Cheneché
Cheneché est une ancienne commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine, devenue le une commune déléguée de la commune nouvelle de Saint-Martin-la-Pallu.
Cheneché | |
Château de Labarom. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Poitiers |
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut-Poitou |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Bruno Hippeau 2017-2020 |
Code postal | 86380 |
Code commune | 86071 |
Démographie | |
Gentilé | Chénipiacéens |
Population | 361 hab. (2014 ) |
Densité | 70 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 44′ 18″ nord, 0° 16′ 53″ est |
Altitude | Min. 77 m Max. 119 m |
Superficie | 5,15 km2 |
Élections | |
Départementales | Migné-Auxances |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Saint Martin la Pallu |
Localisation | |
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Ses habitants sont appelés les Chénipiacéens[1].
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune est située à 30 km de Poitiers et Châtellerault.
Géologie et relief
modifierLa région de Cheneché présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées, de terres viticoles et de plaines de champs ouverts. Le terroir se compose [2] :
- d'argilo pour 77 % sur les collines et les dépressions sableuses des bordures du Bassin parisien,
- de groies moyennement profondes (c’est une terre du Sud-Ouest de la France, argilo-calcaire peu profondes -en général de moins de 50 cm d’épaisseur -, plus ou moins riches en cailloux. Ce sont des terres fertiles et saines et donc, propices à la polyculture céréalière) pour 4 % dans les plaines,
- de calcaires pour 19 % dans les vallées et les terrasses alluviales.
Hydrographie
modifierLa commune est traversée par la Pallu sur 3 km.
Climat
modifierLe climat est océanique avec des étés tempérés.
Toponymie
modifierLe nom du village proviendrait de l'expression chêne chant , c'est-à-dire un chêne vénéré par les druides. Au XIe siècle, le nom du bourg devient Chinipiacum puis Chiniaco[3].
Histoire
modifierPolitique et administration
modifierListe des maires
modifierInstances judiciaires et administratives
modifierLa commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Démographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[6],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 361 habitants, en évolution de +11,42 % par rapport à 2009 (Vienne : +1,68 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
En 2008, la densité de population de la commune était de 60 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2.
Économie
modifierSelon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que trois exploitations agricoles en 2010 contre quatre en 2000[9].
Les surfaces agricoles utilisées ont, cependant, augmenté de 47 % et sont passées de 94 hectares en 2000 à 139 hectares en 2010[9]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[10].
62 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement). L'élevage de volailles a disparu en 2010 (72 têtes sur trois fermes en 2000)[9].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- La mairie, construite sur les restes de sept tours de l'ancienne fortification date probablement du Moyen Âge au vu de l'architecture simple des tours. La cité était cerclé par sept tours toujours visibles, dont deux sont les côtés du bâtiment de la mairie.
- L'église Saint-Vincent, de style roman, date également du Moyen Âge (XIIe siècle).
- Le château de Labarom : son nom viendrait de celui de la fontaine Barum qui existait sur ces lieux à l'époque romaine. L'ensemble à savoir le château, le pigeonnier, les communs et le parc sont inscrits à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. Situé en bordure de trois provinces : la Touraine, le Poitou et l'Anjou, le site bénéficie d'une très lointaine vue d'ensemble sur la plaine du Haut Poitou vers le sud. La partie méridionale du château a été construite à la fin du XVe siècle. La partie nord date du début du XVIIIe siècle. Les deux types de charpentes sont parfaitement visibles au dernier étage. Un pigeonnier très important avec ses 2 800 boulins et son échelle tournante atteste l'importance du domaine à l'époque de sa construction. il est inscrit comme Monument Historique depuis 1989. Le logis, les façades et les toitures, les bassins et les fontaines le sont depuis 2006.
- Le château de Gilles de Rais est inscrit comme monument historique depuis 1984 pour le passage couvert, le pigeonnier, la porte et la tour.
- Le sous-sol de la motte située au centre du bourg présente une cave voûtée en plein cintre faites de petits moellons et soutenue par plusieurs arcs brisés bâtis en bloc de tuffeau. On peut y observer également un soupirail[11].
- Le logis du Fort, rue Gilles-de-Rais est inscrit comme monument historique depuis 2004 pour le pont, le portail et le pigeonnier.
Personnalités liées à la commune
modifier- Gilles de Rais alias Barbe Bleu (1400-1440), homme de guerre et compagnon de Jeanne d'Arc, maréchal de France en 1429 qui s'adonna à la magie noire en commettant d'innombrables crimes sur les enfants. Il fut exécuté.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
modifier- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
- Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charente - 2007
- Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Edition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7)
- Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- Agreste – Enquête Structure 2007
- Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 381.