Clarisses de l'Adoration Perpétuelle
Les clarisses de l'Adoration Perpétuelle (en latin Ordo Monialium Clarissarum a Perpetua Adoratione) forment une congrégation religieuse féminine contemplative adoratrice de spiritualité franciscaine et de droit pontifical.
Clarisses de l'Adoration Perpétuelle | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation pontificale | 16 septembre 1899 par Léon XIII |
Institut | Ordre monastique |
Type | contemplatif |
Spiritualité | franciscaine eucharistique |
Règle | Règle de saint François |
But | Adoration du Saint-Sacrement |
Structure et histoire | |
Fondation | 15 décembre 1854 Paris |
Fondateur | Jean-Baptiste Heurlaut et Joséphine Bouillevaux |
Abréviation | O.C.P.A |
Agrégé à | frères mineurs capucins |
Site web | site officiel |
Liste des ordres religieux | |
Historique
modifierJean-Baptiste Heurlaut (1816-1887), ancien curé de Maizières-lès-Brienne embrasse la vie religieuse chez les frères mineurs capucins en 1852 et fait profession en adoptant le nom de Bonaventure. Il est affecté à Paris. En 1854, il fait venir Joséphine Bouillevaux (1820-1871), qui est tertiaire franciscaine, sous le nom de sœur Marie-Claire. Les quatre premières postulantes reçoivent l'habit du Tiers-Ordre régulier le 15 décembre 1854. Elles obtiennent l'autorisation de l'adoration du Saint-Sacrement le 24 mai 1856[1].
Le 15 juillet suivant, la communauté déménage à Troyes sur la demande de Pierre-Louis Cœur, évêque de Troyes[1]. Le monastère est érigée canoniquement par décret de la Congrégation pour les évêques et les réguliers du 26 septembre 1868. Le genre de vie inauguré à Troyes se répand bientôt dans d'autres pays ; en 1871, Marie de la Croix Morawska et six autres religieuses implantent les deux premières branches à Poznań et à Vienne. Les constitutions religieuses sont approuvées définitivement par le Saint-Siège le 16 septembre 1899 et l'institut est affilié à l'Ordre capucin le 11 février 1940[2]. Au départ, elles portent le nom de Franciscaines du Saint-Sacrement car elles suivent la règle du Tiers-Ordre régulier franciscain. Le 10 juin 1969, elles adoptent la règle de Sainte Claire et prennent leur nom actuel[3].
Fusion
modifierEn 1952, les Sœurs de l'Action de Grâce de Castelnaudary (Aude) fondée en 1876 par Irma Jamme en religion mère Marie-de-saint-François-de-Sales (1823-1903), fusionnent avec elles[4]. Il ne faut pas les confondre avec les Sœurs de l'Action de Grâce de Mauron (Morbihan) fondées en 1884 par Virginie Danion (1819-1900) qui ont fusionnées en 1970 avec les Filles de Jésus de Kermaria[5],[6].
Activités et diffusion
modifierLes clarisses de l'Adoration Perpétuelle se consacrent à la vie contemplative par l'adoration du saint Sacrement. Elles fabriquent des objets et vêtements liturgiques, et accueillent pour une retraite spirituelle.
Elles sont présentes en[7]:
- Europe : France, Autriche, Allemagne, Pologne.
- Asie : Bangladesh, Inde, Kazakhstan.
- Amérique : États-Unis.
En 2024, il y avait 39 monastères avec 493 religieuses[8].
Notes et références
modifier- Norbert de Laissac, O.F.M, Les Religieuses Franciscaines : Notices sur les diverses congrégations de sœurs du Tiers-Ordre Régulier de Saint-François, Paris, Poussielgue, , 478 p. (lire en ligne), p. 132-140
- ↑ (it) Guerrino Pelliccia et Giancarlo Rocca, Dizionario degli Istituti di Perfezione, vol. IV, Milan, Edizione Paoline, 1974-2003, p. 439
- ↑ « La congrégation des Sœurs Clarisses », Société académique de l'Aube, vol. CXIX, , p. 92-94 (lire en ligne, consulté le )
- ↑ (pt) Mareto Felice, O.F.M. Cap, Le cappuccine nel mondo: (1538-1969) : Cenni storici e bibliografia, Libreria francescana editrice, , p. 92
- ↑ Guy Mesnard, La Vie consacrée en France: ses multiples visages, Solesmes, (ISBN 9782852741980), p. 330-331 et 501-502
- ↑ Chantal Paisant, De l'exil aux tranchées 1901, 1914-1918. Le témoignage des soeurs, Karthala, coll. « Mémoire d'Églises », (ISBN 9782811112134), p. 349
- ↑ « répandue dans le monde », sur https://www.clarissesdetroyes.com (consulté le )
- ↑ (it) « Clarisse Sacramentarie », sur https://annuariocattolico.it (consulté le )