La Tourlandry

ancienne commune française du département de Maine-et-Loire
(Redirigé depuis Colline de la Trottière)

La Tourlandry est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire. Ce village angevin se situe dans la région des Mauges.

La Tourlandry
La Tourlandry
L'église.
Blason de La Tourlandry
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Cholet
Commune Chemillé-en-Anjou
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Christelle Barbeau
2020-2026
Code postal 49120
Code commune 49351
Démographie
Gentilé Landericien
Population 1 344 hab. (2013)
Densité 69 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 08′ 37″ nord, 0° 41′ 48″ ouest
Altitude 183 m
Min. 120 m
Max. 216 m
Superficie 19,34 km2
Élections
Départementales Chemillé-Melay
Historique
Fusion 15 décembre 2015
Commune(s) d'intégration Chemillé-en-Anjou
Localisation
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La Tourlandry
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La Tourlandry
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La Tourlandry

Le , elle est devenue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou[1].

C'est sur la commune de La Tourlandry que l'on trouve le point le plus haut du département.

Géographie

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Commune angevine des Mauges, La Tourlandry se situe au nord-est de Vezins, sur les routes D 65, Chemillé / Vezins, et D 133, Trémentines / Coron[2].

La Trottière est le point culminant de Maine-et-Loire, à 216 mètres d'altitude[3],[4],[5], suivi de près par le Puy de la Garde, qui se trouve à quelques kilomètres à l'ouest sur la commune de Saint-Georges-des-Gardes.

Toponymie

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Formes anciennes du nom : Castellum, quod Turris Landrici vocabatur en 1100 cicra, Locus qui dicitur Turris Landrici en 1107 circa, Ecclesia sancti Vincentii de Turre, oresbyter de Turre Landrici en 1187, La Tour Landry en 1793 et 1801, puis La Tourlandry[5],[4],[6].

Gentilé : Les habitants de Tourlandry s'appellent les Landericiens et Landericiennes[6],[7].

Histoire

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D’après la tradition orale et de vieux manuscrits, treize croix de bois établies autrefois en ce lieu furent renouvelées en 1878 par le Curé Pierre Vincent, en mémoire aux XVI et XVII siècles, d'autant de victoires de catholiques sur des Huguenots. Le monument mémoriel qui y sera associé, est inauguré le par Charles Emile Freppel, Évêque d'Angers[8].

Un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité se dessine en 2014. Le , les conseils municipaux de l'ensemble des communes du territoire communautaire votent la création d'une commune nouvelle au [9].

Politique et administration

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Administration municipale

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Administration actuelle

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Depuis le , La Tourlandry constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou et dispose d'un maire délégué[1].

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
15 décembre 2015 mai 2020 Joseph Menanteau[10]    
mai 2020   Christelle Barbeau[11]    
Les données manquantes sont à compléter.

Administration ancienne

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1890 1900 Joseph Boussion    
1900 1912 Jean Leger    
1912 1942 Paul Jouin    
1942 1955 René Bénard    
1955 1962 Mathurin Bernier    
1962 1971 Maurice Chiron    
1971 1989 François Girard    
1989 2003 Michel Guéry    
mars 2003 mars 2014 Bernard Augereau    
mars 2014 14 décembre 2015 Joseph Ménanteau[12]    
Les données manquantes sont à compléter.

Ancienne situation administrative

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La commune était membre de la communauté de communes de la région de Chemillé[13], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Mauges. La communauté de communes cesse d'exister le et ses compétences sont transférées à la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou.

Population et société

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 1 344 habitants, en évolution de +7,18 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0221 6231 4771 7501 7811 8271 7961 8361 664
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7621 7991 8021 7171 6441 5721 5561 4911 438
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3101 2291 1741 0421 009985927873895
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2013
9309319511 1121 2061 1981 1851 2861 344
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,1 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 52,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,7 %, 15 à 29 ans = 21,1 %, 30 à 44 ans = 20,7 %, 45 à 59 ans = 21,4 %, plus de 60 ans = 16 %) ;
  • 47,9 % de femmes (0 à 14 ans = 20,6 %, 15 à 29 ans = 15,7 %, 30 à 44 ans = 21 %, 45 à 59 ans = 22,2 %, plus de 60 ans = 20,6 %).
Pyramide des âges à La Tourlandry en 2008 en pourcentage[17]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90  ans ou +
0,9 
5,7 
75 à 89 ans
7,9 
10,0 
60 à 74 ans
11,8 
21,4 
45 à 59 ans
22,2 
20,7 
30 à 44 ans
21,0 
21,1 
15 à 29 ans
15,7 
20,7 
0 à 14 ans
20,6 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[18].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,1 
6,3 
75 à 89 ans
9,5 
12,1 
60 à 74 ans
13,1 
20,0 
45 à 59 ans
19,4 
20,3 
30 à 44 ans
19,3 
20,2 
15 à 29 ans
18,9 
20,7 
0 à 14 ans
18,7 

