Cinémas du Grütli

La Fondation des Cinémas du Grütli est une fondation de droit privé qui gère deux salles de cinéma à Genève, les Cinémas du Grütli. L'institution a pour mission de programmer à la fois des films anciens et des films art et essai.

Historique

modifier

Centre d'Animation Cinématographique

modifier
 
Michel Simon au CAC en 1972 à l'occasion de son hommage.

Les Cinémas du Grütli sont créés en janvier 2011[1] et font suite au Centre d'Animation Cinématographique Voltaire[2] . Le CAC Voltaire est fondé en par Claude Richardet (cinéaste et professeur de cinéma) et François Roulet[3] (ancien collaborateur de la cinémathèque d’Alger) dans l'ancien cinéma Roxy à la rue Voltaire 27[4].

La programmation du CAC-Voltaire débute en 1972 par un hommage à Michel Simon en sa présence[5], le très grand succès de cette rétrospective à l'acteur genevois permet d'obtenir des subventions du canton de Genève et de la ville de Genève[6].

Cinémas du Grütli

modifier
 
L'entrée des cinémas du Grütli.

Lors du déménagement du CAC Voltaire au Grütli en 1977, le critique de cinéma Rui Nogueira prend la direction et il lui donne une nouvelle impulsion avec sa femme Nicoletta Zalaffi durant 33 ans[7].

En , Edouard Waintrop prend ensuite la direction de la nouvelle structure qui remplace le CAC Voltaire[8].

Puis en , il est remplacé par le programmateur italien de festival de cinéma Paolo Moretti[9] . Ce dernier est également responsable du département cinéma de l'Ecole cantonale d'art de Lausanne[10]. Alfio di Guardo, directeur-adjoint, est le responsable des programmes.

Programmation

modifier

Les Cinémas du Grütli proposent une programmation nourrie par le patrimoine et les cinématographies émergentes. Elle s’articule autour de films inédits, de cycles de répertoire, de thématiques, de rétrospectives de cinéastes et d'acteurs, de films pour le jeune public et de cinéma art et essai[11],[12].

En 50 ans, le CAC-Voltaire puis les Cinémas du Grütli ont attiré près de 3 millions de spectateurs pour plus de 250'000 films présentés. Cette programmation a contribué de manière essentielle à la vie culturelle genevoise [13].

Notes et références

modifier
  1. « Recherche d'entreprises dans le registre du commerce de Genève », sur ge.ch, (consulté le ).
  2. Pierre-Henri Zoller, « Le cinéma service public ? », sur La Liberté,
  3. Pierre Frantz, « François Roulet : portrait d'un inconnu », sur Cairn;Info,
  4. « Archives : 6. CAC-Voltaire », sur ge.ch (consulté le ).
  5. Marie-José Fournier, « 30 films à revoir avec Michel Simon », Tribune de Genève,‎
  6. « Centre d'animation cinématographique »  , sur Bibliothèque de Genève
  7. Etienne Dumont, « Les Cinémas du Grütli ont fêté leurs 50 ans », sur Bilan,
  8. Christine Gonzales, « Rencontre avec Edouard Waintrop », sur Ma RTS,
  9. Pascal Gavillet, « Paolo Moretti, cinéphile nomade installé au Grütli », sur Tribune de Genève,
  10. Virginie Nussbaum, « Paolo Moretti prendra la tête du département Cinéma de l’ECAL »  , sur Le Temps,
  11. Julie Marti, « Du renouveau dans le paysage cinématographique genevois », Bilan,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Pascal Gavillet, « Les cinémas indépendants genevois tiennent formidablement bien le choc », Tribune de Genève,‎ (ISSN 1010-2248, lire en ligne, consulté le ).
  13. « Cinquantième anniversaire », sur Les cinémas du Grütli,

Liens externes

modifier