre position devant la capitale portugaise.

Combat du Tage
Description de cette image, également commentée ci-après
La flotte française force l'entrée du Tage (Horace Vernet)
Informations générales
Date
Lieu embouchure du Tage, Portugal
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau de la France France Drapeau du Portugal Portugal
Commandants
contre-amiral Albin Roussin
Forces en présence
6 vaisseaux
3 frégates
3 corvettes
Pertes
une vingtaine de blessés[1]

La flotte française devant la tour de Belém

Forces en présence

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  • Forces françaises.

Elles sont commandées par le contre-amiral Roussin, qui arbore sa marque sur le Suffren, 90 canons. Son second est le contre-amiral Hugon, sur le Trident, 74 canons.

    • 6 vaisseaux, dont un de 90 canons, un de 80 et 4 de 74 (dont le Ville de Marseille)
    • 3 frégates,
    • 3 corvettes,
  • Forces portugaises.

L'estuaire du Tage est en outre battu par les forts San Juliano et Bugio, sur la rive gauche, et, sur la rive droite, le fort de Belem.

Déroulement

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Le Portugal refusant de reconnaître la monarchie de Juillet, le gouvernement français prend prétexte des poursuites judiciaires introduites à l'encontre de deux ressortissants français et considérées, à tort ou à raison, comme iniques, pour entreprendre à son encontre une expédition militaire dont le véritable but est d'amener le souverain portugais dom Miguel à reconsidérer sa position.

L'amiral de Rigny, ministre de la Marine, envoie une flotte commandée par le contre-amiral Albin Roussin avec ordre de forcer le Tage, défendu par des forts et réputé inaccessible et de bombarder Lisbonne. Le , Roussin adresse un ultimatum aux autorités portugaises qui le laissent sans réponse. Le 11, les navires de Roussin pénètrent dans le Tage. Ils sont disposés en 2 colonnes. Celle de gauche comprend les vaisseaux, celle de droite, les frégates et corvettes. Un sévère duel d'artillerie les oppose aux forts portugais, qui s'avèrent incapables d'empêcher leur progression.

L'escadron de la marine portugaise se présente devant la flotte française, mais bientôt 9 de ses 11 navires.

Les navires français arrivent devant Lisbonne n'ayant subi que des pertes légères et des avaries insignifiantes et menacent d'ouvrir le feu sur la ville qui n'a aucun moyen de défense.

Dom Miguel n'a dès lors d'autre choix que de se soumettre aux exigences françaises. En sus de la satisfaction donnée aux exigences du gouvernement français, Roussin fait saisir tous les bâtiments de guerre de la marine portugaise et de commerce trouvés dans le port, en dédommagement du coût de l'opération navale.

 
Combat du Tage

Références

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  1. Claude Farrère page 332

Sources

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Article connexe

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