Chris Hipkins
Chris Hipkins, de son nom complet Christopher John Hipkins, né le à Wellington, est un homme politique néo-zélandais, chef du Parti travailliste et Premier ministre du au .
Chris Hipkins | |
Chris Hipkins en 2022. | |
Fonctions | |
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Chef de l'opposition officielle de Nouvelle-Zélande | |
En fonction depuis le (1 an et 1 mois) |
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Premier ministre | Christopher Luxon |
Prédécesseur | Christopher Luxon |
Chef du Parti travailliste de Nouvelle-Zélande | |
En fonction depuis le (1 an, 11 mois et 5 jours) |
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Prédécesseur | Jacinda Ardern |
Membre de la Chambre des représentants | |
En fonction depuis le (16 ans, 1 mois et 19 jours) |
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Élection | 8 novembre 2008 |
Réélection | 26 novembre 2011 20 septembre 2014 23 septembre 2017 17 octobre 2020 14 octobre 2023 |
Circonscription | Remutaka |
Législature | 49e, 50e, 51e, 52e, 53e et 54e |
Groupe politique | Travailliste |
Prédécesseur | Paul Swain |
Premier ministre de Nouvelle-Zélande Ministre de la Sécurité nationale et du Renseignement Ministre responsable des Services ministériels | |
– (10 mois et 2 jours) |
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Monarque | Charles III |
Gouverneur | Dame Cindy Kiro |
Gouvernement | Hipkins |
Coalition | Lab-Green |
Prédécesseur | Jacinda Ardern |
Successeur | Christopher Luxon |
Ministre de la Police | |
– (7 mois et 11 jours) |
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Premier ministre | Jacinda Ardern |
Gouvernement | Ardern II |
Prédécesseur | Poto Williams |
Successeur | Stuart Nash |
Ministre de la réponse au Covid-19 | |
– (1 an, 7 mois et 8 jours) |
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Premier ministre | Jacinda Ardern |
Gouvernement | Ardern II |
Prédécesseur | Fonction créée |
Successeur | Ayesha Verrall |
Ministre de l'Éducation Ministre des Services publics Leader de la Chambre[a] | |
– (5 ans, 2 mois et 30 jours) |
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Premier ministre | Jacinda Ardern |
Gouvernement | Ardern I et II |
Prédécesseur | Nikki Kaye (Éducation) Paula Bennett (Services publics) Simon Bridges (Leader de la Chambre) |
Successeur | Jan Tinetti (Éducation) Andrew Little (Services publics) Grant Robertson (Leader de la Chambre) |
Ministre de la Santé | |
– (4 mois et 4 jours) |
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Premier ministre | Jacinda Ardern |
Gouvernement | Ardern I |
Prédécesseur | David Clark |
Successeur | Andrew Little |
Biographie | |
Nom de naissance | Christopher John Hipkins |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Wellington (Nouvelle-Zélande) |
Nationalité | Néo-zélandaise |
Parti politique | Parti travailliste |
Diplômé de | Université Victoria de Wellington |
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Premiers ministres de Nouvelle-Zélande | |
modifier |
Membre du Parti travailliste, il est membre de la Chambre des représentants à compter de 2008, et ministre de l'Éducation, des Services publics et Leader de la Chambre[a] à compter du dans le gouvernement Ardern. Il est nommé ministre de la réponse au Covid-19 dans le pays en 2020 lors de l'apparition de la pandémie.
Jeunesse, formation et vie privée
modifierChristopher John Hipkins est né à Wellington, dans la Hutt Valley. Il fréquente l'école primaire de Waterloo et l'école intermédiaire Hutt. Il rejoint le Parti travailliste en 1996.
Hipkins a obtenu un baccalauréat avec spécialisation en politique et en criminologie à l'Université Victoria de Wellington. Après avoir obtenu son diplôme, il travaille notamment en tant que conseiller politique pour l'Industry Training Federation et de Trevor Mallard et Helen Clark au Parlement[1].
Marié à Jade Marie en 2020, ils ont eu ensemble deux enfants avant leur mariage. Ils se sont séparés en 2022[2].
Parcours politique
modifierMembre de la Chambre des représentants
modifierChris Hipkins commence sa carrière politique lorsqu'il se présente en tant que candidat dans la circonscription de Remutaka lors des élections de 2008, à la suite du choix de Paul Swain de se retirer de la vie politique. Il est élu et nommé porte-parole chargé du Travail et des Affaires intérieures.
