Cimetière de Boismoreau
Le cimetière de Boismoreau est un cimetière catholique, puis communal, situé à Vannes dans le Morbihan.
Pays | |
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Région | |
Commune | |
Religion(s) | |
Superficie |
3,3 hectares |
Tombes |
6 900 concessions[1] |
Mise en service | |
Patrimonialité |
Recensé à l'inventaire général () |
Coordonnées |
Sauvons nos tombes |
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Localisation
modifierLe cimetière est situé à Vannes entre le boulevard de la Paix, au sud, la rue des Quatre-Frères-Créac'h, à l'ouest et la rue des Deux-Frères-Joubaud au nord et à l'est. Du fait de sa position, il jouxte l'hôpital Prosper-Chubert, au nord et voisine avec l'étang au Duc.
Histoire
modifierLes fondations
modifierLe terrain sur lequel est aménagé le cimetière est acquis par la ville de Vannes en 1791[2] dans le but de regrouper les cimetières auparavant situés autour des églises de la ville et de limiter les risques de transmission épidémiques[2]. Ce terrain, sur lequel s'est retranchée la ville de Darioritum durant le Haut-Empire, a fait l'objet de quelques fouilles qui ont mis au jour tessons et poteries de la gaule romaine[2].
Le cimetière est inauguré le et béni par l'évêque de Vannes Mgr Le Masle[2].
Construction et agrandissements
modifierInitialement cantonné à sa partie méridionale, vers l'actuel boulevard de la Paix[2], le cimetière a dû s'étendre vers le nord à plusieurs reprises. La plus importante de ces extensions a eu lieu en 1899[2], qui lui a donné sa superficie actuelle d'environ 3,3 ha[3].
La construction du boulevard de la Paix en 1961 empiète légèrement sur le cimetière et oblige à la reconstruction d'une partie de la clôture et au déplacement de 25 tombes du « carré des prêtres »[1]. Elle entraîne également le déplacement de l'entrée principale vers son emplacement actuel, rue des Quatre-Frères-Créac'h[1].
Un carré militaire est créé en 1968 pour les soldats morts pour la France lors de la Première Guerre mondiale[2].
Columbarium
modifier- Jacques de Bollardière (1907-1986), officier général de l’armée française, combattant de la Seconde Guerre mondiale, de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie.
- Paul Chenailler, dit le colonel Morice (1904-1960), Compagnon de la Libération
- Gabriel de Francheville (1778-1849), officier et député
- Agnès de La Barre de Nanteuil (1922-1944), résistante
- Charles-Jean de La Motte de Broons de Vauvert (1782-1860), évêque de Vannes
- Louis Leleu (1773-1849), prêtre jésuite. Tombe inscrite aux monuments historiques.
- Charles Le Quintrec (1926-2008), écrivain et poète
- Maurice Marchais (1878-1945), avocat, maire de Vannes, député
- Georges Monnier (1796-1851), député du Morbihan
- Félix Clair Ridel (1830-1884), vicaire apostolique de Corée
- Louis Ridel (1866-1937) peintre, sculpteur, décorateur
- Charles Riou (1840-1927), maire de Vannes, sénateur
- Bienheureux Pierre-René Rogue (1758-1796), prêtre martyr sous la Terreur. La tombe est visible, mais ses restes ont été transférés à la cathédrale[1].
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Tombe du R.P. Leleu
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Monument du Bienheureux Pierre-René Rogue
Monuments
modifierLe cimetière comprend un monument aux morts de la guerre de 1870[2].
Conservation du patrimoine
modifierLa croix Fitzgerald fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [4].
Notes et références
modifier- Philippe Landru, « VANNES (56) : cimetière de Boismoreau », sur Cimetières de France et d'ailleurs, (consulté le )
- « Cimetières », sur Ville de Vannes (consulté le )
- Superficie vérifiée sur Géoportail
- « Croix Fitzgerald, anciennement dans le cimetière », notice no PA00091781, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture