Codru
La région du Codru est une « réserve naturelle scientifique » située en république de Moldavie, au centre de ce pays et dans la zone la plus élevée en altitude du pays.
Pays | |
---|---|
Pays | |
Coordonnées | |
Ville proche | |
Superficie |
51,8 km2 |
Catégorie UICN |
II |
---|---|
Création |
1971 dans la forme actuelle |
Elle abrite plus de 1000 espèces végétales, 43 espèces de mammifères, 145 d'oiseaux, 7 de reptiles, 10 d'amphibiens et plus de 10 000 d'insectes. La forêt primaire, qui occupe 40 % de la réserve, est principalement composée de chênes pédonculés, certains multicentenaires, d'ormes et de hêtres.
L'altitude est de 200 à 432 m (collines de Bălănești). Autour de la réserve, gérée selon la loi n° 1538-13 du concernant les aires naturelles protégées, s'étend sur environ 5 000 km2 la région historique du Codru, plateau vallonné d'une altitude moyenne de 220m, partagé entre les arrondissements de Strășeni, Hîncești, Călărași, Orhei, Nisporeni, Ungheni, Cimișlia, Telenești et Ialoveni[1].
Nom
modifier« Codru » vient du latin Quadratus (parcelle) et signifie en roumain « forêt épaisse, profonde ».
Histoire
modifierLors des grandes invasions qui ont suivi la chute de l'Empire romain, le Codru a servi de refuge aux populations sédentaires latinisées, et c'est pourquoi les Moldaves le considèrent comme leur berceau. La forteresse rurale de Hansca y représente la culture post-romaine de Dridu. Des aurochs vivaient dans le Codru : une tête d'aurochs d'or sur fond de gueules (rouge) figure sur l'écu de la Principauté de Moldavie qui y établit la forteresse de Lăpușna au XIVe siècle. Lors des invasions des Tatars, des Ottomans et des Russes, le Codru a continué à servir de refuge aux populations moldaves, et de nombreux Haïdouks (Robin des Bois locaux) y ont laissé leur empreinte, que décrit le film Les Trouvères (Lăutarii) d'Emil Loteanu.
Dans les années 1930, le naturaliste roumain Grigore Antipa, lui-même Moldave d'origine, créa une réserve écologique que l'URSS organisa en 1971 sous forme de réserve naturelle scientifique dont la république de Moldavie a hérité, jusqu'en 2000, sans les moyens financiers nécessaires pour en faire davantage qu'une simple tache verte sur les cartes touristiques[non neutre]. Depuis 2001, le réseau des corridors biologiques reçoit de nouveaux moyens pour coordonner la politique de protection de l'environnement en république de Moldavie, dans une vision géonomique globale à l'échelon national et européen (réseau écologique national[2], et réseau écologique paneuropéen).
Voir aussi
modifierNotes et références
modifier- Google Maps – Position (maps.google.com).
- Réseau écologique national de Moldavie