Cohem
Cohem est une ancienne commune du Pas-de-Calais rattachée à Wittes depuis 1821.
Cohem | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nord-Pas-de-Calais | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Saint-Omer | ||||
Commune | Wittes | ||||
Statut | Ancienne commune | ||||
Code postal | 62120 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 40′ 23″ nord, 2° 22′ 17″ est | ||||
Historique | |||||
Fusion | 1821 | ||||
Commune(s) d'intégration | Wittes | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
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Toponymie
modifierCohem (1793), Cohein (1801)[1].
Histoire
modifierEn 1223, Guillaume abbé de l'abbaye Saint-Médard d'Andres est arbitre avec l'abbé de l'abbaye de La Capelle (abbaye située sur le territoire de la commune actuelle Les Attaques) et H. prieur de l'église d'Ardres pour trancher un litige entre un tenancier de l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer et Robert, fils de Drogon de Cohem, sur leurs obligations respectives[2].
Avant la Révolution française, dans la Société d'Ancien Régime, Cohem est le siège d'une seigneurie (voir les seigneurs du nom de Grenet au XVIe siècle dans la section Personnalités ci-dessous).
En 1230, Guy de Bergues, seigneur de Cohem, et Mabilie sa femme, renoncent au profit de l'abbaye Notre-Dame de Bourbourg, aux redevances féodales qui leur étaient dues sur la terre de Cohem[3], cession approuvée par l'évêque de Thérouanne Pierre en 1233[4].
L'abbaye de Bourbourg possédait des biens à Cohem vers 1244 : le chevalier Guy de Bergues, seigneur de Cohem déclare que Hugues li Haumeis a renoncé à ses prétentions sur les biens possédés par l'abbaye dans la paroisse[5].
Démographie
modifierLieux et monuments
modifierL'étang de Cohem.
Ancien prieuré Saint-Jean-Baptiste : 1095 - dépendance de l'abbaye de Molesme (Haute-Saône).
Personnalités liées à la commune
modifier- Guillaume Grenet, seigneur de Cohem, Hingettes est anobli le 12 avril 1578. Il peut prendre la qualité d'écuyer et jouir des privilèges de la noblesse comme étant issu de noble génération. Ses armes sont « D'azur à 3 gerbes d'or[6] ».
- Pierre Grenet, seigneur de Fermont est anobli en conseil privé du roi le 22 juin 1587. La décision confirme une sentence rendue au profit de son cousin Guillaume Grenet, écuyer, seigneur de Cohem, qui le déclarait noble et extrait de noble parentage[7]. La sentence de noblesse de Pierre Grenet est confirmée le 15 mai 1593, tant pour lui que pour ses frères François Grenet, écuyer, seigneur de Garinnes ou Clarinnes et Waast Grenet, abbé de Saint-Bertin. Ils sont reconnus issus d'une ancienne et noble maison d'Écosse. Ils ont pour armes : « D'azur à 3 gerbes d'or 2 et 1 [8]».
Notes et références
modifier- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Cohem », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 2e partie, Année 1223.
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome IV, Année 1230.
- A. Wauters, op. cit, Tome IV, Année 1233.
- A. Wauters, op. cit, Tome IV, Année 1244.
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-bas, de la Flandre et d'Artois, Douai, (lire en ligne), p. 3
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 10, lire en ligne.
- Amédée le Boucq de Ternas, op. cit.,, p. 15.