Sainte-Adresse

commune française du département de la Seine-Maritime
(Redirigé depuis Chef-de-Caux)

Sainte-Adresse est une commune française de la banlieue ouest du Havre située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Sainte-Adresse
Sainte-Adresse
Le front de mer de Sainte-Adresse.
Blason de Sainte-Adresse
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Le Havre
Intercommunalité Le Havre Seine Métropole
Maire
Mandat
Hubert Dejean de La Batie
2020-2026
Code postal 76310
Code commune 76552
Démographie
Gentilé Dionysiens
Population
municipale
7 116 hab. (2021 en évolution de −3,69 % par rapport à 2015)
Densité 3 149 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 30′ 25″ nord, 0° 05′ 04″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 100 m
Superficie 2,26 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Le Havre
(banlieue)
Aire d'attraction Le Havre
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Le Havre-6
Localisation
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Sainte-Adresse
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Sainte-Adresse
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Sainte-Adresse

Elle a été la capitale de la Belgique durant la Première Guerre mondiale.

Géographie

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Communes limitrophes
  Le Havre Le Havre  
Manche N Le Havre
O    Sainte-Adresse    E
S
Manche Manche Le Havre

Située dans Le Havre Seine Métropole, Sainte-Adresse est une station balnéaire sur le littoral de la Manche. La ville est enserrée entre la mer et la commune du Havre. Elle se trouve sur le plateau cauchois qui appartient à l’ensemble géologique du Bassin parisien, formé à l’ère secondaire. Le sous-sol est constitué d’une grande épaisseur de craie, pouvant mesurer jusqu’à 200 mètres de profondeur[1]. Il est couvert d’une couche d’argile à silex et d’un limon fertile[2]. Ce plateau est entaillé par le vallon sec d'Ignauval qui est tapissé d’alluvions et de sédiments. Le cap de la Hève à l'ouest de Sainte-Adresse, marque l'extrémité sud de la Côte d'Albâtre et l'extrémité nord de la baie de Seine. Il culmine à 100 mètres au-dessus de la Manche. Il protège l'anse de Sainte-Adresse. Le phare de la Hève y est installé.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 770 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 789,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].


Statistiques 1991-2020 et records CAP-DE-LA-HEVE (76) - alt : 100m, lat : 49°30'32"N, lon : 0°04'16"E
Records établis sur la période du 01-01-1891 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,9 3,9 5,6 7,5 10,3 13,1 15,1 15,6 13,7 10,8 7,4 4,7 9,3
Température moyenne (°C) 5,7 6 8,1 10,4 13,3 16 18 18,4 16,4 13,1 9,3 6,5 11,8
Température maximale moyenne (°C) 7,6 8 10,5 13,3 16,2 19 20,9 21,2 19,1 15,5 11,3 8,4 14,3
Record de froid (°C)
date du record
−13,8
17.01.1985
−12,5
07.02.1991
−7,8
07.03.1971
−1
12.04.1986
1,2
04.05.1979
4,4
02.06.1962
8
20.07.1971
8,4
26.08.1966
3,3
18.09.1996
−0,2
28.10.03
−8,5
30.11.1921
−8,6
25.12.1962
−13,8
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15
01.01.22
20
28.02.1960
24,5
30.03.21
26,5
21.04.18
30
23.05.1922
34,7
29.06.19
38,2
18.07.22
36,3
10.08.03
33,6
02.09.1961
28,5
01.10.11
20
01.11.15
16,4
07.12.00
38,2
2022
Précipitations (mm) 67,5 53,7 52,5 52,3 56,5 58 48,7 66 65,4 86,2 87,5 95,5 789,8
Source : « Fiche 76552001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Au , Sainte-Adresse est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine du Havre[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[13]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d'urbanisme le prévoit[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (89,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (85,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,9 %), zones humides côtières (0,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Caput Caleti en 1249 (archives départementales de la Seine-Maritime 54 H), Sancti Dionisii de Capite Caleti en 1294 (Arch. S.-M. 23 H — cart. f. 11 v.), Le Quief de Caus en 1319 (Arch. S.-M. G 3267, 3268), Par. du Quief de Caux 1401 (Arch. S.-M. G 16, 17), Saint Denis du Chef de Caux en 1415 (Arch. S.-M. G 1606), Quief de Caux en 1474 et 1475 (Arch. S.-M. G 70), Sainte Adresse en Caux en 1476 (Arch. S.-M. tab. Rouen), Sainte Adresche en 1479 (Arch. S.-M. tab. Rouen m.), Sainte Adresse en 1541 (Arch. S.-M. tab. Rouen m.)[16].

