Chlorella

genre d'algues vertes
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Chlorella est un genre d'algues vertes unicellulaires d'eau douce, les Chlorelles. Il fut décrit en 1890 par un microbiologiste hollandais Martinus Willem Beijerinck. Ces algues se distinguent des autres végétaux par une exceptionnelle concentration en chlorophylle et leur capacité à former des associations symbiotiques avec certains animaux (coraux, éponges…)[4].

Description

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Cette algue unicellulaire vit isolée ou en petits groupes de cellules. La cellule est de forme globuleuse ou ellipsoïdale. La paroi cellulaire est lisse et contient une glucosamine (chitosane). Elle ne présente qu'un seul noyau et un seul chloroplaste, généralement situés sur les bords de la cellule. Le chloroplaste ne contient qu'un seul pyrénoïde, recouvert d’une couche d’amidon[5]. Elle est surtout originaire d'Asie, notamment la Corée du Sud. Elle peut cependant être cultivée en France, à un coût plus élevé.

Reproduction

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La multiplication asexuée se déroule par rupture de la cellule parentale, qui libère de 2 à 8 spores sans flagelles. La reproduction est encore inconnue en 2013[5].

Répartition et habitat

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Ce genre est cosmopolite ; des espèces de Chlorelles sont connues aussi bien en eau douce qu'en eau salée.

Recherche

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Culture de Chlorella, L'Eclosarium, Île-d'Houat

L'analyse de la séquence complète du génome d'une espèce de Chlorelles (Chlorella variabilis NC64A) a été publiée en 2010 : elle révèle 9 791 gènes de protéines, dont des gènes qui pourraient gouverner la méiose et la synthèse de flagelles. Cette espèce pourrait ainsi avoir un cycle sexuel qui était passé inaperçu jusqu'ici. Cette analyse montre aussi une coévolution entre la Chlorelle et ses virus (eux-mêmes dotés des gènes impliqués dans la synthèse et la dégradation de la chitine et du chitosane) qui lui ont probablement transmis la capacité, unique chez les algues, de synthétiser une épaisse paroi cellulaire riche en dérivés de chitine, empêchant ainsi les autres virus de pénétrer dans l'hôte[4].

Utilisations

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Alimentation

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L'intérêt pour la Chlorelle comme aliment a commencé à la fin des années quarante, époque à laquelle on craignait que la surpopulation ne mène à une crise alimentaire mondiale. De nombreuses recherches furent alors entreprises par des institutions aux États-Unis. Sa haute teneur en protéines la rendait potentiellement très intéressante. Elle contient en outre de nombreuses vitamines dont la vitamine B12 et également des acides gras essentiels. Tous ces espoirs furent finalement déçus, la Chlorelle se révélant très onéreuse à produire. La révolution verte ayant été la solution aux problèmes de production alimentaire, elle perdit de son intérêt, et n'est plus aujourd'hui qu'un complément alimentaire vendu en magasin diététique. Elle peut également être diluée dans des préparations comme des smoothies.

Précautions

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Des analyses faites en laboratoire (2007, Medizinisches Labor Bremen) ont toutefois montré que des Chlorelles du commerce pouvaient être fortement contaminées par de l'aluminium (5260µg/kg et 10300µg/kg sur un autre lot), de l'étain (610µg/kg et <25µg/kg), de l'arsenic (20µg/kg et 85µg/kg), du plomb (100µg/kg et 400µg/kg) et dans une moindre mesure du cadmium (<25µg/kg dans les deux cas) et du mercure (<2µg/kg et 5,6µg/kg)>)[réf. nécessaire][6]

Il convient donc s'assurer de la qualité des Chlorelles, notamment de leur lieu de production et de leur mode de culture.

Industrie

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Production de biocarburant

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Des recherches sont effectuées pour utiliser la chlorelle comme source de biocarburant de troisième génération[7], par exemple de biométhane[8].

Liste d'espèces

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Selon AlgaeBase (10 novembre 2018)[1] :

Selon BioLib (10 novembre 2018)[3] :

Selon ITIS (10 novembre 2018)[9] :

Selon World Register of Marine Species (10 novembre 2018)[2] :

Notes et références

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  1. a et b Guiry, M.D. & Guiry, G.M. AlgaeBase. World-wide electronic publication, National University of Ireland, Galway. https://www.algaebase.org, consulté le 10 novembre 2018
  2. a b et c World Register of Marine Species, consulté le 10 novembre 2018
  3. a et b BioLib, consulté le 10 novembre 2018
  4. a et b (en) Guillaume Blanc & al, « The Chlorella variabilis NC64A Genome Reveals Adaptation to Photosymbiosis, Coevolution with Viruses, and Cryptic Sex », Plant Cell,‎ (lire en ligne)
  5. a et b Guiry, M.D. & Guiry, G.M. AlgaeBase. World-wide electronic publication, National University of Ireland, Galway. https://www.algaebase.org, consulté le 8 juin 2013
  6. « Chlorella : bienfaits santé, cette algue aide-t-elle à maigrir ? », sur regimesmaigrir.com (consulté le ).
  7. (en) Egan Lohman & al, « An efficient and scalable extraction and quantification method for algal derived biofuel », Journal of Microbiological Methods,‎ (lire en ligne)
  8. (en) Eylem Dogan Subasi et Goksel Demirer, « Anaerobic digestion of microalgal (Chlorella vulgaris) biomass as a source of biogas and biofertilizer », Environmental Progress & Sustainable Energy, vol. 4, no 35,‎ (DOI 10.1002/ep.12294).
  9. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 10 novembre 2018

Liens externes

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