La combat de Restmeur se déroule le pendant la Chouannerie.

Combat de Restmeur
Description de l'image Combat de Restmeur.png.
Informations générales
Date
Lieu Pommerit-le-Vicomte
Issue Victoire des Chouans
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau des armées catholiques et royales Chouans
Commandants
• Capitaine Daniel Pierre Taupin
Forces en présence
50 hommes[1] 400 hommes[1]
Pertes
3 morts[2]
1 blessé[2]
inconnues

Chouannerie

Coordonnées 48° 37′ 35,1″ nord, 3° 06′ 53,1″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Combat de Restmeur
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
(Voir situation sur carte : Bretagne (région administrative))
Combat de Restmeur
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
(Voir situation sur carte : Côtes-d'Armor)
Combat de Restmeur

Déroulement

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En , la chouannerie s'étend dans l'est du Trégor, à la suite du retour dans le pays de Pierre Taupin, qui a acquis une réputation redoutable à la suite son évasion rocambolesque du bagne guyanais[3]. Une troupe de 400 chouans est alors active aux alentours de Pontrieux[1]. Le [2], les chouans de Taupin, venus de la région de Plouha[2], s'installent dans le château du Restmeur, à Pommerit-le-Vicomte[1],[2],[4],[5]. Informé de ce mouvement, les républicains du cantonnement de Pontrieux[1],[2] envoient 50 hommes[1] de la garde nationale et de la compagnie franche[2] à la rencontre des chouans[1],[2].

Mais les chouans sont eux-mêmes prévenus par des sentinelles et le combat s'engage près du château[1],[2]. Les républicains finissent par battre en retraite[2]. Leurs pertes sont de trois hommes tués et d'un blessé, le capitaine Daniel[2].

Les insurgés quittent le château du Restmeur le lendemain, vers 7 heures du matin, et se portent en direction de Tréglamus en passant par le pont de Squiffiec[2].

Références

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  1. a b c d e f g et h Cadic, t. II, 2003, p. 200.
  2. a b c d e f g h i j k et l Darsel 1970, p. 37-38.
  3. « Taupin par Georges Lenôtre »
  4. « Société d'émulation des Côtes-d'Armor, 1908 », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ), p. 234.
  5. Corson, « Recherches historiques sur la maison de Courson en Bretagne et en Angleterre depuis 1066 jusqu'à 1881 avec cartes, dessins divers et pièces justificatives », sur gallica.bnf.fr, (consulté le ), p. 136.

Bibliographie

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