Hipkins est réélu lors des élections législatives de 2011, il devient whip du Parti travailliste, et devient porte-parole du groupe chargé des services de l'État et de l'Éducation[3].
Hipkins est à nouveau réélu lors des élections législatives de 2014. En décembre 2015, il a été la cible de harcèlement et de menaces de mort pour avoir exprimé des inquiétudes sur la présence de panneaux publicitaires faisant la promotion d'armes à feu[4]. Il est réélu membre de la Chambre des représentants lors des élections de 2020.
Ministre dans le gouvernement Ardern
modifierChris Hipkins est réélu à l'issue des élections législatives de 2017, lors de la formation du gouvernement de Jacinda Ardern, soutenu par le parti Nouvelle-Zélande d'abord et Les Verts[5], il est nommé ministre de l'Éducation, des services publics et Leader de la Chambre le 26 octobre 2017[6]. À la suite de la démission de David Clark en tant que ministre de la Santé le 2 juillet 2020[7], il est nommé ministre de la Santé par intérim jusqu'aux élections de 2020[8].
Réélu membre de la Chambre des représentants lors des élections de 2020, il est également nommé ministre de la réponse au Covid-19 à l'issue d'un remaniement à la suite de ces élections[9].
Premier ministre
modifierLe vendredi , Chris Hipkins est désigné par les députés du Parti travailliste pour remplacer Jacinda Ardern, démissionnaire, au poste de Premier ministre. Il est élu à la direction de son parti le et prend ses fonctions de Premier ministre le [10].
Le 27 janvier, il fait face à d'importantes inondations dans la région d'Auckland provoquées par des pluies diluviennes, causant la mort de 4 personnes[11]. Par la suite, le cyclone tropical Gabrielle frappe l'Île du Nord du 12 au 16 février, provoquant la mort de 11 personnes et d'importants dégâts[12].
Avant le couronnement de Charles III, roi de Nouvelle-Zélande, du Royaume-Uni et des autres royaumes du Commonwealth, Chris Hipkins annonce qu'il ne fera pas pression pour que la Nouvelle-Zélande devienne une république pendant son mandat, bien que n'étant pas monarchiste lui-même, estimant que ce n'est pas « une priorité urgente à l'heure actuelle »[13],[14].
Élections législatives de 2023 et chef de l'opposition
modifierLe Parti travailliste perd les élections législatives d'octobre 2023 et Hipkins reconnait sa défaite[15]. Le 27 novembre suivant, le conservateur Christopher Luxon lui succède à la tête du gouvernement et Hipkins devient le nouveau chef de l'Opposition officielle.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Ministre des Relations avec la Chambre des représentants.
Références
modifier- (en) « Hon Chris Hipkins », sur labour.org.nz.
- (en) « Chris Hipkins profile: who is New Zealand’s next prime minister after Jacinda Ardern? », sur the Guardian, (consulté le ).
- (en) « Chris Hipkins, Member for Rimutaka, Labour Party », sur parliament.nz.
- (en) « MP Chris Hipkins defiant over Gun City billboard in Taita, despite death threat », sur stuff.co.nz, .
- (en) « Labour-NZ First government: what you need to know », sur rnz.co.nz, .
- (en) « Jacinda Ardern releases Cabinet lineup », sur stuff.co.nz, .
- (en) « Labour MP David Clark steps down as Health Minister », sur newshub.co.nz.
- (en) « Why Jacinda Ardern chose Chris Hipkins as temporary Health Minister », sur newshub.co.nz.
- (en) « Hon Chris Hipkins was appointed Minister for COVID-19 Response in Labour - 2020-2023 », sur beehive.govt.nz, .
- « Nouvelle-Zélande : Chris Hipkins remplacera Jacinda Ardern à la tête du gouvernement », Le Parisien, .
- « En Nouvelle-Zélande, le bilan des inondations à Auckland grimpe à quatre morts » (consulté le ).
- « Nouvelle-Zélande : le bilan monte à 11 morts après le passage du cyclone Gabrielle », sur Nouvelle-Calédonie la 1ère (consulté le ).
- (en) Glenn McConnell, « Why PM Chris Hipkins is taking Christopher Luxon to the King's coronation », sur Stuff, (consulté le ).
- (en) Tess McClure, « New Zealand will ‘ideally’ become a republic one day, says Chris Hipkins », sur The Guardian, (consulté le ).
- « Elections en Nouvelle-Zélande : la droite revient au pouvoir après la défaite des travaillistes », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
Lien externe
modifier
- (en) Site officiel
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :