Clarinette octo-contrebasse
La clarinette octo-contrebasse est l'instrument le plus grave de la famille des clarinettes[1].
Clarinette octo-contrebasse | |
Clarinette octo-contrebasse Leblanc | |
Classification | Instrument à vent |
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Famille | Bois |
Instruments voisins | Flûte, hautbois, clarinette, basson, saxophone |
Tessiture | Son ambitus descend au do-2 grave écrit, sonnant en si en dessous de la note la plus basse du piano.
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Facteurs bien connus | Georges Leblanc Paris |
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Cette clarinette en si sonne une octave en dessous de la clarinette contrebasse (trois octaves en dessous de la clarinette soprano en si )[2].
Histoire
modifierDans sa quête à compléter l'ensemble de clarinettes, la clarinette octo-contrebasse a été inventée et produite à un seul exemplaire comme prototype par le facteur Georges Leblanc Paris sur la base des études des grandes clarinettes en métal en forme de trombone de papeterie (paperclip) réalisées par l'acousticien Charles Houvenaghel.
Elle a été fabriquée pour une exposition à New York en 1939. Cet instrument jouait comme les jeux d'anche d'un orgue de 32 pieds (5 m de longueur environ; fréquence d'un do−2 réel = 18,43 Hz pour un diapason la3 à 442 Hz). Cet instrument unique au monde a contribué à la réputation de la maison Leblanc en dépit de l'arrêt de son développement par la seconde guerre mondiale et était présent sur ses plaquettes publicitaires.
Détenue dans la collection personnelle de Léon Leblanc[3], cette clarinette a été offerte en 2008 par Mme Leblanc au Musée des Instruments à vent à La Couture-Boussey où elle est désormais exposée à côté d'un exemplaire unique de clarinette octo-contralto. Cette autre clarinette octo, fabriquée pour la première fois en 1971 pour les 25 ans de la société Leblanc USA, avait été offerte à Vito Pascucci, qui en a fait don au musée.
Longueur
modifierLa longueur du tube replié de la clarinette octo-contrebasse est d'environ 5 m.
La hauteur de l'instrument est de 1,80 m environ.
Répertoire
modifierLa clarinette octo-contrebasse n'a pratiquement pas été jouée en public.
Néanmoins des œuvres lui ont été dédiées[4],[5].
- Terje Bjørn Lerstad (no), qui joua cet instrument dans les années 1970 :
- Triosonata, op. 28 (1982), pour flûte à bec contrebasse, clarinette octocontrebasse, bongos et harmonium.
- De profundis, op. 139, pour voix contralto, clarinette (clarinette octo-contralto / octo-contrebasse avec effets électroniques), cordes et bande.
- Miroirs en ébène, op. 144, pour chœur de clarinettes. Cette dernière pièce inclut des parties pour clarinettes octo-contralto et octo-contrebasse avec des solos importants.
Notes et références
modifier- (en) Jane Ellsworth, A Dictionary for the Modern Clarinetist., Lanham, MD, Rowman & Littlefield Publishers, coll. « Dictionaries for the Modern Musician », , 156 p. (ISBN 978-0-8108-8647-6, lire en ligne), p. 79
- (en) Anthony Baines, Musical Instruments through the Ages., Penguin Books, (ISBN 9780571067206, ASIN B000YE54LW).
- Le musée des instruments à vent, « Léon Leblanc (1900—2000), la musique comme sacerdoce », sur artsandculture.google.com, (consulté le ). Ce lien dispose de diverses photos montrant des gros plans du bec, de la gravure de la clarinette octo-contrebasse et du rapport d'échelle avec les autres clarinettes.
- (en) Grant Green, « "The Contrabass Compendium" : Octocontrabass & Octocontralto Clarinets. », sur contrabass.com, (consulté le ).
- (en) Francis Firth, « Letter to Leblanc », Contrabass-L, vol. 1, no 46, (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
modifier- [vidéo] « Clarinette octo-contrebasse au musée des instruments à vent à La Couture-Boussey. », sur YouTube, (consulté le ).
- (en) [vidéo] Jared De Leon, « Octocontrabass clarinet project update #5. », sur YouTube, (consulté le ).