Le nom de Sainte-Adresse ne serait pas lié à une sainte, mais à un promontoire servant de repère, d'« adresse » pour les marins[17], ou encore à l'adresse dont devaient faire preuve les marins pour franchir le cap de la Hève[18].

Histoire

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Ensemble du Nice havrais.
 
Vue d'ensemble du Boulevard Maritime au début du XXe siècle.
 
La rue de la Hève et le boulevard Albert Ier à la même époque.

L'ancien nom de la commune était Saint-Denis-Chef-de-Caux, dû à l'église Saint-Denis, près de la mairie.

 
Célébration du centenaire de l'installation du gouvernement belge à Sainte-Adresse.

Sainte-Adresse étant située au bord des falaises, les habitations gallo-romaines de cet ancien village de pêcheurs sont sûrement maintenant au fond de la Manche.

Le , en pleine guerre de Cent Ans Henri V d'Angleterre y débarque avec sa flotte composée de 1 600 navires[19] pour tenter de reconquérir son « héritage français ».

Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement les noms de Cap-d'Antifer et de Cap-de-la-Hève[20].

En 1899, est ouverte la ligne de l'ancien tramway du Havre, qui desservira la station jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

À partir de 1905, Georges Dufayel, homme d’affaires parisien, crée à Sainte-Adresse ex nihilo un lotissement balnéaire, le Nice havrais, qui est à lui seul une véritable station balnéaire. L’architecte havrais Ernest Daniel dirige les opérations. L’avenue des Régates, sur le front de mer, est conçue à l’image de la promenade des Anglais de Nice.

Pendant la Première Guerre mondiale, alors que la Belgique est presque entièrement occupée par les Allemands, Sainte-Adresse fut capitale administrative du royaume, cédée à bail au gouvernement belge pour la durée des hostilités, afin de ne pas faire de celui-ci un gouvernement en exil[21]. Ce dernier s'installa donc du jusqu'à [22] dans l'« immeuble Dufayel », construit par Georges Dufayel en 1911. Les ministères, administrations et personnel diplomatique, soit plus de 1 000 personnes logèrent dans la ville à partir du . Le gouvernement belge avait à sa disposition un bureau de poste, utilisant des timbres-poste belges, ainsi que son parc de réparation automobile, son hôpital, son école. Une usine d'armement belge explosera accidentellement le à Graville-Sainte-Honorine faisant une centaine de morts.

 
Photographie ancienne de l'entrée du fort de Sainte-Adresse.

Le chef du gouvernement belge, Charles de Broqueville, ne séjourne à Sainte-Adresse que le week-end, faisant constamment des allers et retours pour voir le roi Albert Ier, resté en zone libre belge, à La Panne. Le souverain belge ne s'est jamais rendu à Sainte-Adresse, mais a néanmoins son boulevard, sa place et sa statue monumentale, érigée en 1938, mise à l'abri en 1940, et ré-inaugurée en 1947[22].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands y construisent plusieurs ouvrages de fortification du mur de l'Atlantique pour défendre le port du Havre.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Dans la mairie une plaque gravée présente le tableau des maires depuis la création de la commune[23].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
février 1790 décembre 1792 Guillaume Liard    
décembre 1792 juin 1800 Jean-Baptiste Angammare    
juin 1800 octobre 1811 Jean-Philippe Lemaistre    
octobre 1811 1818 Charles De Labre    
1818 1827 Julien De Labre    
1827 1837 Thomas-François Paumelle    
1837 1867 François-Isidore Thieullent   Marchand briquetier, tuilier
1867 1870 Jean Boulard   Marchand de nouveautés, entrepreneur de travaux publics
1870 mai 1871 Jean Verspecke    
mai 1871 octobre 1876 Jean Boulard   Marchand de nouveautés, entrepreneur de travaux publics
octobre 1876 janvier 1881 Jules-Amédée Alleaume   courtier et négociant au Havre
janvier 1881 août 1886 Louis Lemaître   architecte
août 1886 octobre 1923 Joseph de Quérhoënt   Négociant, Président du Syndicat des Vins et Spiritueux (Le Havre)
octobre 1923 juin 1929 Albert Dubosc[24] Rad. ind. Député de la Seine-Inférieure (1936 → 1940)
Conseiller général du Havre-5 (1922 → 1940)
Membre du Conseil national du Gouvernement de Vichy
juin 1929 janvier 1945 René Proux    
janvier 1945 mai 1945 Jules Decreton    
mai 1945   François Lebel    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1977 juin 1995 Jean-Louis Pesle Divers droite  
juin 1995 mars 2008 Jacques Dubois Sans étiquette  
mars 2008 avril 2014[25] Patrice Gélard UMP Professeur de droit constitutionnel
Sénateur de la Seine-Maritime (1995 → 2014)
Conseiller général du Havre-6 (1994 → 2001)
Adjoint au maire du Havre (1995 → 2008)
Vice-président de la CODAH[Quand ?]
avril 2014[26] En cours Hubert Dejean de La Batie LC-UDI[27] Consultant, professeur d'histoire-géographie
Vice-président de la CODAH (2014 → 2018)
Vice-président de la CU Le Havre Seine Métropole (2019 → )
Conseiller régional de Haute-Normandie (2010 → 2015)
Conseiller régional de Normandie (2015 → )
Vice-président du conseil régional de Normandie (2015 → )
Président du conseil d'administration du conservatoire du littoral (2017[28] → )
Réélu pour le mandat 2020-2026, seul candidat,[29],[30]

Jumelages

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En souvenir de l'installation du gouvernement belge pendant la Première Guerre mondiale, la ville de Sainte-Adresse est jumelée depuis 1998 avec la ville belge de La Panne.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].

En 2021, la commune comptait 7 116 habitants[Note 4], en évolution de −3,69 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7266006376416557627891 880978
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2131 5541 5861 8691 8761 9752 2412 5112 651
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 0843 2083 6224 3574 3184 6685 1354 3926 822
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
7 8078 2618 7548 0298 0477 8837 7827 4947 410
2021 - - - - - - - -
7 116--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Revenus et cadre de vie

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Les habitants de Sainte-Adresse bénéficient d'un niveau de vie supérieur à la moyenne nationale[34]. Au niveau de la CODAH la commune de Sainte-Adresse correspond à celle au revenu médian le plus important[35]. Outre des revenus supérieurs, la ville de Sainte-Adresse connaît un taux de chômage largement inférieur au niveau national.

Enseignement

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La commune relève de l'Académie de Normandie.

Sainte-Adresse compte :

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Site géologique et préhistorique du cap de la Hève
  • Monument à Albert Ier, inauguré en 1938 grâce à une souscription publique, en vue d'honorer l'installation du gouvernement belge en 1914.
  • Phare de la Hève
  • Manoir de Vitanval, construit vers 1420, maison à colombages d'inspiration anglo-normande
  • Chapelle Notre-Dame-des-Flots[38], construite en 1857 par l'architecte Théodore Huchon[39]
  • Église Saint-Denis, construite entre 1874 et 1877[40] : elle est notamment ornée en 1878 de deux verrières réalisées par les ateliers Lorin de Chartres, alors dirigés par leur fondateur, Nicolas Lorin[41].
  • Pain de sucre, mausolée élevé à la mémoire du général comte Charles Lefebvre-Desnouettes par sa veuve Stéphanie Rollier, cousine de Napoléon Ier.
  • Villa de Sarah Bernhardt
  • Ancienne base militaire
  • Immeuble Dufayel construit en 1911 par l'homme d'affaires Dufayel

Peinture

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Plusieurs peintres ont peint des paysages liés à la commune, tels :

  • Corot, Maison de pêcheurs à Sainte-Adresse, entre 1830 et 1840, Musée du Louvre, Paris ;
  • Albert Marquet peint de nombreuses représentations de l'estacade (dont 1906, museum of fines arts, Houston) ;
  • Claude Monet : La Côte de Sainte-Adresse, La Mer à Sainte-Adresse, Promenade sur les falaises de Sainte-Adresse, La Plage de Sainte-Adresse (1867), Les Cabanes à Sainte-Adresse, 1868, Rue à Sainte-Adresse, La Falaise de Sainte-Adresse, Sainte-Adresse, bateau à voile échoué, Sainte-Adresse, Sainte-Adresse, bateaux de pêche sur le rivage ;
  • Raoul Dufy, La Plage de Sainte Adresse, 1902, Le Cargo noir, une vingtaine de toiles, c. 1945-1952 (entrée en rade de Sainte-Adresse), Paris, Centre Pompidou ; Lyon, Musée des Beaux-Arts.

