Collège Rousseau
Le collège Rousseau, fondé en 1969, est un établissement scolaire de Suisse, école post-obligatoire (école de maturité) faisant partie du degré secondaire II. Il a été nommé en hommage à Jean-Jacques Rousseau[1],[2]
Fondation | 1969 |
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Type | École de maturité |
Composante | Département de l'instruction publique de la République et canton de Genève |
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Directeur | Vincent Liardet |
Formation | Maturité gymnasiale |
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Ville | Genève |
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Pays | Suisse |
Site web | https://www.ge.ch/document/college-rousseau |
Coordonnées | 46° 13′ 03″ nord, 6° 07′ 20″ est | ||
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Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Genève
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Historique
modifierDepuis la fondation du Collège Calvin, anciennement Collège de Genève, par Jean-Calvin lui-même en 1559[3], aucun autre établissement d'enseignement secondaire supérieur n'avait été ouvert à Genève. Avec le développement démographique, une réforme de l'enseignement gymnasial conduit à la création de nouveaux établissements. Le collège Rousseau, est le premier de ces nouveaux établissements[4]. Les travaux de constructions sont réalisés entre et et l'inauguration a lieu le [5]. Le bâtiment est conçu par l'architecte Alain Ritter.
Description
modifierLe collège Rousseau se situe dans le quartier du Bouchet dans le canton de Genève.
Il a élaboré et mis en place un programme original de maturité sans section, avec l'accord et avec le suivi de le commission fédérale de maturité. Un système analogue a ensuite été généralisé à d'autres établissements[6].
Le 29 mai 2019, le collège comprend environ 800 élèves, 100 professeurs et une quinzaine de personnes travaillant à l'administration de l'établissement[7].
Innovations
modifierDès sa fondation, le collège Rousseau innove. En 1969[8], il est le premier collège mixte à Genève. Auparavant, les garçons allaient au collège Calvin et la plupart des filles à l'Ecole supérieure des jeunes filles (actuellement collège Voltaire)[2].
Dans les années 1970 à 90, une préparation en dialogue avec les autorités fédérales a abouti à la mise en place d'un système de sections qui permet aux élèves d'acquérir des connaissances dans différents domaines et d'associer, par exemple, les sciences dures aux langues ou aux arts[6].
En 2018, le Conseil d’État annonce une rénovation avec extension pour 2022. Si l'aspect extérieur sera peu modifié, au moyen d'une duplication d'étage existant, on peut noter en particulier un plafond en bois ajouré laissant passer la lumière du jour[2].
Anciens professeurs
modifierAnciens élèves
Lien externe
modifierNotes et références
modifier- « edu.ge.ch/decandolle/content/h… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Aurélie Toninato, « Le Collège Rousseau se duplique et gagne un étage », Tribune de Genève, (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le ).
- Leges Academiae Genevensis. ; Genevae : Rob. Stephanus, 1559. (OCLC 69016309).
- J.T., « Cet automne, dixième anniversaire de la restructuration des collèges », Journal de Genève, , p. 17 (lire en ligne, consulté le ).
- F. Bo., « Le Collège Rousseau officiellement inauguré », Journal de Genève, , p. 15 (lire en ligne, consulté le ).
- André Chavanne, « La politique scolaire du canton de Genève », dans Henri-Louis Favre, Les politiques scolaires des Cantons Romands et du Tessin, Genève, Librairie Droz, coll. « Cahiers Vilfredo Pareto » (no 70), (ISBN 2600042237 et 9782600042239), p. 82 [extraits en ligne].
- « Collège Rousseau », sur ge.ch (consulté le )
- Nepomucena Melihi-Marina, « Transformations de l'enseignement secondaire : Le Collège de Genève », Revue européenne des sciences sociales, vol. 20, no 63 « La sociologie de l'éducation en Suisse Romande », , p. 171–194 (ISSN 0048-8046, lire en ligne, consulté le ).
- « La Matinale - Play RTS » (consulté le )
- Alena Gebertová, « Tchéquie: le jour d’après », sur bonpourlatete.com (consulté le )
Bibliographie
modifier- Gilbert Perret, « La Réforme du Collège Rousseau, à Genève : situation en mai 1976 », Bildungspolitik : Jahrbuch der Schweizerischen Konferenz der Kantonalen Erziehungsdirektoren, , p. 180-190 (ISSN 0256-5072, DOI 10.5169/seals-62487).