Bataille de Sterzing
La bataille de Sterzing se déroule le lors de la rébellion du Tyrol.
Date | |
---|---|
Lieu | Sterzing |
Issue | Victoire tyrolienne |
![]() |
![]() |
• Speicher | • Andreas Hofer |
400 à 500 hommes[1],[2] 1 canon[1] |
4 500 à 5 000 hommes[3],[2] |
40 morts ou blessés[3],[1] 420 prisonniers[2] |
76 morts[3],[1] |
Batailles
Coordonnées | 46° 53′ 00″ nord, 11° 26′ 00″ est | |
---|---|---|
Prélude
modifierAu début d', des centaines de paysans tyroliens armés de fusils, de faux, de gourdins ou de fourches se rassemblent au Sandhorf, l'auberge de Andreas Hofer[1]. Ce dernier décide d'attaquer Sterzing défendu par deux compagnies bavaroises du 4e bataillon d'infanterie légère[1],[3], commandées par le major Speicher[3]. Le , à la tête de 4 500[3] à 5 000 hommes[2] de Meran et de Passeiertal, Hofer traverse le col du Jaufen[1].
Déroulement
modifierLe lendemain matin, la fusillade s'engage entre les Tyroliens et les Bavarois, aux portes de la ville[1]. Cependant les insurgés sont tenus en respect par la pièce d'artillerie[1]. Les Tyroliens cachent alors plusieurs de leurs meilleurs tireurs dans trois charrettes de foin, qui sont amenées par des femmes près des soldats bavarois[1]. Les tireurs abattent alors par surprise les servants du canon et le gros des forces insurgées lance alors une charge générale qui vient à bout de Bavarois[1]. Leur major et plusieurs soldats se rendent et sont enfermés dans un château[1].
Pertes
modifierLes Bavarois ont 40 hommes tués ou blessés, dont une douzaine d'artilleurs[3]. Le major Speicher est lui-même blessé[3]. Les pertes des Tyroliens sont 76[3] à 80 hommes[1]. Les Tyroliens font également 420 prisonniers[2].
Conséquences
modifierSterzing ne reste cependant que peu de temps aux mains de Tyroliens[1]. Quelques heures plus tard ces derniers évacuent la ville à la suite du signalement, dans la vallée de l'Eisack, d'une colonne de plusieurs milliers de soldats français et bavarois commandés par le général Bisson[1]. Le lieutenant-colonel bavarois Wreden aurait alors voulu incendier la ville, mais en aurait été empêché par le général Bisson[1].
Dès le lendemain les franco-bavarois poursuivent leur route vers Innsbrück et les insurgés réinvestissent la ville[1].
Notes et références
modifier- Sévillia 1991, p. 113-114.
- Smith 1998, p. 285.
- Sauzay, t. V, 1910, p. 107.
Bibliographie
modifier- (en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book, Londres, Greenhill, (ISBN 1-85367-276-9). .
- Jean Camille Abel Fleuri Sauzey, Les Allemands sous les aigles françaises : Essai sur les troupes de la Confédération du Rhin, t. V, Librairie militaire R. Chapelot et Cie, (lire en ligne). .
- Jean Sévillia, Le chouan du Tyrol : Andreas Hofer contre Napoléon, Perrin, coll. « Tempus », (ISBN 978-2262008246 et 978-2262017286). .