Coisevaux

commune française du département de la Haute-Saône

Coisevaux est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Coisevaux
Coisevaux
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure
Intercommunalité CC du Pays d'Héricourt
Maire
Mandat
Jean-Michel Lenormand
2022-2026
Code postal 70400
Code commune 70160
Démographie
Population
municipale
311 hab. (2021 en évolution de −8,8 % par rapport à 2015)
Densité 74 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 34′ 50″ nord, 6° 42′ 25″ est
Altitude Min. 336 m
Max. 498 m
Superficie 4,18 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Montbéliard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Héricourt-2
Législatives 2e circonscription de la Haute-Saône
Localisation
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Coisevaux
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Coisevaux
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Coisevaux

Géographie

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Description

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Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Luze, Trémoins, Champey, Couthenans, Héricourt et Verlans.

Géologie

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Le territoire communal repose sur le bassin houiller keupérien de Haute-Saône[1] et le gisement de schiste bitumineux de Haute-Saône daté du Toarcien[2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 286 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 10,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étobon », sur la commune d'Étobon à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 272,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,5 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Coisevaux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,4 %), zones agricoles hétérogènes (28,8 %), prairies (14,8 %), zones urbanisées (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 140, alors qu'il était de 137 en 2013 et de 116 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 95 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,7 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Coisevaux en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Saône et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,7 %) inférieure à celle du département (6,2 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,9 % en 2013), contre 68,7 % pour la Haute-Saône et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Coisevaux en 2018.
Typologie Coisevaux[I 2] Haute-Saône[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 95 83 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,7 6,2 9,7
Logements vacants (en %) 4,3 10,8 8,2

Toponymie

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Le village, dont l'existence est attestée en 1309, s'appelait autrefois Cosseval ou Closeval, signifiant « vallon clos », en raison des épaisses forêts qui rendaient son accès difficile au Moyen Âge[14].

Histoire

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Les Combottes, ancienne dépendance de la paroisse de Champey, est un hameau construit sur une élévation surplombant la « combe » qui lui a donné son nom. Son existence est attestée dès 1270. En 1308 et 1325, il est fait mention d'Etevenin des Combottes, écuyer, fils d'Henri de Champey, chevalier. À cette époque, les « prud'hommes » des Combottes sont réunis à ceux de Champey[15].

Politique et administration

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Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes du Pays d'Héricourt.

Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône.

Elle était historiquement rattachée depuis la Révolution française au canton d'Héricourt. Celui-ci a été scindé en 1985 et la commune rattachée au canton de Héricourt-Ouest[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Héricourt-2

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.

Intercommunalité

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Croisevaux est membre de la communauté de communes du Pays d'Héricourt, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1972 juin 2016[17] Robert Bourquin[18] DVG Retraité
Vice-président de la CC Pays d'Héricourt (2008 → )
Démissionnaire
juin 2016[19] juillet 2022[20] Pascale Rapp[21]   Technicienne cheffe du développement durable à la Direction départementale du Territoire de Belfort
Démissionnaire
juillet 2022[22] En cours
(au 16 décembre 2022)
Jean-Michel Lenormand    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].

En 2021, la commune comptait 311 habitants[Note 3], en évolution de −8,8 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
173195179223197228242253263
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
244248240203217225220207207
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
190181171130136155147122132
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
124117123171211249293283335
2014 2019 2021 - - - - - -
344317311------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Début 2017, la commune est « réputée sans clochers »[26].

Personnalités liées à la commune

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Nicolas Laude, armurier établi à Londres, est originaire de Coisevaux, son fils William Laud, ou Guillaume (Reading 7 octobre 1573 – Londres 10 janvier 1645), sera archevêque de Cantorbéry[15].

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Charles Duvernoy, Les villages ruinés du comté de Montbéliard, avec quelques autres d'origine moderne,1847, p.  15 à 16. Google livres

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. Édouard Thirria, Manuel à l'usage de l'habitant du département de la Haute-Saône, (lire en ligne), p. 184-185.
  2. Marcel Lanoir, Carburants rhodaniens : les schistes bitumineux, notamment dans la Haute-Saône, vol. 7, coll. « Les Études rhodaniennes », (lire en ligne), p. 328.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Coisevaux et Étobon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Étobon », sur la commune d'Étobon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Étobon », sur la commune d'Étobon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montbéliard », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Charles Duvernoy, Recherches étymologiques sur les noms des lieux du pays de Montbéliard, Montbéliard, (lire en ligne), p. 6.
  15. a et b Les villages ruinés du comté de Montbéliard
  16. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. « Le maire Robert Bourquin a démissionné », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. « Robert Bourquin : et de 8 ! », L'Est républicain,‎ (lire en ligne) « Robert Bourquin, seul candidat, se succède à lui-même. Il obtient, lors du 1er conseil municipal de la nouvelle municipalité, 10 voix (1 bulletin blanc).
    Réinstallé dans son fauteuil pour la 8e fois, il a présidé le conseil municipal qui a procédé à l’élection de deux adjoints.
    Sont élus Pascale Rapp au poste de 1er adjoint avec 10 voix (1 blanc) et Yves Raymond comme 2e adjoint avec 10 voix (1 blanc). »
    .
  19. « Pascale Rapp élue maire », L'Est républicain, édition de Belfort-Héricourt-Montbelliard,‎ (lire en ligne) « Fonctionnaire à la direction départementale du territoire de Belfort, la maire (52 ans) confie : « Cela ne va pas être simple pour moi de mener de front mon travail, la mission de maire et ma vie de famille. Avec mon premier mandat en 2014, propulsée première adjointe, je connais bien la fonction d’élu de par mon métier. Je les côtoie », explique-t-elle. Résidante de Coisevaux depuis 1995, la maire est mariée et maman de quatre enfants. ».
  20. « Démission annoncée de la maire du village », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Réélue pour le mandat 2020-2026 : « Pascale Rapp élue maire temporaire de Coisevaux », sur L'Est républicain, (consulté le ).
  22. « Jean-Michel Lenormand élu nouveau maire », L'Est républicain,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. « Recherches sur critères », Clochers de France.
  27. « Le moulin à farine dit Moulin de la Cude, puis minoterie, actuellement logement », notice no IA70000085, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.