Coisevaux
Coisevaux est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Coisevaux | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Haute-Saône | ||||
Arrondissement | Lure | ||||
Intercommunalité | CC du Pays d'Héricourt | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Lenormand 2022-2026 |
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Code postal | 70400 | ||||
Code commune | 70160 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
311 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 74 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 34′ 50″ nord, 6° 42′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 336 m Max. 498 m |
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Superficie | 4,18 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Montbéliard (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Héricourt-2 | ||||
Législatives | 2e circonscription de la Haute-Saône | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
modifierDescription
modifierCommunes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Luze, Trémoins, Champey, Couthenans, Héricourt et Verlans.
Géologie
modifierLe territoire communal repose sur le bassin houiller keupérien de Haute-Saône[1] et le gisement de schiste bitumineux de Haute-Saône daté du Toarcien[2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 286 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 10,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étobon », sur la commune d'Étobon à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 272,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Coisevaux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,4 %), zones agricoles hétérogènes (28,8 %), prairies (14,8 %), zones urbanisées (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
modifierEn 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 140, alors qu'il était de 137 en 2013 et de 116 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 95 % étaient des résidences principales, 0,7 % des résidences secondaires et 4,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,7 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Coisevaux en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Saône et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,7 %) inférieure à celle du département (6,2 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,9 % en 2013), contre 68,7 % pour la Haute-Saône et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Coisevaux[I 2] | Haute-Saône[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 95 | 83 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,7 | 6,2 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 4,3 | 10,8 | 8,2 |
Toponymie
modifierLe village, dont l'existence est attestée en 1309, s'appelait autrefois Cosseval ou Closeval, signifiant « vallon clos », en raison des épaisses forêts qui rendaient son accès difficile au Moyen Âge[14].
Histoire
modifierLes Combottes, ancienne dépendance de la paroisse de Champey, est un hameau construit sur une élévation surplombant la « combe » qui lui a donné son nom. Son existence est attestée dès 1270. En 1308 et 1325, il est fait mention d'Etevenin des Combottes, écuyer, fils d'Henri de Champey, chevalier. À cette époque, les « prud'hommes » des Combottes sont réunis à ceux de Champey[15].
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierRattachements administratifs
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône.
Elle était historiquement rattachée depuis la Révolution française au canton d'Héricourt. Celui-ci a été scindé en 1985 et la commune rattachée au canton de Héricourt-Ouest[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
modifierPour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Héricourt-2
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.
Intercommunalité
modifierCroisevaux est membre de la communauté de communes du Pays d'Héricourt, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Liste des maires
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2021, la commune comptait 311 habitants[Note 3], en évolution de −8,8 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierDébut 2017, la commune est « réputée sans clochers »[26].
- Un monument aux morts surmonté d'un coq.
- Ancien moulin de la Cude, construit en 1729, agrandi en 1936, désaffecté en transformé en habitation[27].
-
Fontaine.
-
Monument aux morts surmonté d'un coq.
-
Étang Réchal.
Personnalités liées à la commune
modifierNicolas Laude, armurier établi à Londres, est originaire de Coisevaux, son fils William Laud, ou Guillaume (Reading 7 octobre 1573 – Londres 10 janvier 1645), sera archevêque de Cantorbéry[15].
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Charles Duvernoy, Les villages ruinés du comté de Montbéliard, avec quelques autres d'origine moderne,1847, p. 15 à 16. Google livres
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- « Dossier complet : Commune de Coisevaux (70150) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, (consulté le ).
- « Coisevaux » sur Géoportail.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune de Coisevaux ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Coisevaux - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Coisevaux - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Haute-Saône - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Édouard Thirria, Manuel à l'usage de l'habitant du département de la Haute-Saône, (lire en ligne), p. 184-185.
- Marcel Lanoir, Carburants rhodaniens : les schistes bitumineux, notamment dans la Haute-Saône, vol. 7, coll. « Les Études rhodaniennes », (lire en ligne), p. 328.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Coisevaux et Étobon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Étobon », sur la commune d'Étobon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Étobon », sur la commune d'Étobon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montbéliard », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Charles Duvernoy, Recherches étymologiques sur les noms des lieux du pays de Montbéliard, Montbéliard, (lire en ligne), p. 6.
- Les villages ruinés du comté de Montbéliard
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Le maire Robert Bourquin a démissionné », L'Est républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- « Robert Bourquin : et de 8 ! », L'Est républicain, (lire en ligne) « Robert Bourquin, seul candidat, se succède à lui-même. Il obtient, lors du 1er conseil municipal de la nouvelle municipalité, 10 voix (1 bulletin blanc).
Réinstallé dans son fauteuil pour la 8e fois, il a présidé le conseil municipal qui a procédé à l’élection de deux adjoints.
Sont élus Pascale Rapp au poste de 1er adjoint avec 10 voix (1 blanc) et Yves Raymond comme 2e adjoint avec 10 voix (1 blanc). ». - « Pascale Rapp élue maire », L'Est républicain, édition de Belfort-Héricourt-Montbelliard, (lire en ligne) « Fonctionnaire à la direction départementale du territoire de Belfort, la maire (52 ans) confie : « Cela ne va pas être simple pour moi de mener de front mon travail, la mission de maire et ma vie de famille. Avec mon premier mandat en 2014, propulsée première adjointe, je connais bien la fonction d’élu de par mon métier. Je les côtoie », explique-t-elle. Résidante de Coisevaux depuis 1995, la maire est mariée et maman de quatre enfants. ».
- « Démission annoncée de la maire du village », L'Est républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- Réélue pour le mandat 2020-2026 : « Pascale Rapp élue maire temporaire de Coisevaux », sur L'Est républicain, (consulté le ).
- « Jean-Michel Lenormand élu nouveau maire », L'Est républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Recherches sur critères », Clochers de France.
- « Le moulin à farine dit Moulin de la Cude, puis minoterie, actuellement logement », notice no IA70000085, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.