Claude-Thomas Renart de Fuchsamberg
Claude-Thomas Renart de Fuchsamberg[1], 2e marquis d'Amblimont, seigneur de Saint-Fort[2], baptisé le à Paris en l’église Saint-Germain-l'Auxerrois et mort le à Rochefort (Charente-Maritime), est un aristocrate et officier de marine français des XVIIe et XVIIIe siècles. Il termine sa carrière militaire avec le grade de chef d'escadre des armées navales du Roi et commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.
Claude-Thomas Renart de Fuchsamberg Marquis d'Amblimont | |
Naissance | à Paris |
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Décès | (à 82 ans) à Rochefort (Charente-Maritime) |
Origine | Français |
Allégeance | Royaume de France |
Arme | Marine royale française |
Grade | Chef d'escadre |
Années de service | 1706 – 1772 |
Conflits | Guerre de Succession d'Autriche |
Faits d'armes | Bataille du cap Finisterre (octobre 1747) |
Distinctions | Commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis |
Autres fonctions | Commandant de la marine à Rochefort |
Famille | Maison Renart de Fuchsamberg |
D'argent, au chêne de sinople, fruité d'or ; chargé de 3 étoiles du champ. |
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Biographie
modifierOrigines et famille
modifierClaude-Thomas Renart de Fuchsamberg descend de la famille Renart dit de Fuchsamberg[3], champenoise d'origine bourgeoise[3], se faisant passer pour originaire de Saxe[4]. Cette maison a donné au royaume de France plusieurs officiers de marine.
Son père Thomas-Claude Renart de Fuchsamberg, 1er marquis d'Amblimont, est chef d'escadre et fut préalablement anobli par lettres patentes en 1674. Il se distingue la même année lors d'un combat contre l'amiral hollandais Michiel de Ruyter et termine sa carrière Gouverneur général des îles d'Amérique. Sa mère est Catherine Balarin de Parisot.
Son fils, Claude-Marguerite sera, lui, contre-amiral.
Carrière dans la Marine royale
modifierJeunesse et débuts
modifierPage en la Petite Écurie du Roi en 1705, Claude-Thomas Renart de Fuchsamberg suit la même voie que son père et choisit la carrière des armes. Il entre dans la Marine royale en tant que garde-marine en . Promu enseigne de vaisseau en 1710, il participe à l'expédition de Duguay-Trouin sur Rio de Janeiro en 1711 au cours de laquelle il est blessé.
Il connait alors une série de promotions, lieutenant de vaisseau en 1727, il reçoit le brevet de capitaine de vaisseau en 1738.
Guerre de Succession d'Autriche
modifierCommandant du vaisseau Le Trident, il se distingue au combat du cap Finisterre, le , dans l'escadre du marquis de l’Estenduère. Après un combat de plus de sept heures, écrasé par la supériorité numérique de l'adversaire, il ne peut cependant éviter la capture de son vaisseau. Il est promu chef d'escadre des armées navales le et fait commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis le .
Commandant de la marine à Rochefort 1759, il meurt dans cette ville le , à l'âge de 82 ans.
Postérité
modifierComme son père Thomas-Claude et son fils Claude François, il était réputé pour son habileté manœuvrière.
Mariage et descendance
modifierIl épouse en 1726 avec Marguerite Michel, dame de Saint-Fort (1698-1780), dont :
- Claude Marguerite François Renart de Fuchsamberg, 3e marquis d'Amblimont (1736-1797), contre-amiral
Notes et références
modifier- Son nom de famille est parfois orthographié Fussamberg
- Par alliance, sa femme étant dame de Saint-Fort.
- P. Louis Lainé, Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France, ou, Recueil de preuves, mémoires et notices généralogiques, servant à constater l'origine, la filiation, les alliances et lés illustrations religieuses, civiles et militaires de diverses maisons et familles nobles du royaume, vol. 6, Chez l'auteur, , 81 et 82 p. (lire en ligne)
- « Les Renart de Fuchsamberg, marquis d'Amblimont, faux gentilshommes "de Saxe" et vrais bourgeois de Champagne: une dynastie d'officiers généraux »Michel Vergé-Franceschi, p. 431
Voir aussi
modifierSources et bibliographie
modifier- Badier, Dictionnaire de la noblesse, Paris, La veuve Duchesne, (lire en ligne), p. 222
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, , 576 p. (ISBN 978-2-84734-008-2), p. 11.