Lettres

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Cette ville est mentionnée dans la célèbre dictée conçue par Prosper Mérimée, qui commence par :

« Pour parler sans ambiguïté, ce dîner à Sainte-Adresse, près du Havre, malgré les effluves embaumés de la mer, malgré les vins de très bons crus, les cuisseaux de veau et les cuissots de chevreuil prodigués par l’amphitryon, fut un vrai guêpier. »

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armes de Sainte-Adresse se blasonnent ainsi :

Écartelé : aux 1er et 4e d'azur à la tour d'argent, maçonnée, ouverte et ajourée de sable, aux 2e et 3e de gueules à la coquille d'or ; à la croix engrelée d'or brochant sur la partition, chargée en abîme d'un écusson tiercé en pal de sable, d'or et de gueules.
L'écusson en abîme présente les couleurs de la Belgique.

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Joseph Morlent, Le Cap de la Hève, Éva de Vitanval ou l'Écharpe d'azur : épisode historique du village de Saint-Denis-Chef-de-Caux, 1418-1428, petite bibliothèque normande, Costey Frères, Le Havre, 1861, 292 pages
  • Alphonse Martin, Histoire de Chef de Caux et de Sainte-Adresse, L. Durand, Fécamp, 1881, 247 pages (Gallica : intégral)
  • Fernand Poupel, Sainte-Adresse, Micaux, Le Havre, 1973, 232 pages
  • Christian Sinelle, Les Glissements de terrain du Nice havrais - commune de Sainte-Adresse, Seine-Maritime, CNAM, 1989, 290 pages
  • Frédéric Legoy, La présence belge au Havre et à Sainte-Adresse de 1914 à 1920, volume 56 de Cahiers havrais de recherche historique, Centre havrais de recherche historique, 1997, 144 pages
  • Stéphanie Rosset de Quercize, Sainte-Adresse, coll. « Mémoire en images », éd. Alan Sutton, 2001 (ISBN 2-84253-640-1)
  • Laurence Abensur-Hazan, Auberges et hôtels de Normandie du Havre à Deauville, éd. Alan Sutton, 2009 (ISBN 978-2-8138-0011-4)
  • Sylvie Barot, Annie Chicot, Gilles Houdouin, Pierre Jeanne et Alain Montaufray, Le guide du Havre colonial, et de Sainte-Adresse, Syllepse, , 296 p. (ISBN 979-10-399-0266-3, présentation en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine du Havre comprend une ville-centre et 17 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Pierre Auger et Gérard Granier, Le Guide du pays de Caux, La Manufacture, Lyon, 1993 (ISBN 2737702801), p. 132.
  2. J. Ragot, M. Ragot, Guide de la nature en pays de Caux, 2005, p. 6.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Cap-de-La-Heve » (commune d'Aulnois-sous-Laon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Cap-de-La-Heve » (commune d'Sainte-Adresse) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur Insee, (consulté le ).
  9. « Unité urbaine 2020 du Le Havre », sur Insee (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Sainte-Adresse ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Havre », sur Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur Insee, (consulté le ).
  13. « Les communes soumises à la loi littoral », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  14. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Charles de Robillard de Beaurepaire et dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, t. 2, Paris, 1982-1984 (lire en ligne), p. 892.
  17. Le Havre et son arrondissement: 1ère partie, par Joseph Morlent, 1re partie, 1841, p. 18 (Google Books).
  18. Normandie, guide Le Petit Fûté, 2011, p. 497 (Google Livres).
  19. Bernard Beck, Châteaux forts de Normandie, Rennes, Ouest-France, , 158 p. (ISBN 2-85882-479-7), p. 75.
  20. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Jean-Henri Calmon, Occupation, Résistance et Libération dans la Vienne en 30 questions, La Crèche, Geste éditions, coll. « 30 questions », , 63 p. (ISBN 2-910919-98-6), p. 8.
  22. a et b « Saint-Adresse, l'ex-"capitale" belge méconnue », (consulté le ).
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