Vie locale

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Économie

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Sur 100 établissements présents sur la commune à fin 2010, 46 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 8 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 32 % de celui du commerce et des services et 5 % du secteur de l'administration et de la santé[19].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Le calvaire sur la route de Coron, érigé en 1867[20], d'une hauteur d'une dizaine de mètres, composé de blocs de granit[21].
  • Le château de La Giraudière, construit en 1846[22].
  • Demeure dite château de la Tourlandry, du XVIIIe siècle[23].
  • L'ancienne église paroissiale Saint-Vincent-de-Saragosse, près du château des La Tour Landry, brulée le par les colonnes du Général Thureau, et reconstruite à partir de 1804, dont il ne reste que le clocher[24],[25],[21].
  • L'église Saint-Vincent construite à partir de 1895[26], consacrée le par Mgr Pineau. Le clocher et la toiture de l'église ont été détruits en totalité par un incendie le . Les cloches sont tombées durant les nuits qui ont suivi le sinistre. Après plus de trois ans de travaux, l'église rouvre le [27]. L'architecte utilisé le monument en ménageant dans les collatéraux, deux salles, une bibliothèque et une salle paroissiale. Les voutes de l'église incendiée n'ont pas été rétablies, mais une charpente en bois venant buter sur la tour clocher, et sur le mur ouest.
  • Ensemble commémoratif dit les Treize-Croix, de 1878[28] ; serait le mémorial de 13 victoires des catholiques sur les Huguenots aux XVIe et XVIIe siècles[21].
  • Grosse Pierre de la Rigaudière[29] ou Pierre qui tourne, d'une hauteur de 3,30 m et surmonté d'une croix[21].
  • Le Jardin des Chirons, près des Treize Croix, représentation du sol granitique du territoire réalisée en 2004 dans le cadre du sentier des Crêtes[21].

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • René Malinge, La Tourlandry : Histoire municipale de 1803 à nos jours, Maulévrier, Hérault, , 256 p. (ISBN 978-2-7407-0233-8, BNF 41160345)
  • Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. 4, Angers, H. Siraudeau, (BNF 35857376, lire en ligne), p. 555-559  

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

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  1. a et b Préfecture de Maine-et-Loire, « Recueil des actes administratifs du 30 septembre 2015 », (consulté le ), Arrêté DRCL/BCL/2015-58 du 24 septembre 2015 portant création de la commune nouvelle de Chemillé-en-Anjou.
  2. IGN et BRGM, Géoportail La Tourlandry (49), consulté le 13 novembre 2012.
  3. IGN, Répertoire Géographique des Communes (RCG 2010), consulté le 2 février 2011 — Données consultables sur WikiAnjou.
  4. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  5. a et b Célestin Port 1996, p. 555.
  6. a et b Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN 978-2-84478-338-7, BNF 39295447), p. 199-200.
  7. Communauté de communes de la région de Chemillé, La Tourlandry (Identité commune), consulté le 12 mai 2013.
  8. « Chemillé-en-Anjou. Les Treize-Croix rappellent les guerres de religions », sur ouest-france.fr, Courrier de l'Ouest Cholet, (consulté le )
  9. « Feu vert pour trois communes nouvelles », sur Ouest-France, .
  10. « Présentation du conseil de la commune déléguée de La Tourlandry », sur Mairie de Chemillé-en-Anjou, (consulté le ).
  11. « Chemillé-en-Anjou. Les maires délégués de Chemillé-en-Anjou », sur Ouest-France, (consulté le ).
  12. Ouest-France, Joseph Ménanteau, « au service de ses concitoyens », article du 1er avril 2014.
  13. Insee, Composition de l'EPCI de la Région de Chemillé (244900577), consulté le 25 août 2013.
  14. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
  17. « Évolution et structure de la population à La Tourlandry en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  18. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  19. Insee, Statistiques locales du territoire de La Tourlandry (49), consultées le 10 juin 2013.
  20. « Calvaire », notice no IA49008456, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. a b c d et e « Histoire et patrimoine de la commune déléguée de La Tourlandry », sur Mairie de Chemillé-en-Anjou (consulté le ).
  22. « Château de la Giraudière », notice no IA49008459, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. « Demeure dite château de la Tourlandry », notice no IA49008484, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. « Ancienne église paroissiale Saint-Vincent-de-Saragosse », notice no IA49008483, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. Célestin Port 1996, p. 557.
  26. « Église paroissiale Saint-Vincent », notice no IA49008470, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. Ouest-France, Trois ans après l'incendie, l'église va rouvrir, article du 12 décembre 2013.
  28. « Ensemble commémoratif dit les Treize-Croix », notice no IA49008477, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  29. « Menhir dit la Grosse Pierre de la Rigaudière, croix de chemin », notice no IA49008457, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.