Chatonrupt-Sommermont

commune française du département de la Haute-Marne

Chatonrupt-Sommermont est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Chatonrupt-Sommermont
Chatonrupt-Sommermont
Mairie de Chatonrupt-Sommermont
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Saint-Dizier
Intercommunalité Communauté de communes du Bassin de Joinville en Champagne
Maire
Mandat
Joël Agnus
2020-2026
Code postal 52300
Code commune 52118
Démographie
Population
municipale
271 hab. (2021 en évolution de −12,01 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 29′ 19″ nord, 5° 07′ 33″ est
Altitude 225 m
Min. 172 m
Max. 315 m
Superficie 16,66 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saint-Dizier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Joinville
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Géographie

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Localisation

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Hydrographie

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La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le canal de la Marne a la Saone, la Marne et le Ru[1],[Carte 1].

Le canal de la Marne à la Saône est un canal à bief de partage au gabarit Freycinet, d'une longueur de 160 km reliant les vallées de la Marne et de la Saône, géré par les Voies navigables de France[2].

La Marne prend sa source sur le plateau de Langres, dans la commune de Saints-Geosmes (Haute-Marne) et se jette dans la Seine entre Charenton-le-Pont et Alfortville (Val-de-Marne) dans le quartier de Conflans-l'Archevêque[3].

 
Réseau hydrographique de Chatonrupt-Sommermont[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 965 mm, avec 13,5 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chevillon_sapc », sur la commune de Chevillon à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 982,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17,4 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Chatonrupt-Sommermont est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dizier, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (53,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,6 %), forêts (46,7 %), prairies (3,3 %), zones urbanisées (1,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Histoire

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Le , Chatonrupt devient Chatonrupt-Sommermont à la suite de sa fusion-association avec Sommermont[12].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1988 ? Abel Dupuis    
mars 2001 ? Jean-Marie Arnould    
? 2020 Olivier Marcel    
2020 En cours Joël Agnus    

Politique environnementale

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].

En 2021, la commune comptait 271 habitants[Note 4], en évolution de −12,01 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
312371344326368377407457427
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
412516514497484420381594327
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
338328319308300291263237267
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
304281320298312321308298327
2014 2019 2021 - - - - - -
312279271------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Économie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Église Saint-Brice de Chatonrupt

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Église Saint-Brice de Chatonrupt

L’église paroissiale de Chatonrupt, consacrée à saint Brice, remonte pour sa partie la plus ancienne au XIIe siècle. Il s’agit de la nef centrale, non voûtée et présentant des vestiges de baies en plein cintre. Les deux travées du chœur et le collatéral sud datent probablement du XVIe siècle. L’église a été agrandie au XIXe siècle par l’ajout de deux travées, côté ouest : une constituant un collatéral, et une autre supportant le clocher. Les cloches qui s’y trouvent, datées de 1859, permettent d’estimer l’époque de ces travaux, qui ont vu également les baies assurant l’éclairage de l’édifice être agrandies, voir percées. Un petit porche en bois protège l’entrée de l’église[20].

L’intérieur de l’église comporte de nombreux objets anciens ne faisant l’objet d’aucune mesure de protection, comme une statue en calcaire polychrome de la première moitié du XVIe siècle représentant sainte Barbe, un retable de la première moitié du XVIIIe siècle ou une poutre de gloire du XIXe siècle[21].

En juillet 2021, une ajointe au maire retrouve un chemin de croix du XIXe siècle, stocké depuis quarante ans dans le clocher. Ignorant du principe d'inaliénabilité protégeant le mobilier des églises, le maire charge le mari de l’adjointe, un retraité de l’Armée de l’air, de sa restauration. Le retraité, qui ne demande que 40  par tableau, pour couvrir l’achat des fournitures qu’il se procure dans un magasin de bricolage, repeint par-dessus l’œuvre d’origine avec des couleurs vives, déclarant : « J’améliore ces tableaux, je les remets au goût du jour. »[22]. Cette amélioration est qualifiée par le journaliste Didier Rykner, dans la Tribune de l'art, de « barbouillage » avec des « couleurs psychédéliques ». Avertie des faits, la Direction régionale des Affaires culturelles du Grand Est a immédiatement contacté la mairie de Chatonrupt-Sommermont pour faire cesser la dégradation des œuvres, mais onze des quatorze tableaux ont été touchés. Cependant, ce vandalisme n’est pas illégal, puisque les œuvres concernées ne bénéficiaient d’aucune protection[21].

Église Saint-Maurice de Sommermont

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Église Saint-Maurice de Sommermont.

Consacrée à saint Maurice, l’église paroissiale de Sommermont présente une nef à vaisseau unique plafonnée, et un clocher-porche, datant du début du XIXe siècle. Le chœur présente un chevet plat composé de deux travées à voûte ogivale, datant de la fin du XVIe siècle ou du début du XVIIe. La baie axiale en est obturée[23].

L’église comporte plusieurs œuvres d’art, dont un calvaire du XVIe siècle et une statue polychrome en calcaire de saint Maurice du XVIIe siècle, tous deux classés monument historique comme le bâtiment lui-même. Une statue similaire de saint Roch n’est, elle, pas classée[21].

 ? Cloche de l'église sonnant 10h [Fiche]

 
le Viaduc en 1924
  • le viaduc ferroviaire

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Chatonrupt-Sommermont » sur Géoportail (consulté le 30 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Chatonrupt-Sommermont », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. Sandre, « le canal de la Marne à la Saône »
  3. Sandre, « la Marne »
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Chatonrupt-Sommermont et Chevillon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Chevillon_sapc », sur la commune de Chevillon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Chevillon_sapc », sur la commune de Chevillon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. a b et c Insee, « Métadonnées de la commune de Chatonrupt-Sommermont ».
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Dizier », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. Conseil départemental de la Haute-Marne, « Église Saint-Brice de Chatonrupt », sur iPamela Haute-Marne (consulté le ).
  21. a b et c Didier Rykner, « Barbouillage d’un chemin de croix : en tirera-t-on les leçons ? », sur La Tribune de l'art, (consulté le ).
  22. Vincent Ballester, « Haute-Marne : un peintre restaure de vieux tableaux retrouvés quarante ans après dans un clocher d'église », sur France Info, (consulté le ).
  23. Conseil départemental de la Haute-Marne, « Église Saint-Maurice de Sommermont », sur iPamela Haute-Marne (consulté le ).