Christian Charpy
Christian Charpy, né le à Saint-Malo, est un haut fonctionnaire français. Il a pris le la fonction de directeur général de l'Agence nationale pour l'emploi (nomination au conseil des ministres du ). Il a conduit la fusion entre l'ANPE et le réseau des Assédic en étant nommé à la tête de l'instance chargée de cette mission. Cette mission a pris fin le , date à laquelle il a été remplacé par Jean Bassères, précédemment chef de l'Inspection générale des finances.
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
Biographie
modifierConseiller social au cabinet du Premier ministre d' à , Christian Charpy a contribué à la réforme de l’assurance maladie. Il a présidé l’Agence française du sang (1998-2003), après avoir dirigé Radio France internationale (RFI) (1995-1998).
À sa sortie de l’ENA (promotion 1986 « Denis Diderot »), il a été auditeur, puis conseiller référendaire à la Cour des Comptes (1986-1990). Détaché à Pékin comme conseiller à l’ambassade de France (1990-1992), il fut ensuite adjoint au chef du service de l’action humanitaire au ministère des Affaires étrangères (1992-1993). Conseiller technique de Simone Veil, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville (1993-1994), il a ensuite dirigé le cabinet de Philippe Douste-Blazy, ministre délégué à la Santé (1994-1995).
En 2008, Christian Charpy est devenu délégué général de l'instance nationale provisoire préfigurant l'établissement instauré par la loi no 2008-126 du réformant le service public de l'emploi (article L. 311-7 du code du travail). Cette institution a pris en le nom de Pôle emploi et commencera à fonctionner de manière opérationnelle en .
Critiques
modifierDébut 2009, le Canard enchaîné révèle qu'il a bénéficié d'une augmentation de 20 %, soit 275 000 euros bruts par an[1]. Cette même année, il est critiqué pour ses méthodes de management[2].
Références
modifier- Source RMC, interview donnée par Christian Charpy dans "les grandes gueules", septembre 2011. Revenus annuels: 190 000 €, plus prime annuelle de 230 000 €.
- Propos recueillis par Rémi Barroux, « Pôle Emploi va confier "plus de missions aux prestataires externes" », Le Monde, (lire en ligne).
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifier