Comana (Cappadoce)
Comana, en grec classique τὰ Κόμανα τῆς Καππαδοκίας, était une ville de l’ancienne Asie Mineure, dans la Cappadoce, sur le Sarus, dans un vallon de l’Anti-Taurus.
Strabon parle, comme témoin oculaire, d’un temple de Bellone élevé à Comana. La population de la ville, presque entièrement composée d’esclaves et de devins, au nombre de plus 6 000, ne reconnaissait d’autre maître que l’homme tout-puissant qui avait été investi de la grande sacrificature. Le pontife, en effet, choisi d’ordinaire parmi les membres de la famille royale, possédait un territoire très-étendu, et jouissait d’un revenu considérable, d’une influence qui ne le cédait guère qu’à l’autorité du souverain.
Source
modifier« Comana (Cappadoce) », dans Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, Administration du grand dictionnaire universel, 15 vol., 1863-1890 [détail des éditions].