Claude Dumont
Claude Dumont, né le à Douai et mort le à Montrouge (Hauts-de-Seine)[1], est un résistant et homme politique français.
Claude Dumont | |
Fonctions | |
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Sénateur de Sétif-Batna | |
– (3 ans, 1 mois et 3 jours) |
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Groupe politique | Union centriste |
Biographie | |
Nom de naissance | Claude Alexandre Dumont |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Douai (Nord) |
Date de décès | (à 56 ans) |
Lieu de décès | Montrouge (Hauts-de-Seine) |
Sépulture | Douai |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPF |
Fratrie | Marcel Dumont ( philosophe et peintre) |
Conjoint | Micheline Cohen 1931 Casablanca décédée le 8 novembre 2021 à Juan-les-Pins |
Enfants | Marie-Frédérique Dumont et Jérôme Dumont et Alexandra Pujol Dumont |
Profession | Administrateur de sociétés |
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Biographie
modifierDurant la Seconde Guerre mondiale, il est membre du BCRA. Résistant de la première heure Il est arrêté par la Gestapo à l'âge de 17 ans, torturé et déporté à Mauthausen[2]. Il est ensuite, d'après Pierre Péan, « de tous les combats gaullistes »[3]; il fonde le service d'ordre du RPF avec Dominique Ponchardier et Pierre Debizet.
En , il cofonde avec Jacques Soustelle l’Union pour le salut et renouveau de l'Algérie française (USRAF), qui regroupe les partisans les plus déterminés de l'Algérie française[4].
Alors sénateur du département de Sétif et Batna (plus jeune sénateur français), il rencontre le général Salan le à Tipasa[4]. Il rejoint l'OAS.
Il s'exile ensuite en Belgique[5]. Arrêté en Belgique il est libéré et obtient le statut de réfugié politique en Belgique grâce au Président du Sénat belge Huysmans et ne rentrera en France qu'en 1969 après le départ du Général de Gaulle et l'amnistie accordée. Il poursuit ensuite une carrière d'homme d'affaires internationales et est Consul général de Bolivie en France.
Références
modifier- État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
- Gérard Lehmann, La Cendre et la Braise, SDE, 2013.
- Pierre Péan, L'Homme de l'ombre : éléments d'enquête autour de Jacques Foccart, l'homme le plus mystérieux et le plus puissant de la Ve République, éditions Fayard, 1990, (ISBN 2-213-02631-9).
- Georges Fleury, Histoire secrète de l'OAS, éditions Grasset, 2002, (ISBN 2-246-60451-6)
- Anne-Marie Duranton-Crabol, Le temps de l'OAS, Complexe, 1995.
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Fiche sur le site du Sénat
- Fiche sur le site Français libres