Chaux-la-Lotière

commune française du département de la Haute-Saône

Chaux-la-Lotière est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Chaux-la-Lotière
Chaux-la-Lotière
La fontaine-lavoir-abreuvoir
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes du Pays riolais
Maire
Mandat
Alexandre Ormaux
2020-2026
Code postal 70190
Code commune 70145
Démographie
Population
municipale
506 hab. (2021 en évolution de +17,67 % par rapport à 2015)
Densité 57 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 22′ 59″ nord, 5° 58′ 51″ est
Altitude Min. 220 m
Max. 338 m
Superficie 8,88 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rioz
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Chaux-la-Lotière
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Chaux-la-Lotière
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Voir sur la carte topographique de la Haute-Saône
Chaux-la-Lotière
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Chaux-la-Lotière

Géographie

modifier

Communes limitrophes

modifier
  Montarlot-lès-Rioz  
Cordonnet N Boult
O    Chaux-la-Lotière    E
S
Étuz Boulot

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 056 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rioz », sur la commune de Rioz à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 084,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −21,8 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Chaux-la-Lotière est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 310 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (66,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,2 %), forêts (33,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,4 %), prairies (7,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

modifier

Chaux : Provient d'un terme gaulois calmis ou calma « haut plateau dénudé, plateau rocheux »[réf. nécessaire].

Histoire

modifier

Politique et administration

modifier
 
Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes du Pays Riolais.

Rattachements administratifs et électoraux

modifier

La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

Elle fait partie depuis 1801 du canton de Rioz[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton s'accroît et passe de 27 à 52 communes.

Intercommunalité

modifier

La commune est membre de la communauté de communes du Pays riolais, créée le .

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs[14]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1982 1995 Yves Krattinger PS Professeur d'enseignement technique
Conseiller général puis départemental de Rioz (1988 → )
Maire de Rioz (1995 → 2001)
Président de la CC Pays riolais (1999 → 2014)
Conseiller régional de Franche-Comté (1998 → 2001)
juin 1995 mars 2001 Michel Chapuis    
mars 2001 avril 2014 Michel François[15] PS Ingénieur agronome
avril 2014[16] 2015[17],[18] Jean Godard   Démissionnaire
avril 2015[19] mai 2020 Frédéric Chapuis    
mai 2020 En cours
(au 10 mars 2021)
Alexandre Ormaux    

Population et société

modifier

Démographie

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].

En 2021, la commune comptait 506 habitants[Note 3], en évolution de +17,67 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
320320364345343370367356354
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
350328330304289249249228201
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
195187177173155141131147146
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
127111118183260292331337395
2017 2021 - - - - - - -
454506-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

modifier

Fête de la Patate en septembre[23].

Économie

modifier

Entreprise de tôlerie fine de précision (PLIMETAL), 45 salariés (en 2014)[Passage problématique].

Culture locale et patrimoine

modifier

Lieux et monuments

modifier
  • Fontaine du Coq sans Tête.
  • Pont des Anes.
  • Fontaine de Rochefort.

La commune est dépourvue de cimetière, et les défunts sont inhumés dans celui de Boult[24].

Début 2017, la commune est « réputée sans clochers »[25].

Personnalités liées à la commune

modifier

Voir aussi

modifier

Bibliographie

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

modifier
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Chaux-la-Lotière et Rioz », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Rioz », sur la commune de Rioz - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rioz », sur la commune de Rioz - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Chaux-la-Lotière ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Besançon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. « Les maires de Chaux-la-Lotière », sur francegenweb.org (consulté le ).
  15. « Michel François s’en est allé », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne) « Michel François a travaillé à la chambre régionale d’agriculture de Besançon de 1974 à 2006. Il a ensuite intégré le Comité de promotion des produits régionaux, toujours dans la capitale comtoise. (...) l s’est toujours impliqué au sein d’associations comme Le Coq sans tête devenue Les Chaux du Coq, l’association de pêche… tout en prenant les fonctions de maire de sa commune où le couple a élu domicile en 1978, Chaux-la-Lotière, de 2001 à 2014, ainsi que, depuis quelques années, la présidence de l’Office du Tourisme au Pays des 7 Rivières. ».
  16. « Liste des maires de la Haute-Saône » [PDF], Liste des maires de la Haute-Saône et des présidents de communautés de communes, Préfecture de la Haute-Saône, (consulté le ).
  17. Sylvain Michel, « Détour dans l’impasse », L'Est républicain, édition de Haute-Saône,‎ (lire en ligne) « Un vent de révolte souffle sur Rochefort après que le 23 janvier, le conseil municipal de Chaux-la-Lotière a décidé, à bulletin secret, de ne pas reprendre le ramassage scolaire des collégiens, supprimé depuis la rentrée au hameau. Un vote qui a entraîné la démission du maire mis en minorité et la création d’un collectif de familles, réuni mardi soir ».
  18. « Le maire était « pour », L'Est républicain, édition de Haute-Saône,‎ (lire en ligne) « Élu maire l’an passé, après avoir été premier adjoint pendant trois mandats, de 1995 à 2014, Jean Godard (...) explique sa décision, « pas facile à prendre », de présenter sa démission au préfet de Haute-Saône après le choix du conseil municipal « de ne pas donner suite à ma proposition (sept contre, trois pour, une abstention) de mise en place d’une navette minibus entre Rochefort et le centre du village pour le transfert des écoliers ».
  19. « Compte-rendu du conseil municipal du 23 avril 2015 » [PDF], sur chaux-la-lotiere.fr (consulté le ).
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. « Une fête qui a toujours la patate ! », L'Est républicain,‎ (lire en ligne) « Dimanche avait lieu à Chaux-la-Lotière la 15e édition de la Fête de la Patate. On peut aisément s’en féliciter, sous un soleil radieux digne d’un été retardé, la purée a bien pris. Cette manifestation de fin d’été, orchestrée par l’Association locale des « Chaux du Cop », présidée par Isabelle Faivre et entourée d’une cinquantaine de bénévoles, sans qui rien ne serait possible, a réuni plus de 3.500 personnes tout au long de la journée du 7 septembre ».
  24. « Procédure de relevage des tombes à l’abandon », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône,‎ (lire en ligne).
  25. « Recherches sur critères », Clochers de France.